Voir
Borisovna Abbasova c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2011 CF 43, au paragraphe 57, citant
Newton c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration), 2000 CanLII 15385 (CF), au paragraphe 17.
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Canada (Procureur général) c. Ward, [1993] 2 RCS 689.
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Gouvernement du Canada, Femmes et Égalité des genres Canada, Violence fondée sur le sexe, dans Glossaire de la violence fondée sur le sexe,
Glossaire de la violence fondée sur le sexe - Femmes et Égalité des genres Canada.
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Aucune règle ne dicte la manière dont les victimes d’une agression sexuelle doivent se comporter. Voir notamment
R v. ADG, 2015 ABCA 149, au paragraphe 33, citant
R. c. Shearing, 2002 CSC 58, au paragraphe 121, et
R. c. D.D., 2000 CSC 43, au paragraphe 63;
R v. ARD, 2017 ABCA 237, au paragraphe 64, confirmé dans
R. c. A.R.J.D., 2018 CSC 6;
Del Carmen Aguirre Perez c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 1269, aux paragraphes 16 à 27;
Daniela c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2014 CF 707, aux paragraphes 22 et 23, et
Ibrahim v. Canada (Citizenship and Immigration), 2021 FC 1414, aux paragraphes 29 et 30.
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Connu sous le nom de la « théorie de la plainte immédiate » ou « spontanée ».
Voir Velasco Chavarro (Immigration, Réfugiés et Citoyenneté), 2020 CF 310, et
Ibrahim v. Canada (Citizenship and Immigration), 2021 FC 1414, aux paragraphes 31 à 34. Aujourd’hui discréditée, cette théorie a été retirée du Code criminel en 1983 (article 275).
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R. c. Lavallee, [1990] 1 RCS 852. Dans la décision
Jaikaran c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration), 2005 CF 624, il a été conclu que la Section de la protection des réfugiés (SPR) avait commis une erreur en tirant une conclusion défavorable parce que la demandeure d’asile était restée dans une relation violente; celle-ci avait déclaré être restée parce qu’elle aimait son partenaire.
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Voir
Gyarchie c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2013 CF 1221, aux paragraphes 50 à 54, où la Cour a statué que l’analyse du temps écoulé et de la crédibilité aurait dû tenir compte des éléments de preuve attestant de la honte ressentie par les victimes de violence conjugale et du fait que cette honte est souvent un obstacle qui empêche les personnes survivantes d’un traumatisme de demander de l’aide.
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R. c. Seaboyer;
R. c. Gayme, [1991] 2 RCS 577, au paragraphe 153 (la juge L’Heureux-Dubé, dissidente en partie);
R. c. Goldfinch, 2019 CSC 38, au paragraphe 2. Voir aussi Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Handbook on effective prosecution responses to violence against women and girls, New York, 2014, p. 31,
https://www.unodc.org/documents/justice-and-prisonreform/ Handbook_on_effective_prosecution_responses_to_violence_against_women_and_girls.pdf.
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R. c. A.G., 2000 CSC 17, [2000] 1 RCS 439, au paragraphe 3.
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Dans
Fontenelle c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2011 CF 1155, la Cour reproche à la SPR d’avoir commis une erreur en posant que la demandeure d’asile aurait dû signaler les mauvais traitements subis à ses enseignants, et que ceux-ci auraient dû remarquer les lésions laissées par les agressions (aux paragraphes 57 à 61). Dans la décision
Del Carmen Aguirre
Perez, supra note 4, la Cour conclut que la SPR a déraisonnablement présumé que si un frère avait bel et bien maltraité sa soeur, les parents auraient réagi (aux paragraphes 18 à 25). La Cour juge aussi déraisonnable de présumer que des soeurs discutent forcément entre elles de la violence au sein de leur famille(aux paragraphes 20 à 22).
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Voir notamment X (Re), 2020 CanLII 122645 (SAR), aux paragraphes 27 à 36.
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Seaboyer; supra note 8;
Gayme, supra note 8.
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Voir notamment
Hammed c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2007 CF 197, au paragraphe 11.
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X (Re), 2021 CanLII 140045 (SAR), aux paragraphes 25 à 27.
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Agence de la santé publique du Canada,
Approches tenant compte des traumatismes et de la violence – politiques et pratiques, page mise à jour le 2 février 2020. En ligne :
https://www.canada.ca/fr/sante publique/services/publications/securite et risque pour sante/approches traumatismes violence politiques pratiques.html. Les présentes Directives n’intègrent pas tous les principes énoncés dans le document de l’Agence de la santé publique du Canada, comme celui-ci est rédigé dans le contexte de la santé publique et certains principes ne s’appliquent pas au contexte décisionnel de la CISR.
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Centre pour le traitement de la toxicomanie (Center for Substance Abuse Treatment) (États-Unis). Trauma-Informed Care in Behavioral Health Services [Soins tenant compte des traumatismes subis dans les services de santé comportementale], Rockville (MD) : Administration des services en toxicomanie et en santé mentale (Substance Abuse and Mental Health Services Administration) (États-Unis); 2014. (Treatment Improvement Protocol (TIP) Series [séries du protocole d’amélioration du traitement], no 57.)
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK207201/.
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Randall, Melanie et Haskell, Lori, Trauma-Informed Approaches to Law: Why Restorative Justice Must Understand Trauma and Psychological Coping, dans Dalhousie Law Journal, automne 2013, p. 507, Trauma-Informed Approaches to Law: Why Restorative Justice Must Understand Trauma and Psychological Coping (dal.ca). L’article cite Nina Kammerer et Ruta Mazelis, After the Crisis Initiative: Healing from Trauma after Disasters (rapport de recherche présenté à la réunion du groupe d’experts After the Crisis: Healing from Trauma after Disasters, tenue à Bethesda, MD, les 24 et 25 avril 2006).
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Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Politique du HCR sur la prévention, l’atténuation des risques et la prise en charge en matière de violence basée sur le genre (UNHCR/HCP/2020/01),
https://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/605090944.pdf. 2 octobre 2020, p.7.
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La preuve de traumatisme peut comprendre des descriptions d’expériences, un comportement ou des rapports médicaux. Voir
Niyongira c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 911, aux paragraphes 16 et 17, dans laquelle la Cour a reconnu les répercussions de la torture sur la capacité du demandeur d’asile à participer à la procédure, notamment sa capacité à rendre un témoignage. Voir aussi :
Hillary c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2010 CF 638, au paragraphe 75. Pour voir un exemple de l’approche tenant compte des traumatismes dans la prise de décision à la SAR, voir X (Re), 2021 CanLII 68622 (SAR).
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Jones c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration), 2006 CF 405, au paragraphe 15.
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Les principes tenant compte des traumatismes énoncés par l'Agence de la santé publique du Canada comprennent des principes qui tendent à encourager le choix et la collaboration en donnant à une personne souffrant d'un traumatisme le choix d'accepter ou de refuser un traitement médical. Toutefois, il ne sera pas possible d'offrir le choix de participer, ou non, ni de quelle manière, au processus décisionnel si cela porte atteinte à l'indépendance décisionnelle ou aux droits d'autres personnes participant à la procédure. Voir également
Trauma-Informed Practice Guide [guide sur les pratiques tenant compte des traumatismes], mai 2013
https://cewh.ca/wp-content/uploads/2012/05/2013_TIP-Guide.pdf, accessible sur le site Web de l’Agence de la santé publique du Canada
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Ranjbar, Noshene
et al. « Trauma-Informed Care and Cultural Humility in the Mental Health Care of People from Minoritized Communities » [soins tenant compte des traumatismes subis et humilité culturelle dans les soins de santé mentale pour les personnes faisant partie de communautés issues de minorités].
Focus: The Journal of Lifelong Learning in Psychiatry, vol. 18, no 1, publié en ligne le 24 janvier 2020.
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Voir Haskell et Randall,
L’incidence des traumatismes sur les victimes d’agressions sexuelles d’âge adulte, rapport présenté au ministère de la Justice, en 2019,
https://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/jr/trauma/index.html, p. 23 : « Cette connaissance [de la science de la mémoire et du traumatisme psychologique] est d’une importance cruciale pour les enquêtes sur les agressions sexuelles si une victime est interrogée de façon stressante par exemple, si elle n’est pas traitée avec compassion, si son récit est interrompu, si elle ne reçoit que des doutes sur ce qu’elle rapporte elle ne pourra se rappeler des renseignements emmagasinés dans le cerveau qui pourraient s’avérer essentiels. »
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Voir aussi le
Code de déontologie des commissaires de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (version modifiée du 1er avril 2022) : « 9. Les commissaires doivent faire preuve de courtoisie et de respect pendant les audiences. »
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Par exemple, les questions portant sur les causes de la sont inutiles et propices à ce que le blâme soit rejeté sur la victime. Dans la décision
Chavez c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2015 CF 442, au paragraphe 7, la Cour soutient que la SPR a commis une erreur en tirant une conclusion quant à la crédibilité fondée sur la cause des agressions, et qu’elle « est passée bien près de blâmer la victime, plutôt que l’agresseur, pour les agressions qu’elle avait subies ».
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Olah c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 401, au paragraphe 38; X (Re), 2019 CanLII 132811 (SAR), au paragraphe 8.
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X (Re), 2018 CanLII 147831 (SAR), au paragraphe 17; X (Re), 2019 CanLII 134984 (SAR), aux paragraphes 20 et 21.
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Concernant l’élaboration de politiques, voir notamment Gouvernement du Canada, Femmes et Égalité des genres Canada, Introduction à l’intersectionnalité,
https://femmes-egalite-genres.canada.ca/gbaplus-course-cours-acsplus/fra/mod00/mod00_01_01.html. Concernant le contexte législatif et judiciaire, voir l’article 3.1 de la Loi canadienne sur les droits de la personne et
Turner c. Canada (Procureur général), 2012 CAF 159, au paragraphe 49. Le concept d’intersectionnalité a d’abord été décrit par Kimberlé Crenshaw, voir Demarginalizing the Intersection of Race and Sex: A Black Feminist Critique of Antidiscrimination Doctrine, Feminist Theory and Antiracist Politics, dans University of Chicago Legal Forum, vol. 1989, no 1, art. 8. Voir également
Mabuya c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2013 CF 372, au paragraphe 10.
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La Cour fédérale a insisté sur l’importance de l’analyse intersectionnelle dans l’examen de la demande d’asile d’une femme rom victime de violence entre partenaires intimes (Djubok c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2014 CF 497, aux paragraphes 18 et 19), et d’un Rom homosexuel séropositif (Gorzsas c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2009 CF 458, au paragraphe 36). La Cour a en outre reproché à un agent chargé de l’examen des risques avant renvoi d’avoir omis de faire une évaluation intersectionnelle et cumulée des risques dans le cas d’un demandeur qui prétendait être exposé à un risque de persécution ou de préjudice au Salvador en raison de son profil de personne aux prises avec une maladie mentale grave qui retournait dans son pays après avoir été expulsée pour grande criminalité (Rodriguez Ramos v. Canada (Citizenship and Immigration), 2022 FC 41, aux paragraphes 9 à 21).
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X (Re), 2017 CanLII 147775 (SAR), au paragraphe 71; et X (Re), 2020 CanLII 93691 (SAR), aux paragraphes 10 à 23, pour une analyse de l’intersectionnalité de la et du racisme envers les Noirs.
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Grace Ajele et Jenna McGill, Fonds d’action et d’éducation juridique pour les femmes (FAEJ), L’intersectionnalité dans les cadres législatifs et légaux, Intersectionality in Law and Legal Contexts - LEAF (résumé et partie 5.3 sur le droit de l’immigration et des réfugiés).
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Dans une demande d’asile, les déclarations et les témoignages sous serment sont présumés être vrais, à moins qu’il n’existe une raison valable d’en douter (par exemple, si d’autres conclusions défavorables ont été tirées quant à la crédibilité); voir
Maldonado c. Canada (Ministre de l’Emploi et de l’Immigration), [1980] 2 CF 302 (CA).
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Les services juridiques de la CISR proposent une étude exhaustive de la jurisprudence traitant de l’évaluation de la crédibilité dans le document de référence Évaluation de la crédibilité lors de l’examen des demandes d’asile, publié le 31 décembre 2020,
https://irb-cisr.gc.ca/fr/legales-politique/ressources-juridiques/pages/Credib.aspx.
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Notamment,
Uwejeyah c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 849;
Eije c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 500;
Reyes Ramirez c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 472.
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Okpanachi v. Canada (Citizenship and Immigration), 2022 FC 212, aux paragraphes 23, 26 et 27, citant
Harry c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 85, au paragraphe 34.
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Haskell et
Randall, supra note 17, p. 523.
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Jones, supra note 20, au paragraphe 16 : « D’une façon générale, les trous de mémoire entraînent parfois une conclusion défavorable en matière de crédibilité, mais lorsque la revendicatrice est une victime de violence familiale grave, la Commission doit envisager la possibilité que ces trous de mémoire soient de nature psychologique. »
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Voir Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), Chapter 12 – Trauma and Self-care, dans Manual on Human Rights Monitoring, 2011, p. 6, OHCHR Chapter 12_Trauma and Selfcare. indd p. 4, et le rapport présenté à Justice Canada par Lori Haskell et Melanie Randall, L’incidence des traumatismes sur les victimes d’agressions sexuelles d’âge adulte L’incidence des traumatismes sur les victimes d’agressions sexuelles d’âge adulte (justice.gc.ca).
Voir aussi
Wardi c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2012 CF 1509, aux paragraphes 15 à 19, et
Niyongira c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 911, aux paragraphes 16 et 17.
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Dans la décision
Ahmed c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2012 CF 1494, au paragraphe 14, la Cour fait observer que, si la Commission a le droit de tirer des conclusions défavorables sur la crédibilité, elle doit néanmoins tenir compte du contexte social des demandes d’asile portant sur un risque de persécution fondée sur le sexe. Voir aussi
Odia c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2014 CF 663, au paragraphe 9;
Mirzaee c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 972, aux paragraphes 52 et 53;
Mavangou c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 177, aux paragraphes 48 à 50;
Abdulkadir c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 318, aux paragraphes 73 à 78.
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Valtchev c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration), 2001 CFPI 776, au paragraphe 7; X (Re), 2019 CanLII 76820 (SAR), aux paragraphes 16 et 17.
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Ansar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2011 CF 1152, au paragraphe 17;
Palmo c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 809, au paragraphe 23.
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Les mythes et les stéréotypes « affectent depuis longtemps » l’évaluation de la crédibilité des plaignants dans les procès pour agression sexuelle au criminel. Voir
R. c. Find, 2001 CSC 32, aux paragraphes 101 à 103, où la Cour fait observer que « [l]eur omniprésence ainsi que la subtilité de leur influence font naître le risque que, tant dans l’esprit des juges que dans celui des jurés, les victimes d’abus sexuels soient blâmées ou injustement discréditées ». Voir aussi
R. v. CMG, 2016 ABQB 368, au paragraphe 60.
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Gouvernement du Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, Instructions et lignes directrices opérationnelles, modifiées le 3 février 2020, Violence : Considérations liées à l’entrevue : « Si certaines personnes présentent des signes de détresse, y compris de l’anxiété, de l’irritabilité, de la nervosité, de l’agitation, de la colère et de l’agressivité, d’autres peuvent facilement être intimidées et avoir de la difficulté à communiquer »,
https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/organisation/publications-guides/bulletins-guides-operationnels/prestation-services/violence/considerations-entrevue.html.
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Valtchev, supra note 40, aux paragraphes 24 et 25. Voir aussi
Rahal c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2012 CF 319, au paragraphe 45.
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Dans certaines cultures, garder la tête basse et éviter le contact visuel sont des signes de respect. Beaucoup de femmes ont grandi en se faisant dire qu’il était très déplacé de regarder une personne dans les yeux et de parler clairement et directement. Il ne faut donc pas interpréter ces attitudes comme indicatives d’un manque de crédibilité. Voir aussi Home Office (Royaume-Uni), Gender Guidelines in Asylum Claims, 10 avril 2018, p. 32,
https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/69970 3/gender-issues-in-the-asylum-claim-v3.pdf.
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Dans la décision
Abdinur c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 880, aux paragraphes 47 à 49, il ressort que la déléguée du ministre n’a pas expliqué ce qu’elle avait perçu comme un « manque de précision » de la part de M. Abdinur, ce que la transcription ne permet d’ailleurs pas d’éclaircir, ni pourquoi son « comportement » pendant l’audience avait miné sa crédibilité. Le juge McHaffie s’exprime ainsi au paragraphe 49 : « […] il ne suffit pas, selon moi, de faire simplement référence au “comportement” d’un témoin, sans indiquer quels aspects de ce comportement ont miné sa crédibilité. Cela ne permet pas à la Cour de tirer une conclusion quant à la question de savoir si l’appréciation du comportement, ou le fait de s’y fier, était raisonnable. Je suis conscient qu’il peut être difficile de définir [TRADUCTION] “comportement” non crédible (l’un des problèmes que présente le fait de s’y fier), mais le simple fait de dire qu’une conclusion relative à la crédibilité repose sur le “comportement”, sans plus, est de peu de valeur. »
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Il existe une idée préconçue et très ancrée selon laquelle une personne ayant survécu à un traumatisme sera submergée par ses émotions si elle doit parler de ce qu’elle a vécu. C’est d’autant plus vrai dans les affaires de violence sexuelle, dans lesquelles on s’attend à ce que les personnes survivantes expriment énormément de détresse et de honte. Voir Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), Chapter 12 – Trauma and Self-care, dans Manual on Human Rights Monitoring, 2011, p. 6, OHCHR Chapter 12_Trauma and Self-care.indd. Voir aussi HCR, Guide des procédures et critères à appliquer pour déterminer le statut de réfugié au regard de la Convention de 1951 et du Protocole de 1967 relatifs au statut des réfugiés, Genève, réédité en février 2019
https://www.unhcr.org/fr/publications/legal/4ad2f7fa383/guideprocedures- criteres-appliquer-determiner-statut-refugie-regard-convention.html . On peut lire également, dans Principes directeurs sur la protection internationale no 1, La persécution liée au genre, à la puce xi du paragraphe 36 : « La crédibilité d’une femme en quête d’asile ne doit pas être affectée par la forme et le degré d’émotion exprimée au cours du récit de ses expériences », CDHNU – Principes directeurs sur la protection internationale no 1, La persécution liée au genre dans le cadre de l’article 1A (2) de la Convention de 1951 et/ou son Protocole de 1967 relatifs au Statut des réfugiés (HCR/GIP/02/01).
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HCR, Manuel du HCR pour la protection des femmes et des filles, janvier 2008, p. 306,
https://www.refworld.org/cgi-bin/texis/vtx/rwmain/opendocpdf.pdf?reldoc=y&docid=4acb39ab2.
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Sy c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration), 2005 CF 379, aux paragraphes 14 à 16.
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Alinéas 170h) (SPR); 171a.3) (SAR); 173d) (SI) et 175c) (SAI) de la
Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR).
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Les services juridiques de la CISR proposent une étude exhaustive de la jurisprudence traitant de l’appréciation de la preuve dans le document de référence Appréciation de la preuve - Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (irb.gc.ca), 31 décembre 2020.
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Luo c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 823, aux paragraphes 18 à 22;
Pazmandi c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 1094, aux paragraphes 25 et 26. Voir aussi
He c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 825.
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Dans la décision Del Carmen Aguirre
Perez, supra note 4, au paragraphe 23, la Cour soutient qu’il « est raisonnable pour une personne de cacher aux autres la violence sexuelle subie ». Voir aussi
Sukhu c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2008 CF 427, au paragraphe 20, où la Cour constate qu’il serait déraisonnable de ne pas croire qu’une personne n’ait pas demandé de rapport médical après une agression sexuelle parce qu’elle ressentait de la honte. Voir aussi
Ibrahim v. Canada (Citizenship and Immigration), 2021 FC 1414, aux paragraphes 30 à 32.
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Voir
Raju c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2013 CF 848.
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Dans la décision
Wu c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2010 CF 1102, la Cour souligne que la Commission ne doit pas trop s’appuyer sur les notes de l’agent étant donné que les circonstances dans lesquelles se déroule l’entrevue donne un témoignage qui est loin d’être idéal. Voir aussi
Varga c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 102, au paragraphe 84, citant
Lumaj c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2012 CF 763, aux paragraphes 65 et 66, où la Cour conclut que la SPR n’a pas fait une évaluation raisonnable de l’hésitation initiale de la demandeure d’asile et du fait qu’elle n’a pas déclaré au point d’entrée qu’elle avait été victime d’un viol.
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Yontem c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2005 CF 41;
Bozsolik c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2012 CF 432; Singh,
Harbhajan c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2008 CF 453;
Jamil c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2006 CF 792. Dans la décision
Cetinkaya c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2012 CF 8, au paragraphe 51, la Cour soutient que la SPR « commet une erreur lorsqu’elle met en doute la crédibilité du demandeur simplement parce que les renseignements qu’il a fournis lors de l’entrevue au point d’entrée ne sont pas détaillés. L’entrevue effectuée au point d’entrée sert à déterminer si une personne peut présenter une demande d’asile. Elle ne fait pas partie de la demande d’asile proprement dite, de sorte qu’on ne devrait pas s’attendre à ce qu’elle contienne tous les détails de celle-ci ». Voir aussi
Hamdar c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration), 2011 CF 382, aux paragraphes 43 à 48, et Jamil, au paragraphe 25.
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Dans la décision
Wu, supra note 55, la Cour souligne que la Commission devrait prendre soin de ne doit pas trop s’appuyer sur les notes de l’agent étant donné que les circonstances dans lesquelles se déroule l’entrevue donne un témoignage sont loin d’être idéales. Voir aussi
Varga, supra note 55, au paragraphe 84, citant
Lumaj, supra note 55, aux paragraphes 65 et 66, où la Cour conclut que la SPR n’a pas fait une évaluation raisonnable de l’hésitation initiale de la demandeure d’asile et du fait qu’elle n’a pas déclaré au point d’entrée qu’elle avait été victime d’un viol.
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Voir
Joseph c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2015 CF 393, aux paragraphes 45 à 48;
Feleke c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2007 CF 539, aux paragraphes 14 à 18;
Atay c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2008 CF 201, aux paragraphes 29 à 32, et
Belahmar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2015 CF 812, aux paragraphes 8 et 9. Voir également
Enam c. Canada (Immigration, Réfugiés et Citoyenneté), 2017 CF 1117, au paragraphe 29; X (Re), 2019 CanLII 127902 (SAR), au paragraphe 27, et les Directives numéro 8 du président : Procédures concernant les personnes vulnérables qui comparaissent devant la CISR,
https://irb-cisr.gc.ca/fr/legales-politique/politiques/Pages/GuideDir08.aspx, qui donnent la liste des renseignements qui devraient figurer dans un rapport d’expert, y compris les mesures d’adaptation proposées et leur raison d’être.
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Min c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration), 2004 CF 1676, aux paragraphes 5 à 9. Voir aussi
Sterling c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 329, aux paragraphes 7 à 12;
N’kuly c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 1121, au paragraphe 64.
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Dans la décision
Joseph, supra note 58, au paragraphe 47, la Cour explique que, s’agissant d’une personne aux prises avec un trouble de stress post-traumatique (TSPT), « […] la SPR a effectué une analyse circulaire et inadéquate par laquelle elle a écarté le diagnostic d’experts sur la base des symptômes associés à ce diagnostic. Ce raisonnement est déraisonnable considérant l’impact que peut avoir le TSPT sévère de la demanderesse sur sa capacité de présenter un témoignage cohérent. »
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Diaz Serrato c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2009 CF 176, aux paragraphes 17 à 25;
Asif c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 1323, au paragraphe 33;
Enam, supra note 58, aux paragraphes 28 et 29.
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Egbesola c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 204, au paragraphe 12, et
Irivbogbe c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 710, au paragraphe 36. Voir aussi
Boyce c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 922, aux paragraphes 52 à 62, dans laquelle la Cour déclare que la jurisprudence est à l’effet qu’un rapport psychologique, s’il ne résulte pas d’un examen indépendant ou clinique, ne peut pas racheter le récit douteux sur lequel il est fondé.
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Okpanachi v. Canada (Citizenship and Immigration), 2022 FC 212, au paragraphe 30.
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L’obligation de présenter une copie de la demande de séparation découle du paragraphe 56(3) des Règles de la Section de la protection des réfugiés et du paragraphe 41(3) des Règles de la Section d’appel des réfugiés. Le pouvoir d’exempter une personne de suivre une règle est octroyé par l’alinéa 70c) des Règles de la Section de la protection des réfugiés et l’alinéa 53c) des Règles de la Section d’appel des réfugiés.
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L’alinéa 166c.1) de la LIPR prévoit l’instruction à huis clos des affaires devant la SI qui mettent en cause un demandeur d’asile.
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Alinéas 166b), c) et c.1) de la LIPR.
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Code de déontologie des commissaires de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada – Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (irb-cisr.gc.ca), au paragraphe 36 : « Les commissaires doivent tenir compte du respect de la vie privée des personnes dans la conduite des procédures et dans la rédaction des décisions, en s’assurant d’y inclure seulement les renseignements personnels nécessaires pour expliquer leur raisonnement. »
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Les services juridiques de la CISR proposent une étude exhaustive de la jurisprudence traitant du processus décisionnel s’appliquant aux demandes d’asile dans le document de référence La jurisprudence sur la définition de réfugié au sens de la Convention et de personne à protéger – Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (irb-cisr.gc.ca), 31 décembre 2021.
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L’article 96 de la LIPR prévoit : « [a] qualité de réfugié au sens de la Convention — le réfugié — la personne qui, craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un groupe social ou de ses opinions politiques […] ».
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Le paragraphe 2(1) de la LIPR définit la Convention sur les réfugiés comme étant « La Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés, signée à Genève le 28 juillet 1951 […] et le protocole afférent signé à New York le 31 janvier 1967 ».
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Dans l’arrêt
Ward, supra note 2, la Cour suprême du Canada établit que le motif de persécution du fait de l’appartenance à un « groupe social » comporte trois catégories : (i) les groupes définis par une caractéristique innée ou immuable; (ii) les groupes dont les membres s’associent volontairement pour des raisons si essentielles à leur dignité humaine qu’ils ne devraient pas être contraints à renoncer à cette association; (iii) les groupes associés par un ancien statut volontaire immuable en raison de sa permanence historique. La Cour ajoute que les personnes craignant d’être persécutées du fait de leur sexe font partie de la première catégorie, soit celle des groupes définis par une caractéristique innée ou immuable. Voir aussi HCR, Principes directeurs sur la protection internationale, La persécution liée au genre dans le cadre de l’article 1A (2) de la Convention de 1951 et/ou son Protocole de 1967 relatifs au Statut des réfugiés, 7 mai 2002 (HCR/GIP/02/01) Rév. 1,
https://www.unhcr.org/publications/legal/3d58ddef4/guidelines-international-protection-1-gender-relatedpersecution- context.html.
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Ambroise c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 62, au paragraphe 26, citant
Dezameau c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2010 CF 559, au paragraphe 29.
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Josile c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2011 CF 39, au paragraphe 21, citant Dezameau, ibid., au paragraphe 24.
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Dezameau, supra note 72, aux paragraphes 31 et 34;
Spencer c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2011 CF 397, aux paragraphes 4 à 6.
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Pardo Quitian c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 846, au paragraphe 54.
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Voir X (Re), 2019 CanLII 113782 (SAR), au paragraphe 21, dans laquelle le tribunal conclut que même si le lien n’est pas établi, le risque prospectif, la capacité d’obtenir la protection de l’État et la capacité de se prévaloir d’une possibilité de refuge intérieur doivent également être analysés dans une optique sexospécifique.
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CISR, Services juridiques, Chapitre 3 : Persécution, dans La jurisprudence sur la définition de réfugié au sens de la Convention et de personne à protéger, 31 décembre 2020,
https://irb-cisr.gc.ca/fr/legales-politique/ressources-juridiques/Pages/RefDef03.aspx.
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Voir notamment Assemblée générale des Nations Unies, Déclaration universelle des droits de l’homme, 10 décembre 1948, 217 A (III),
https://www.refworld.org/docid/3ae6b3712c.html; Assemblée générale des Nations Unies, Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies le 16 décembre 1966, Recueil des Traités, vol. 999, p. 171,
https://www.refworld.org/docid/3ae6b3aa0.html; Assemblée générale des Nations Unies, Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies le 16 décembre 1966, Recueil des Traités, vol. 993, p. 3,
https://www.refworld.org/docid/3ae6b36c0.html; Assemblée générale des Nations Unies, Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, 18 décembre 1979, OHCHR | Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination against Women; Assemblée générale des Nations Unies, Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, 10 décembre 1984, Recueil des Traités, vol. 1465, p. 85,
https://www.refworld.org/docid/3ae6b3a94.html; Assemblée générale des Nations Unies, Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, 20 décembre 1993 (A/RES/48/104),
https://www.refworld.org/docid/3b00f25d2c.html.
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HCR, Guide des procédures et critères à appliquer pour déterminer le statut de réfugié au regard de la Convention de 1951 et du Protocole de 1967 relatifs au statut des réfugiés , Genève, réédité en février 2019, au paragraphe 54.
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HCR, ibid., au paragraphe 55;
Gorzsas, supra note 29, aux paragraphes 36 à 40;
Krishan c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1203, aux paragraphes 18, 28 et 29, et X (Re), 2020 CanLII 24189 (SAR), aux paragraphes 8 à 14.
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Juric-Civro c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 1044, aux paragraphes 21 et 22, citant
Kadhm c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration), 1998 CanLII 7257 (CF).
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Voir
Garces Canga c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 749, au paragraphe 52, citant
Olah c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2017 CF 921, au paragraphe 14;
Iqbal c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 170, au paragraphe 43.
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Dezameau, supra note 72, au paragraphe 26.
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Fathi-Rad c. Canada (Secrétaire d’État), [1994] ACF 506, au paragraphe 9, où la Cour fédérale statue que le traitement réservé à la demandeure d’asile pour ses infractions banales au code vestimentaire islamique imposé en Iran était tout à fait disproportionné par rapport à l’objectif de la loi.
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Abu Dakka c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 625, aux paragraphes 23 et 24, citant
Zolfagharkhani c. Canada (Ministre de l’Emploi et de l’Immigration), 1993 CanLII 2971 (CAF), [1993] 3 CF 540.
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De nombreuses publications dans le domaine des sciences sociales décrivent les facteurs de risque associés au degré de danger de la violence récurrente et du risque d’homicide du partenaire. Voir notamment Canadian Domestic Homicide Prevention Initiative, Domestic Homicide in Immigration and Refugee Populations: Culturally-informed Risk and Safety Strategies (Brief 4), février 2018. Voir aussi Barbra Schlifer Commemorative Clinic, Intimate Partner Violence Risk Identification and Assessment Framework in Family Court, septembre 2020,
https://www.schliferclinic.com/wp-content/uploads/2020/12/Risk-Assessment-Tool-_-IPV.pdf.
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A.B. c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 373, aux paragraphes 8 et 9;
Frejuste c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2009 CF 586, aux paragraphes 30 à 37; et
Bastien c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2008 CF 982, aux paragraphes 9 à 14.
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Sandesh Sivakumaran, Lost in Translation: UN Responses to Sexual Violence Against Men and Boys in Situations of Armed Conflict, dans International Review of the Red Cross, vol. 92, no 877, mars 2010,
https://international-review.icrc.org/sites/default/files/irrc-877-sivakumaran.pdf.
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Dans la décision
Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration) c. Olah, 2002 CFPI 595, au paragraphe 6, la Cour souligne que la preuve pertinente permettant de trancher la question de la protection de l’État n’est pas la réticence subjective du revendicateur, mais la preuve documentaire et sa situation personnelle. Voir aussi
Camacho c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2007 CF 830, au paragraphe 10, pour un exposé sur la réticence subjective, et
Kambiri c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2013 CF 930, au paragraphe 28, où la Cour observe que la demandeure d’asile n’a pas tenté d’obtenir l’aide des programmes de protection des femmes existants.
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ONU Femmes, Quelques faits et chiffres : la violence à l’égard des femmes et des filles (mise à jour en mars 2021) : « Moins de 40 pour cent des femmes qui subissent des violences demandent de l’aide sous une forme ou une autre. Dans la majorité des pays disposant de données sur ce sujet, parmi les femmes qui demandent de l’aide, la plupart se tournent vers leur famille ou leurs ami·es, et très peu vont vers des institutions officielles telles que la police et les services de santé. De fait, moins de 10 pour cent de celles qui demandent de l’aide font appel à la police »,
https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/facts-and-figures.
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Voir
Talo c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2012 CF 478, au paragraphe 5. Dans cette décision, il est statué que le fait de ne pas avoir pris en compte le contexte social, culturel, religieux et économique dans l’analyse de la protection de l’État offerte à la demandeure constituait une erreur susceptible de contrôle.
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Par exemple, il peut être plus difficile pour des demandeurs mineurs et racisés de solliciter et d’obtenir la protection de l’État. Voir
Kandha c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 430, au paragraphe 21, où la Cour explique que « la réticence d’un demandeur à chercher à obtenir la protection de l’État doit être évaluée en fonction de son statut de mineur, et du fait que les enfants peuvent être plus réticents à chercher à obtenir de la protection »; et
Cao c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 1393, au paragraphe 17, où la Cour conclut que la SPR aurait dû tenir compte des preuves du racisme de la police à l’égard des personnes d’origine ethnique chinoise.
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Voir
Kauhonina c. Canada (Immigration, Réfugiés et Citoyenneté), 2018 CF 1300, aux paragraphes 17 et 18;
Gonzalez Torres c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2010 CF 234, au paragraphe 41.
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Voir
A.B. c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 1339, aux paragraphes 20 à 24;
Majoros c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2013 CF 421, au paragraphe 12;
Burai c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 966, au paragraphe 25.
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Csoke c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2015 CF 1169;
Hasa c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 270, au paragraphe 7;
Toriz Gilvaja c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2009 CF 598, aux paragraphes 43 à 46;
Brzezinski c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 25, aux paragraphes 19 et 20.
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A.B. c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 1339, au paragraphe 22.
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Aurelien c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2013 CF 707, au paragraphe 16 : « La Cour a souligné à maintes reprises que la force policière est présumée être la principale institution responsable d’assurer la protection et celle qui possède les pouvoirs de contrainte appropriés. Les refuges, les conseillers et les services d’écoute téléphonique peuvent apporter de l’aide, mais ils n’ont ni le mandat ni la capacité de fournir de la protection […] ». Voir aussi
Lakatos c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 864, au paragraphe 68.
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Ambroise, supra note 72, au paragraphe 12;
Thirunavukkarasu c. Canada (Ministre de l’Emploi et de l’Immigration), 1993 CanLII 3011 (CAF), [1994] 1 CF 589.
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Ranganathan c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration), 2000 CanLII 16789 (CAF), [2001] 2 CF 164 aux paragraphes 15 à 17. Voir aussi
Iyere c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 67 aux paragraphes 32 à 35.
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Rivera Benavides c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 810;
Ali c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 93, aux paragraphes 49 et 50.
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Ogundairo c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2017 CF 612, aux paragraphes 22 à 32. Voir aussi X (Re), 2019 CanLII 133734 (SAR), aux paragraphes 26 à 29.
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A.H.A. c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 787, au paragraphe 13.
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Dans la décision
Haastrup c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 141, aux paragraphes 37 à 41, la Cour examine les obstacles liés à la langue, à l’emploi, au logement, à l’éducation et aux services médicaux pouvant empêcher la réinstallation dans les villes proposées comme possibilité de refuge intérieur, et conclut que cette réinstallation serait déraisonnable.
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Calderon c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2010 CF 263, aux paragraphes 17 à 22.
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Il est prévu au paragraphe 26(1) des Règles de la Section de la protection des réfugiés que si « la Section croit, avant le début d’une audience, qu’il est possible que les sections E ou F de l’article premier de la Convention sur les réfugiés s’appliquent à la demande d’asile, la Section, sans délai, en avise par écrit le ministre et lui transmet tout renseignement pertinent ».
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Le moyen de défense de « danger imminent » est établi à l’article 285 du Code criminel :
https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-46/page-42.html.
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L’exclusion n’est pas appropriée si le commissaire est convaincu qu’un demandeur ou un appelant a agi à seule fin de se protéger lui-même ou de protéger un enfant d’un danger imminent. Voir notamment X (Re), 2020 CanLII 121378 (SAR), aux paragraphes 21 à 34. Même si le commissaire n’est pas convaincu que le moyen de défense de danger imminent s’applique, il doit chercher à établir si l’enlèvement d’un enfant par un parent est suffisamment grave pour justifier une exclusion. Voir notamment
A.B. c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 1385, aux paragraphes 62 à 67, où la Cour conclut que la SPR aurait dû tenir compte de l’éventail des peines qui auraient été applicables à l’infraction si elle avait été commise au Canada.
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Convention sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants, R.T. Can. no 35, 1983,
https://www.hcch.net/fr/instruments/conventions/status-table/?cid=24.
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Kovacs c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2005 CF 1473, aux paragraphes 9 et 10 et 37 à 46.
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Murcia Romero c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2006 CF 506, aux paragraphes 13 à 16;
Binyamin c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2008 CF 263, au paragraphe 30; et X (Re), 2019 CanLII 142529 (SAR), aux paragraphes 21 et 27.
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Voir l’article 106 de la LIPR et l’article 11 des Règles de la Section de la protection des réfugiés. Dans la décision
Woldemichael c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 1059, au paragraphe 26, il est soutenu que l’article 106 de la LIPR n’empêche pas la SAR d’infirmer une conclusion de la SPR concernant l’identité du demandeur. La SAR peut aborder les questions touchant à l’identité d’un demandeur et intervenir si la SPR a commis une erreur de droit, une erreur de fait, ou une erreur mixte de fait et de droit.
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L’alinéa 108(1)e) de la LIPR dispose que la protection cesse dès lors que les raisons pour lesquelles une personne a demandé l’asile n’existent plus. Cela dit, il est prévu au paragraphe 108(4) que l’alinéa 108(1)e) « ne s’applique pas si le demandeur prouve qu’il y a des raisons impérieuses, tenant à des persécutions, à la torture ou à des traitements ou peines antérieurs, de refuser de se réclamer de la protection du pays qu’il a quitté ou hors duquel il est demeuré ». Voir
Mwaura c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2015 CF 874, [2016] 1 RCF 542, au paragraphe 26, citant
Suleiman c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration), 2004 CF 1125, [2005] 2 RCF 26, au paragraphe 19.
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El Hraich v. Canada (Citizenship and Immigration), 2022 FC 213, au paragraphe 27.
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Directives numéro 2 du président : Détention, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (irb-cisr.gc.ca) (version modifiée en avril 2021).
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Martha Von Werthern, Katy Robjant et al., The impact of immigration detention on mental health: A systematic review, dans BMC Psychiatry, vol. 18, no 1, 2018, p. 15,
https://www.researchgate.net/publication/329463666_The_impact_of_immigration_detention_on_mental_ health_A_systematic_review. Voir aussi HCDH, Women and Detention, septembre 2014, où on peut lire que même une courte période de détention peut avoir des effets délétères et persistants pour les enfants
https://www.ohchr.org/Documents/Issues/Women/WRGS/OnePagers/Women_and_Detention.pdf. Voir aussi Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Pregnancy and women with children, dans Handbook on Women and Imprisonment, 2nd ed., mars 2014, chap. 1, section 6,
https://www.unodc.org/documents/justice-and-prison-reform/women_and_imprisonment_- _2nd_edition.pdf.
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Susan M. Akram, Millennium Development Goals and the Protection of Displaced and Refugee Women and Girls, dans Laws, vol. 2, 2013, p. 288,
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2460908.
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Par exemple, les vues sur la planification familiale et le fait de connaître l’emploi du conjoint ne sont pas forcément utiles pour établir l’authenticité d’un mariage. Dans la décision
Abdi c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 475, au paragraphe 37, la Cour conclut que si la planification familiale peut faire partie des sujets de discussion courants au sein d’un couple au Canada, le fait de penser que c’est vrai partout dans le monde « manque à la fois de sensibilité culturelle et d’une appréciation de la diversité des relations humaines ». Dans la décision
Graham c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CanLII 84276 (SAI), la Cour juge que l’agent des visas a retenu à tort l’hypothèse de l’inauthenticité du mariage parce que le demandeur semblait mal connaître l’appelante (et notamment ses antécédents médicaux) et qu’ils avaient une bonne différence d’âge.
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Quand ils apprécient les éléments de preuve mis à leur disposition, les commissaires doivent non seulement considérer les efforts du gouvernement pour lutter contre la violence et la discrimination fondées sur le genre, mais également l’efficacité opérationnelle et le caractère adéquat des mesures concrètes qui ont été prises dans le pays de renvoi. Voir
Ramesh c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 778, aux paragraphes 18 à 22.
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Dayal c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 1188, au paragraphe 42.
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Dans le même ordre d’idées, les sous-alinéas 718.2a)(ii) et (iii) du Code criminel prévoient que si l’infraction perpétrée par le délinquant « constitue un mauvais traitement soit de son partenaire intime soit d’un membre de la famille de la victime ou du délinquant » ou « constitue un abus de la confiance de la victime ou un abus d’autorité à son égard », il s’agit de circonstances aggravantes aux fins de la détermination de la peine.
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Kanthasamy c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2015 CSC 61, au paragraphe 35. Voir aussi
Mohammed c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 271, aux paragraphes 38 et 39, où la Cour observe que, suivant la preuve dont disposait l’agent des visas, le déménagement de l’enfant en Éthiopie l’exposerait à « une grave discrimination fondée sur le sexe, à la violence généralise faite aux enfants, à un système d’éducation qui ne lui permettra pas de continuer à apprendre le français et l’anglais, aux nombreuses violations des droits de la personne, au harcèlement sexuel répandu, à la discrimination, à un régime autoritaire qui bafoue la liberté d’expression […] ». Voir aussi
Sultana c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2009 CF 533, au paragraphe 34.
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Penny c. Canada (Sécurité publique et Protection civile), 2020 CanLII 84263 (SAI), aux paragraphes 26 à 28. Voir aussi
Dayal, supra note 119, au paragraphe 37, où la Cour tranche que la SAI a commis une erreur en faisant abstraction dans son appréciation de l’intérêt supérieur des enfants du fait qu’ils avaient été témoins de la violence et n’avaient pas eu de figure paternelle en grandissant (citant
Saidoun c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 1110, aux paragraphes 24 et 25). La Cour ajoute que les enfants subissent les effets négatifs directs de la violence, mais également ceux des séquelles de la violence familiale sur la santé mentale de leurs parents.
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Pour plus de détails, voir The Duluth Model, Power and Control Wheel
https://www.theduluthmodel.org/wheels/. Voir aussi Gouvernement du Canada, Justice Canada, Partie 5.4.3, Violence conjugale coercitive, dominatrice, dans Renforcement de la sécurité : Affaires de violence conjugale faisant intervenir plusieurs systèmes juridiques (en matière de droit pénal, de droit de la famille et de protection de la jeunesse), Perspective du droit de la famille sur la violence conjugale,
https://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/lf-fl/famil/renfo-enhan/p3.html, et Nations Unies, Que sont les violences familiales?, dans COVID-19 Riposte,
https://www.un.org/fr/coronavirus/what-is-domestic-abuse.
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Directives numéro 9 du président : Procédures devant la CISR portant sur l’orientation et les caractères sexuels ainsi que l’identité et l’expression de genre,
Directives numéro 9 : Procédures devant la CISR portant sur l’orientation et les caractères sexuels ainsi que l’identité et l’expression de genre – Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (irb-cisr.gc.ca).
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HCDH, L’intégration d’une perspective fondée sur le genre dans les enquêtes sur les droits de l’homme – Guide pratique (HR/PUB/18/4), 2018, p. 7,
https://www.ohchr.org/sites/default/files/Documents/Publications/IntegratingGenderPerspective_FR.pdf.
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Directives numéro 9 du président, supra note 124.
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Gouvernement du Canada,
Femmes et Égalité des genres Canada, définition de « normes de genre »,
supra note 3.
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Gouvernement du Canada,
Femmes et Égalité des genres Canada, définition de « violence entre partenaires intimes »,
supra note 3.
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Gouvernement du Canada,
Femmes et Égalité des genres Canada, définition de « violence familiale »,
supra note 3.
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