Réponses aux demandes d'information

​​​Les réponses aux demandes d’information (RDI) sont des rapports de recherches sur les conditions dans les pays. Ils font suite à des demandes des décideurs de la CISR.

La base de données contient les RDI en français et anglais archivées depuis sept ans. Les RDI antérieures sont accessibles sur le site Web European Country of Origin Information Network.

Les RDI publiées par la CISR sur son site Web peuvent contenir des documents annexés inaccessibles en raison de problèmes techniques et peuvent inclure des traductions de documents initialement rédigées dans d'autres langues que l'anglais ou le français. Pour obtenir une copie d'un document annexé et/ou une version traduite des documents annexés de RDI, veuillez en faire la demande par courriel.

Avertissement

Avertissement

Les réponses aux demandes d'information (RDI) citent des renseignements qui sont accessibles au public au moment de leur publication et dans les délais fixés pour leur préparation. Une liste de références et d'autres sources consultées figure dans chaque RDI. Les sources citées sont considérées comme les renseignements les plus récents accessibles à la date de publication de la RDI.    

Les RDI n'apportent pas, ni ne prétendent apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile donnée. Elles visent plutôt à appuyer le processus d'octroi de l'asile. Pour obtenir plus de renseignements sur la méthodologie utilisée par la Direction des recherches, cliquez ici.   

C'est aux commissaires indépendants de la CISR (les décideurs) qu'il incombe d'évaluer les renseignements contenus dans les RDI et de décider du poids qui doit leur être accordé après avoir examiné les éléments de preuve et les arguments présentés par les parties.    

Les renseignements présentés dans les RDI reflètent uniquement les points de vue et les perspectives des sources citées et ne reflètent pas nécessairement la position de la CISR ou du gouvernement du Canada.    

2 mars 2021

IRN200459.EF

Iran : information sur la situation des adeptes de l’Erfan Keyhani [Erfan-e Keyhani, Erfan-e Halgheh, Erfan Halgheh, Erfan Halqeh, Erfan-e Halghe] et des membres de leur famille, et le traitement qui leur est réservé par la société et les autorités (2019-mars 2021)

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada

1. Erfan Keyhani
1.1 Aperçu

L’Erfan Keyhani est aussi appelé [traduction] « interuniversalisme » (IEHCF s.d.a; BBC 5 avr. 2020), [traduction] « mysticisme interuniversel » (HRWF Int'l 1er mars 2018, 33), [traduction] « "mysticisme de l’interuniversalisme" », « "faralogie" » (IEHCF s.d.a) et [traduction] « "mysticisme cosmique" » (Doostdar 2018, 16). Alireza Doostdar, professeur adjoint d’études islamiques et d’anthropologie de la religion à l’Université de Chicago (The University of Chicago s.d.), qualifie l’Erfan Keyhani de [traduction] « mouvement spirituel thérapeutique iranien » (Doostdar 2018, 18).

Selon des sources, Mohammad Ali Taheri est le fondateur de l’Erfan Keyhani (Doostdar 2018, 182; HRWF Int’l 1er mars 2018, 33; IEHCF s.d.a).

Dans un rapport sur la liberté de religion et de croyance en 2017, l’organisation Droits de la personne sans frontières international (Human Rights Without Frontiers International - HRWF Int’l) [1] signale que l’Erfan Keyhani [traduction] « compte peut-être jusqu’à 20 000 instructeurs à l’échelle mondiale » et que « [d]es millions de gens ont été exposés aux applications pratiques du mysticisme interuniversel » (HRWF Int’l 1er mars 2018, 33). Selon des notes d’entrevue dans un rapport sur l’Erfan Keyhani publié en mai 2019 par le Service de l’immigration du Danemark (Danish Immigration Service), un ancien membre [2] du comité de coordination de l’Erfan Keyhani dans la ville iranienne de Tabriz a affirmé que [traduction] « [l]es adeptes [de l’Erfan Keyhani] présument que des millions d’Iraniens ont assisté à des cours [d’Erfan Keyhani] », mais il n’y a « pas de données statistiques confirmées » (Danemark mai 2019, 13, 17).

1.2 Croyances

L’ancien membre du comité de coordination de l’Erfan Keyhani cité dans le rapport du Danemark a signalé que l’Erfan Keyhani [traduction] « n’est ni une religion ni une secte religieuse » et « n’a rien à voir avec la religion ou les croyances des gens », et il a ajouté que « tous, peu importe leur religion, peuvent se joindre [à l’Erfan Keyhani] et bénéficier de ses enseignements » (Danemark mai 2019, 13). Selon le site Internet de la Fondation de l’interuniversalisme Erfan Halqeh du Canada (Interuniversalism Erfan Halqeh Canada Foundation - IEHCF), [traduction] « l’interuniversalisme ne comporte aucun dogme particulier et n’impose aucun élément de foi » (IEHCF s.d.a).

Dans le rapport de HRWF Int’l, on peut lire que l’Erfan Keyhani est un [traduction] « mouvement spirituel » qui, selon Mohammad Ali Taheri, « préconise une prise de conscience et des méthodes permettant d’atteindre une conscience interuniverselle, qui sont compatibles avec les enseignements de l’islam » (HRWF Int’l 1er mars 2018, 33). D’après l’ancien membre du comité de coordination de l’Erfan Keyhani, Erfan signifie [traduction] « atteindre l’illumination, l’éveil et la lucidité » concernant « l’existence et l’univers en s’immergeant dans l’amour (Eshgh) » (Danemark mai 2019, 13).

1.2.1 Le faradarmani et la psymentologie

Selon le rapport de HRWF Int’l, l’Erfan Keyhani [traduction] « prône deux approches thérapeutiques complémentaires : le faradarmani, qui met l’accent sur le traitement des maladies physiques, et la psymentologie, qui a recours à une psychologie holistique pour soigner les troubles psychiatriques » (HRWF Int’l 1er mars 2018, 33). L’ancien membre du comité de coordination de l’Erfan Keyhani a affirmé que le faradarmani est considéré comme une subdivision de l’Erfan Keyhani et met l’accent sur la guérison des maladies physiques et [traduction] « psychiques » (« causées par la perturbation des courants affectifs »), tandis que la psymentologie sert à guérir les maladies mentales et « mentosomatiques » (découlant de « complications perceptuelles ») (Danemark mai 2019, 14). Le site Internet de l’IEHCF précise que le faradarmani est une façon de [traduction] « traiter les troubles physiques, mentaux et affectifs à leur source » (IEHCF s.d.b). Le même site Internet souligne que la psymentologie « permet de soigner des problèmes qui n’ont pas de cause physique », y compris les troubles psychologiques (IEHCF s.d.c).

1.3 Structure et adhésion

L’ancien membre du comité de coordination de l’Erfan Keyhani cité dans le rapport du Danemark a affirmé que, [traduction] « [à] l’heure actuelle », les adeptes de l’Erfan Keyhani « ne sont pas intégrés dans une structure organisationnelle officielle », et il a ajouté qu’il y a des centres d’Erfan Keyhani qui mènent des activités au Canada, en Suède, au Royaume-Uni et en Autriche (Danemark mai 2019, 15). La même source a signalé, d’une part, [traduction] « [qu’]aucun de ces centres ne joue le rôle d’administration principale [de l’Erfan Keyhani] à l’extérieur de l’Iran et qu’il n’y a pas de relation hiérarchique entre eux », et d’autre part, que, en plus de ces centres, « il y a plusieurs personnes et groupes non organisés, comme la source elle-même, qui s’adonnent à la sensibilisation et à d’autres activités » (Danemark mai 2019, 15). Alireza Doostdar affirme que, après la condamnation de Mohammad Ali Taheri et de certains de ses disciples, les groupes de l’Erfan Keyhani ont été [traduction] « de plus en plus » en proie à « des querelles internes », car certains « maîtres » se concentraient sur la campagne visant à obtenir la libération de Mohammad Ali Taheri, tandis que d’autres préconisaient la sélection d’un nouveau dirigeant (Doostdar 2018, 183). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d’autres renseignements allant dans le même sens.

Selon l’ancien membre du comité de coordination de l’Erfan Keyhani, avant d’être arrêté en 2010, Mohammad Ali Taheri délivrait les cartes d’adhésion aux adeptes en y inscrivant le nom de la personne et les cours qu’elle avait suivis; toutefois, depuis l’arrestation de Mohammad Ali Taheri en 2010, les cartes sont délivrées par les instructeurs de l’Erfan Keyhani aux adeptes qui suivent des cours (Danemark mai 2019, 15). La même source a ajouté que la délivrance des cartes se fait par les instructeurs individuels étant donné [traduction] « [qu’]il n’y a pas d’organisation officielle chargée de l’autoriser » et que, « [à] l’exception de ces cartes, aucun autre document prouvant l’adhésion ou l’affiliation à [l’Erfan Keyhani] n’est délivré en Iran » (Danemark mai 2019, 15). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d’autres renseignements allant dans le même sens.

1.4 Activités

L’ancien membre du comité de coordination de l’Erfan Keyhani cité dans le rapport du Danemark a affirmé que les adeptes de l’Erfan Keyhani en Iran animent des cours, tiennent des rencontres [traduction] « spontanées » pour discuter de questions spirituelles et mystiques, et participent à des activités caritatives et humanitaires (Danemark mai 2019, 15). La même source a ajouté que des adeptes de l’Erfan Keyhani ont également tenu des manifestations contre l’arrestation de Mohammad Ali Taheri (Danemark mai 2019, 15). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d’autres renseignements allant dans le même sens.

2. Situation des adeptes de l’Erfan Keyhani et traitement qui leur est réservé
2.1 Traitement réservé par la société

L’ancien membre du comité de coordination de l’Erfan Keyhani cité dans le rapport du Danemark a fait observer que le mouvement [traduction] « jouit généralement d’une bonne réputation » au sein de la société iranienne et que, à part certains petits groupes religieux conservateurs qui ont une perception défavorable de l’Erfan Keyhani, « il n’y a pas de discrimination sociale » à l’endroit des adeptes de l’Erfan Keyhani (Danemark mai 2019, 18). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, une représentante de l’IEHCF a affirmé que les adeptes de l’Erfan Keyhani peuvent être classés selon deux groupes : d’une part, les disciples et les adeptes, et d’autre part, les enseignants et les tuteurs (IEHCF 8 févr. 2021). Selon la même source, tant et aussi longtemps que les disciples et adeptes [traduction] « obéissent » aux autorités et « ne les défient pas » après s’être fait prendre en train d’assister à des cours ou de pratiquer l’Erfan Keyhani, ils ne subiront pas de discrimination sociale, de discrimination en matière d’emploi ou de violence (IEHCF 8 févr. 2021). Toutefois, la même source a signalé que les enseignants et les tuteurs et leur famille [traduction] « subissent une forte discrimination dans les domaines de l’emploi et de l’éducation, ainsi que dans de nombreuses autres sphères de leur vie sociale » (IEHCF 8 févr. 2021). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d’autres renseignements allant dans le même sens.

2.2 Traitement réservé par les autorités

La représentante de l’IEHCF a signalé que, en ce qui concerne les disciples et les adeptes, [traduction] « il y a une campagne gouvernementale en cours visant à intimider les membres et à les dissuader d’assister aux cours et de s’adonner aux pratiques » (IEHCF 8 févr. 2021). L’ancien membre du comité de coordination de l’Erfan Keyhani cité dans le rapport du Danemark a déclaré que les autorités iraniennes souhaitent que les disciples de l’Erfan Keyhani cessent de diffuser des [traduction] « interprétations divergentes » du chiisme duodécimain et que, à la place, ils « se servent de leurs cours pour promouvoir l’interprétation de l’islam chiite préconisée par le régime » (Danemark mai 2019, 17). D’après le rapport de HRWF Int’l, [traduction] « le gouvernement de l’Iran cherche à réprimer activement la propagation de l’Erfan-e Halghe, en soutenant que Mohammad Ali Taheri se livre à des "agissements contre la sécurité nationale" et est coupable de "corruption sur terre" » (HRWF Int'l 1er mars 2018, 33). Dans l’International Religious Freedom Report for 2019 publié par le Département d’État des États-Unis, on peut lire que, selon les observations d’ONG, les disciples de l’Erfan Keyhani [traduction] « continuent de faire fréquemment l’objet d’arrestations, de détention, de harcèlement et de surveillance » (É.-U. 10 juin 2020, 21). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, une représentante de l’agence de presse des militants des droits de la personne (Human Rights Activists News Agency - HRANA) [3] a déclaré que [traduction] « de nombreux cas d’arrestations et d’infliction de peines d’emprisonnement à des adeptes de l’Erfan Halgheh ont été signalés » (HRANA 2 févr. 2021). La même source a affirmé que [traduction] « les arrestations de membres de l’Erfan Halgheh et le harcèlement à leur endroit sont en forte diminution » depuis que Mohammad Ali Taheri a quitté l’Iran [4] (HRANA 2 févr. 2021). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d’autres renseignements allant dans le même sens.

La représentante de l’IEHCF a signalé que les enseignants et les tuteurs [traduction] « subissent la pression sociale la plus forte en raison des campagnes de diffamation menées par le gouvernement pour dissuader la population de s’adonner aux activités de l’Erfan Halqeh » (IEHCF 8 févr. 2021). La même source a déclaré que [traduction] « [d]e nombreux [enseignants et adeptes] actifs » de l’Erfan Keyhani se sont vu infliger de « longues » peines d’emprisonnement et de « lourdes » amendes (IEHCF 8 févr. 2021). La représentante de l’IEHCF a également expliqué que les enseignants de l’Erfan Keyhani [traduction] « subissent de fortes pressions [de la part] des systèmes policier et judiciaire » et s’exposent à des interrogatoires sous la torture s’ils se font prendre (IEHCF 8 févr. 2021). Selon l’ancien membre du comité de coordination de l’Erfan Keyhani, [traduction] « [c]e sont surtout les personnes les plus actives » au sein de l’Erfan Keyhani, y compris les instructeurs, qui sont « pris pour cible » par les autorités iraniennes (Danemark mai 2019, 17). La même source déclare que, [traduction] « [g]énéralement, l’ampleur de la persécution subie par les disciples [de l’Erfan Keyhani] dépend de [leur] niveau d’activité et de la mesure dans laquelle ils mènent leurs activités de façon ouverte et visible »; il ajoute que les adeptes de l’Erfan Keyhani qui ont participé aux manifestations publiques contre l’arrestation de Mohammad Ali Taheri ont « fait l’objet d’arrestations et de harcèlement » (Danemark mai 2019, 17). Toutefois, l’ancien membre du comité de coordination de l’Erfan Keyhani a signalé que, dans certains cas, des gens [traduction] « dans l’ombre », tels que des participants à des cours d’Erfan Keyhani, ont été « arbitrairement arrêtés ou harcelés » par les autorités (Danemark mai 2019, 17).

D’après l’Agence France-Presse (AFP), Mohammad Ali Taheri a été arrêté pour la première fois en 2010 (AFP 23 avr. 2019). La même source signale qu’il a été arrêté de nouveau en mai 2011 et accusé de [version française de l’AFP] « "corruption sur terre", un des chefs d’accusation le plus grave en République islamique d’Iran » (AFP 23 avr. 2019). On peut lire dans le rapport de HRWF Int’l que, en octobre 2011, Mohammad Ali Taheri a été déclaré coupable [traduction] « "[d’]insulte au caractère sacré de l’islam" » et condamné à cinq ans de prison (HRWF Int’l 1er mars 2018, 34). Des sources soulignent que Mohammad Ali Taheri a été condamné à mort en 2015 et en 2017, mais que ces deux peines de mort ont été annulées (AFP 23 avr. 2019; Reuters 18 août 2018). Selon Reuters, la deuxième peine de mort a été annulée en 2018 et remplacée par une peine d’emprisonnement de cinq ans (Reuters 18 août 2018). Des sources signalent que Mohammad Ali Taheri a été libéré en avril 2019, après avoir purgé près de huit ans de prison (AFP 23 avr. 2019; É.-U. 10 juin 2020, 21).

D’après le rapport de HRWF Int’l, des disciples de l’Erfan Keyhani ont été arrêtés [traduction] « à divers moments et endroits » sous divers chefs d’accusation, dont « insulte envers le sacré, corruption sur terre, blasphème, enrichissement illicite et ingérence dans les affaires médicales », et se sont vu infliger des peines allant de deux à cinq ans de prison (HRWF Int'l 1er mars 2018, 35). L’International Religious Freedom Report for 2019 publié par les États-Unis signale que, selon HRANA, les autorités ont arrêté un adepte de l’Erfan Keyhani en février 2019 et l’ont condamné à cinq ans de prison pour [traduction] « "agissements contre la sécurité nationale" » (É.-U. 10 juin 2020, 21). Des sources signalent qu’un adepte de l’Erfan Keyhani a été condamné à 13 ans de prison et à 74 coups de fouet (HRANA 2 févr. 2021; BBC 5 avr. 2020). Selon le rapport mensuel sur les droits de la personne en Iran de BBC Monitoring pour le mois de mars 2020, l’adepte en question a été déclaré coupable de plusieurs chefs d’accusation, dont celui de [traduction] « "propagande" contre le pouvoir établi » (BBC 5 avr. 2020). D’après la représentante de HRANA, un des chefs d’accusation était celui d’agissements [traduction] « "contre la sécurité nationale au moyen de l’administration de la voie [soi-disant] illégale de l’Erfan Halgheh" » (HRANA 2 févr. 2021, crochets dans le texte original).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Notes

[1] L’organisation Droits de la personne sans frontières international (Human Rights Without Frontiers International - HRWF Int’l) est [traduction] « une association à but non lucratif qui cherche à orienter la politique européenne et internationale de manière à renforcer la démocratie, à maintenir la primauté du droit et à protéger les droits de la personne partout dans le monde » (HRWF Int'l s.d.).

[2] La personne interviewée a été active au sein du comité de coordination de l’Erfan Keyhani de 2007 à 2010, date où Mohammad Ali Taheri a été arrêté et où une descente a eu lieu au domicile du membre du comité de coordination (Danemark mai 2019, 13).

[3] L’agence de presse des militants des droits de la personne (Human Rights Activists News Agency - HRANA) est un organe de presse à but non lucratif, mis sur pied par un groupe de militants iraniens des droits de la personne, qui publie [traduction] « des bulletins d’information quotidiens sur les violations des droits de la personne en Iran » (HRANA s.d.).

[4] Selon la Commission des États-Unis sur la liberté religieuse dans le monde (US Commission on International Religious Freedom - USCIRF), Mohammad Ali Taheri est arrivé à Toronto le 8 mars 2020 après avoir obtenu l’asile au Canada (É.-U. 16 avr. 2020).

Références

Agence France-Presse (AFP). 23 avril 2019. « Leader of 'Deviant' Iran Sect Freed After Years in Prison ». [Date de consultation : 15 févr. 2021]

British Broadcasting Corporation (BBC). 5 avril 2020. BBC Monitoring. « Iran Monthly Human Rights Watch: March 2020 ». (Factiva) [Date de consultation : 15 févr. 2021]

Danemark. Mai 2019. Danish Immigration Service. Iran: Erfan-e Halgheh. [Date de consultation : 23 déc. 2020]

Doostdar, Alireza. 2018. The Iranian Metaphysicals: Explorations in Science, Islam, and the Uncanny. Princeton et Woodstock : Princeton University Press. [Date de consultation : 9 févr. 2021]

États-Unis (É.-U.). 10 juin 2020. Department of State. « Iran ». International Religious Freedom Report for 2019. [Date de consultation : 19 janv. 2021]

États-Unis (É.-U.). 16 avril 2020. US Commission on International Religious Freedom (USCIRF). « USCIRF Religious Prisoner of Conscience Mr. Mohammed Ali Taheri Granted Asylum in Canada ». [Date de consultation : 22 févr. 2021]

Human Rights Activists News Agency (HRANA). 2 février 2021. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par une représentante.

Human Rights Activists News Agency (HRANA). S.d. « About Us ». [Date de consultation : 8 févr. 2021]

Human Rights Without Frontiers International (HRWF Int’l). 1er mars 2018. Willy Fautré et Lea Perekrests. Freedom of Religion or Belief World Annual Report: Religious and Belief Communities Under Oppression. [Date de consultation : 23 déc. 2020]

Human Rights Without Frontiers International (HRWF Int’l). S.d. « About Us ». [Date de consultation : 15 févr. 2021]

Interuniversalism Erfan Halqeh Canada Foundation (IEHCF). 8 février 2021. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par une représentante.

Interuniversalism Erfan Halqeh Canada Foundation (IEHCF). S.d.a. « What Is Interuniversalism (Erfan Halqeh)? » [Date de consultation : 15 févr. 2021]

Interuniversalism Erfan Halqeh Canada Foundation (IEHCF). S.d.b. « Faradarmani ». [Date de consultation : 15 févr. 2021]

Interuniversalism Erfan Halqeh Canada Foundation (IEHCF). S.d.c. « Psymentology ». [Date de consultation : 15 févr. 2021]

Reuters. 18 août 2018. « Iranian Spiritual Leader Sentenced for 'Insulting Islam' ». [Date de consultation : 15 févr. 2021]

The University of Chicago. S.d. Divinity School. « Alireza Doostdar ». [Date de consultation : 22 févr. 2021]

Autres sources consultées

Sources orales : Center for Human Rights in Iran; chercheur dans une université de la France qui a écrit au sujet des spiritualités du Nouvel Âge en Iran; Erfan Keyhani (Halgheh) – représentant au Royaume-Uni, représentant aux États-Unis; Foundation for Democracy in Iran; Impact Iran; International Organisation to Preserve Human Rights; Iran Human Rights Documentation Center; Iran Human Rights Monitor; Mission for the Establishment of Human Rights in Iran; professeur adjoint d’études islamiques dans une université du Vermont qui a écrit au sujet du mysticisme en Iran; professeur adjoint d’études islamiques et d’anthropologie de la religion dans une université de l’Illinois qui a écrit un livre sur l’expérimentation métaphysique et l’islam en Iran; professeur adjoint d’histoire dans une université de la Caroline du Sud qui étudie les sciences occultes en Iran; professeur agrégé d’études islamiques dans un séminaire du Connecticut; professeur agrégé d’histoire iranienne et islamique dans une université du Texas; professeur de culture et de société dans une université du Danemark qui étudie le mysticisme et la spiritualité dans l’islam; stagiaire postdoctoral dans une université du Royaume-Uni qui étudie l’occultisme islamique.

Sites Internet, y compris : Al Jazeera; Amnesty International; Australie – Department of Foreign Affairs and Trade; BBC; Bertelsmann Stiftung; Center for Human Rights in Iran; ecoi.net; Erfan Keyhani (Halgheh); États-Unis – Congressional Research Service, Library of Congress; Factiva; Fédération internationale pour les droits humains; Foundation for Democracy in Iran; France –Office français de protection des réfugiés et apatrides; The Guardian; Human Rights Watch; Impact Iran; International Organisation to Preserve Human Rights; Iran Human Rights; Iran Human Rights Documentation Center; Iran Human Rights Monitor; IranWire; Middle East Institute; Minority Rights Group International; Mission for the Establishment of Human Rights in Iran; Nations Unies – Conseil des droits de l’homme, Haut-Commissariat aux droits de l’homme, Refworld; The New York Times; Norvège – Landinfo; Organisation suisse d’aide aux réfugiés; Radio Farda; Radio Free Europe/Radio Liberty; Royaume-Uni – Home Office; Tehran Times; Union européenne – European Asylum Support Office; Voice of America; The Washington Post; Zamaneh Media.



​​​