Indonésie : information sur la situation des Indonésiens d’origine chinoise, y compris les chrétiens; information sur le traitement qui leur est réservé par la société et les autorités (2012-avril 2015)
1. Aperçu historique
Des sources affirment que, sous le régime Suharto [qui a duré de 1965 à 1998 (Agata 17 févr. 2015)], il était interdit aux Chinois de souche en Indonésie de pratiquer les coutumes chinoises traditionnelles (The Jakarta Post 17 févr. 2015; Time 21 mai 2013). La célébration des fêtes chinoises en public était interdite (ibid.; professeur émérite 18 mars 2015; Agata 17 févr. 2015), de même que l’usage de la langue chinoise (ibid.). Des sources font état d’émeutes du public contre les Chinois à Jakarta en mai 1998 (The Washington Post 18 août 2012; BBC 2 juill. 2014). D’après la BBC, [traduction] « [p]lus de 1 000 personnes auraient trouvé la mort, et un grand nombre de femmes et de jeunes filles d’origine chinoise auraient été violées » au cours de ces émeutes (ibid.). Le Washington Post souligne que la violence de la foule en 1998 est allée jusqu’au viol et au meurtre et qu'elle avait pour origine une [traduction] « profonde crise économique et une lutte enragée pour le pouvoir politique », lesquelles ont amené de nombreux Indonésiens d’origine chinoise à fuir à l’étranger (The Washington Post 18 août 2012).
Des sources signalent que le taux de discrimination à l’endroit des Indonésiens d’origine chinoise a chuté depuis les émeutes de 1998 (professeur adjoint d’études asiatiques 18 mars 2015; professeur émérite 18 mars 2015). Selon le Jakarta Post, un journal de langue anglaise de Jakarta, [traduction] « dans le sillage de la tragédie de 1998, quand les émeutes ont éclaté et qu'elles ont entraîné la mort d’un grand nombre d’Indonésiens d’origine chinoise et la destruction de leurs entreprises, de nombreux règlements discriminatoires ont été abrogés » (The Jakarta Post 17 févr. 2015). Par ailleurs, dans le Time Magazine, on note que [traduction] « [l]es gouvernements successifs ont aboli de façon systématique les lois discriminatoires » (Time 21 mai 2013).
Parmi les modifications législatives qui ont eu une incidence sur les Indonésiens d’origine chinoise depuis 1998, il convient de souligner ce qui suit :
- Le président Abdurrahman Wahid a abrogé une loi interdisant l’expression de la culture et de la religion chinoises (Time 21 mai 2013). Selon la BBC, cette loi interdisait les manifestations culturelles chinoises et l’usage de noms chinois, et le président Wahid l’a abrogée entre 1999 et 2001 (BBC 2 juill. 2014). On précise dans le Time Magazine que la loi a été abrogée par le président Abdurrahman Wahid en 2000 (Time 21 mai 2013).
- Le président Megawati Sukarnoputri a conféré, en 2004, le statut de jour férié au Nouvel An chinois (BBC 2 juill. 2014).
- Le président Susilo Bambang Yudhoyono a entériné la loi sur la citoyenneté (no 12/2006) le 1er août 2006 (professeur adjoint d’études asiatiques 18 mars 2015). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur adjoint d’études asiatiques de l’Université de gestion de Singapour, auteur d’ouvrages sur la diaspora chinoise en Indonésie et, en particulier, sur le traitement qui lui a été réservé au cours de l’histoire, a expliqué que cette loi avait redéfini l’appellation [traduction] « Indonésien asli (indigène) » de sorte qu’elle inclurait dorénavant « tous les citoyens n’ayant jamais adopté une citoyenneté étrangère de leur propre gré », une modification qui a mis fin à la distinction « entre asli et non asli », car « tous les citoyens sont dorénavant égaux aux yeux de la loi » (ibid.).
- La loi no 40 de 2008 sur l’élimination de la discrimination raciale et ethnique (Agata 17 févr. 2015; professeur adjoint d’études asiatiques 18 mars 2015), qui [traduction] « interdit la discrimination fondée sur la race ou les origines ethniques dans les domaines civil, politique, économique, social et culturel », a été adoptée (ibid.).
- Aux termes du règlement de 2014 du président Susilo Bambang Yudhoyono, le mot qui signifie « de souche chinoise » en indonésien (cina) a été remplacé par tionghoa, et celui qui désigne la Chine a été remplacé par tiongkok (BBC 2 juill. 2014). Selon la BBC, cina a [traduction] « une connotation négative pour la plupart des Indonésiens et est souvent associé aux injures racistes » (ibid.).
2. Traitement réservé aux Indonésiens d’origine chinoise
D’après des sources, les Indonésiens d’origine chinoise représentent 1,2 p. 100 de la population en Indonésie (ibid.; É.-U. 22 juin 2014), soit environ 2,8 millions de personnes (BBC 2 juill. 2014). Par ailleurs, le New York Times souligne que les Indonésiens d’origine chinoise représentent un peu plus de 1 p. 100 de la population de l’Indonésie (The New York Times 22 nov. 2014), et Freedom House déclare que ce groupe ethnique représente moins de 3 p. 100 de la population (Freedom House 28 janv. 2015). La BBC signale toutefois que de nombreux Indonésiens [traduction] « hésitent encore à admettre qu’ils sont de souche chinoise, par crainte de discrimination », et cite un homme d’affaires indonésien, anciennement militant, selon qui « la communauté ethnique chinoise en Indonésie pourrait compter jusqu’à 10 millions de personnes » (BBC 2 juill. 2014). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.
2.1 Traitement réservé par la société et les autorités indonésiennes
Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un chercheur universitaire du Centre de recherche sur l’Asie de l’Université Murdoch, à Perth, en Australie, qui a produit des écrits sur le conflit ethnique en Indonésie a déclaré que [traduction] « des cas de discrimination sont régulièrement signalés, surtout à l’endroit des personnes d’origine chinoise de la classe moyenne et de la classe ouvrière, et [que] des opinions racistes envers les Indonésiens de souche chinoise sont fréquemment exprimées, notamment par les politiciens provinciaux et nationaux » (17 mars 2015). Dans le rapport Freedom in the World de 2015, Freedom House explique que [traduction] « [l]es Chinois de souche à qui d’aucuns tiennent rigueur, car ils ont la réputation de posséder la majorité de la richesse du pays, continuent à être victimes de harcèlement » (Freedom House 2015). Selon le chercheur universitaire, l’attitude varie d’une région à l’autre, et, [traduction] « [b]ien que Jakarta […] soit une métropole cosmopolite où règne principalement un climat de tolérance, ce n’est pas forcément le cas ailleurs dans le pays » (17 mars 2015). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le directeur du Mouvement anti-discrimination indonésien (Garakan Perjuangan Anti Diskriminasi - GANDI), une ONG indonésienne qui promeut l’unité nationale et le respect de la qualité, des droits de la personne et de la dignité (s.d.), a déclaré que des groupes et des particuliers indonésiens continuaient d’exprimer de l’animosité contre les Chinois, notamment dans les médias sociaux, mais que cette animosité se manifestait généralement lors d’événements politiques, comme des élections auxquelles des Chinois de souche se portent candidats (23 mars 2015).
Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur émérite de sciences politiques de l’Université d’État de l’Ohio qui se spécialise dans le domaine de la politique et de la société indonésiennes a expliqué que, particulièrement en ce qui concerne l’emploi, [traduction] « les Sino-Indonésiens [Indonésiens d’origine chinoise] dominent l’économie moderne et ne recrutent probablement qu’un nombre symbolique d’Indonésiens indigènes. Inversement, il y a probablement des entreprises indigènes qui préfèrent engager des Indonésiens indigènes plutôt que des Sino-Indonésiens » (professeur émérite 18 mars 2015). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.
En outre, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement précis sur le traitement réservé par les autorités aux Indonésiens d’origine chinoise.
2.2 Actes de violence
Des sources affirment n’avoir été mises au fait d’aucun acte de violence contre des Indonésiens d’origine chinoise depuis 2012 (professeur adjoint d’études asiatiques 18 mars 2015; professeur émérite 18 mars 2015; chercheur universitaire 17 mars 2015). Le directeur du GANDI signale lui aussi que, depuis 2012, [traduction] « la propagande raciste ou les discours haineux à l’endroit des Chinois [n’ont pas] dégénéré en des actes de violence » (directeur 23 mars 2015).
Dans le BTI 2014: Indonesia Country Report [1], Bertelsmann Stiftung, un organisme allemand d’exploitation privée à but non lucratif qui encourage la recherche dans des domaines comme la religion, la santé publique, la démocratie et les échanges culturels internationaux (Bertelsmann Stiftung s.d.), souligne [traduction] « [qu’]il n’y a pas eu de flambée, à grande échelle, de violence ethnique ou religieuse ou de la violence au niveau local [en 2014] » (ibid. 2014, 2).
2.3 Expressions de la culture et de la langue
Au dire du professeur émérite, [traduction] « de nos jours, les Sino-Indonésiens célèbrent toutes leurs fêtes en public, chose qui ne s’était jamais produite durant le long règne de Suharto (1966-1988) » (professeur émérite 18 mars 2015). Selon le Jakarta Post, le Nouvel An chinois est célébré en public en Indonésie (17 févr. 2015). Dans un article de février 2015 publié dans la page en regard de l’éditorial du Jakarka Post, un rédacteur pigiste établi à Bandung a écrit ceci :
[traduction]
déclarer un jour férié pour les festivités de l’Imlek [Nouvel An chinois] place le Nouvel An chinois sur le même pied que les fêtes religieuses. Aucun autre groupe culturel [que les Indonésiens d’origine chinoise] n’a le privilège d’un jour férié pour célébrer son festival spécial, presque tous les autres jours fériés marquant des cérémonies religieuses (Agata 17 févr. 2015).
Selon un article publié dans le Jakarta Post en février 2015, il y a en Indonésie [traduction] « une myriade d’occasions d’apprendre la langue et la culture chinoises » (The Jakarta Post 17 févr. 2015). D’après ce même article, les parents peuvent envoyer leurs enfants dans [traduction] « l’une des nombreuses » écoles offrant des cours de mandarin ou apprendre eux-mêmes le mandarin dans une école de langues (ibid.). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé de renseignements allant dans le même sens.
Des sources signalent aussi que les Indonésiens d’origine chinoise peuvent dorénavant utiliser leur nom chinois s’ils le souhaitent (ibid.; BBC 2 juill. 2014).
2.4 Participation à la vie politique
Selon des sources, les Indonésiens d’origine chinoise peuvent se porter candidats aux élections (ibid.; directeur 23 mars 2015). Des sources signalent que le gouverneur actuel de Jakarta, Basuki Tjahaja Purnama [communément appelé Ahok], est un Indonésien d’origine chinoise (directeur 23 mars 2015; The Jakarta Post 18 févr. 2015; Freedom House 2015). Le New York Times cite le fondateur de Pemilu Asia, une firme indonésienne de collecte de données politiques, qui a déclaré [traduction] « [qu’]avec l’élection directe des chefs de district, des maires et des législateurs à l’échelle provinciale, les Chinois de souche se présentent aux élections et l'emportent; ils gagnent des sièges dans des districts où la population chinoise représente une faible minorité » (The New York Times 22 nov. 2014). On peut lire dans les Country Reports on Human Rights Practices for 2013, publiés par le Département d’État des ÉtatsUnis, [traduction] « [qu’]il n’y a pas de statistiques officielles sur l’origine ethnique des législateurs au sein du DPR [Conseil représentatif du peuple (Dewan Perwakilan Rakyat)]. La composition du cabinet du président Yudhoyono fait état de la diversité ethnique et religieuse du pays » (É.-U. 27 févr. 2014, 20).
D’après les Country Reports 2013, les candidats politiques doivent démontrer leur capacité de lire le Coran en arabe, ce qui [traduction] « entrave de facto l’accès aux instances politiques pour les non-musulmans dans certaines régions du pays » (ibid.). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.
3. Traitement réservé aux Chinois chrétiens par la société et les autorités
Selon des sources, l’État indonésien reconnaît officiellement six religions : l’islam, le protestantisme, le catholicisme, l’hindouisme, le bouddhisme et le confucianisme (Human Rights Watch 2015; Freedom House 2015; The Washington Post 18 août 2012). Il est écrit dans le Washington Post que [traduction] « [p]rès d’un tiers des Chinois de souche en Indonésie seraient chrétiens » (ibid.). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.
En outre, la Direction des recherches a trouvé peu de renseignements sur le traitement que réservent la société et les autorités indonésiennes aux Chinois chrétiens. Selon le professeur émérite, [traduction] « [à] l’occasion, des extrémistes musulmans exercent une certaine violence contre des chrétiens », mais, à son avis, les Indonésiens d’origine chinoise ne sont pas plus ciblés que d'autres par cette violence (professeur émérite 18 mars 2015). Pour sa part, le professeur adjoint d’études asiatiques a expliqué ceci :
[traduction]
Il y a toujours eu une certaine tension entre la minorité chrétienne et la majorité musulmane en Indonésie, mais elle ne vise pas précisément les Chinois chrétiens. De fait, la plupart des Chinois chrétiens appartiennent à la classe moyenne ou supérieure, comparativement aux chrétiens dans la population indigène. Ce niveau social leur a permis de pratiquer leur religion dans le grand confort de bonnes églises. Il y a eu des cas de fermeture d’églises et d’attaques contre des églises dans des régions musulmanes conservatrices, comme Java-Ouest, mais les églises touchées ne sont pas spécifiquement chinoises (18 mars 2015).
Selon Human Rights Watch, les chrétiens d’origine ethnique indéfinie sont parfois victimes de violence en Indonésie (Human Rights Watch 2015). Des sources font état d’une attaque, en mai 2014, sur un groupe de prière chrétien dans une résidence privée de Yogyakarta (ibid.; Freedom House 2015); le propriétaire de la maison et un journaliste couvrant l’attaque ont été blessés (ibid.). Human Rights Watch signale également qu’en juin 2014, des activistes islamistes ont attaqué un immeuble dans le village de Pangukan, à Sleman, dans le Java central, où se déroulait un service pentecôtiste (Human Rights Watch 2015). La même source note que la police a arrêté la personne à la tête de l’attaque, mais qu'elle a aussi porté des accusations au criminel contre le pasteur qui menait le service, pour motif de contravention à l’interdiction de 2012 visant la tenue de services religieux dans des résidences (ibid.).
Des sources signalent que des groupes islamistes comme le Front des défenseurs de l’islam (Front Pembela Islam - FPI) ont la réputation de persécuter les minorités religieuses (professeur adjoint d'études asiatiques 18 mars 2015; É.-U. 28 juill. 2014, 11; Freedom House 2015). Freedom House déclare que [traduction] « des groupes islamistes partisans de la ligne dure, comme le FPI, ont effectué des descentes et [qu'ils ont] procédé à l’application extrajudiciaire de règlements de la charia (loi musulmane), en plus d'exercer des pressions sur les administrations locales pour qu’elles ferment des églises et des mosquées non sunnites » (ibid.). On peut aussi lire dans l'International Religious Freedom Report for 2013, du Département d’État des ÉtatsUnis, que [traduction] « [d]es groupes islamistes violents comme le FPI ont exercé des pressions sur les autorités gouvernementales, soi-disant pour assurer la paix sociale, afin qu’elles restreignent la liberté de culte » (É.-U. 28 juill. 2014, 6). Le professeur adjoint d’études asiatiques a expliqué que le FPI avait la réputation de cibler les minorités, notamment [traduction] « les Chinois, les LGBTQ [gais, lesbiennes, bisexuels, transgenres et allosexuels], les chrétiens, les ahmadis, les chiites, etc., […] au nom de la religion » (professeur adjoint d'études asiatiques 18 mars 2015). La même source a signalé que, souvent, ce groupe menaçait d’attaques un commerce (par exemple un bar ou une boîte de nuit) ou une nouvelle installation (un musée ou une église) si les personnes ne se pliaient pas à sa volonté (ibid.). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.
4. Protection offerte par l’État
Selon le professeur adjoint d’études asiatiques, la loi de 2008 sur l’élimination de la discrimination raciale et ethnique interdit la discrimination au sein de la société indonésienne, mais [traduction] « l’application au niveau local ne suit pas toujours » (18 mars 2015). De même, le chercheur universitaire a expliqué que
[traduction]
les Chinois de souche bénéficient maintenant de la même protection en droit que les autres citoyens indonésiens […] Toutefois, si des actes précis de violence ou de discrimination sont posés par les autorités, c’est une tout autre affaire, qui dépend de nombreux facteurs, comme les rapports entre les personnes en cause, la présence de corruption et le bénéfice politique à en tirer (17 mars 2015).
Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.
Note
[1] L’indice de transformation Bertelsmann Stiftung (Bertelsmann Stiftung’s Transformation Index - BTI) sert à évaluer l’évolution vers la démocratie et l’économie de marché ainsi que la qualité de la direction politique dans 129 pays (Bertelsmann Stiftung 2014, 1).
Références
Agata, Rika. 17 février 2015. « An Imlek Perspective of Chinese-Indonesians ». The Jakarta Post. <http://www.thejakartapost.com/news/2015/02/17/an-imlek-perspective-chinese-indonesians.html> [Date de consultation : 17 mars 2015]
Bertelsmann Stiftung. 2014. BTI 2014: Indonesia Country Report. <http://www.bti-project.org/uploads/tx_itao_download/BTI_2014_Indonesia.pdf> [Date de consultation : 17 mars 2015]
_____. S.d. « The Beliefs Behind Our Work ». <https://www.bertelsmann-stiftung.de/en/about-us/what-motivates-us/our-principles/> [Date de consultation : 17 mars 2015]
British Broadcasting Corporation (BBC). 2 juillet 2014. Christine Franciska. « New Voting Power of Chinese Indonesians ». <http://www.bbc.com/news/world-asia-27991754> [Date de consultation : 17 mars 2015]
Chercheur universitaire, Asia Research Centre, Murdoch University, Australie. 17 mars 2015. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.
Directeur, The Indonesian Anti Discrimination Movement (GANDI). 23 mars 2015. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.
États Unis (É.U.). 28 juillet 2014. Department of State. « Indonésie ». International Religious Freedom Report for 2013. <http://www.state.gov/documents/organization/222345.pdf> [Date de consultation : 17 mars 2015]
_____. 22 juin 2014. Central Intelligence Agency. « Indonesia ». The World Factbook. <https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/id.html> [Date de consultation : 17 mars 2015]
_____. 27 février 2014. Department of State. « Indonesia ». Country Reports on Human Rights Practices for 2013. <http://www.state.gov/documents/organization/220408.pdf> [Date de consultation : 17 mars 2015]
Freedom House. 2015. « Indonesia ». Freedom in the World 2015. <https://freedomhouse.org/sites/default/files/01152015_FIW_2015_final.pdf> [Date de consultation : 17 mars 2015]
Human Rights Watch. 2015. « Indonesia ». World Report 2015: Events of 2014. <http://www.hrw.org/sites/default/files/wr2015_web.pdf> [Date de consultation : 17 mars 2015]
The Indonesian Anti Discrimination Movement (GANDI). S.d. « About GANDI ». <http://www.gandingo.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1&Itemid=2> [Date de consultation : 23 mars 2015]
The Jakarta Post. 18 février 2015. Sylvie Tanaga. « Say No to Minority Thinking ». (Factiva)
_____. 17 février 2015. Aimee Dawis. « The Road Ahead for Diversity ». (Factiva)
The New York Times. 22 novembre 2014. Joe Cochrane. « An Ethnic Chinese Christian, Breaking Barriers in Indonesia ». <http://www.nyTimes.com/2014/11/23/world/asia/an-ethnic-chinese-christian-breaking-barriers-in-indonesia.html?_r=0> [Date de consultation : 17 mars 2015]
Professeur adjoint d’études asiatiques, Singapore Management University. 18 mars 2015. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.
Professeur émérite de sciences politiques, Ohio State University. 18 mars 2015. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.
Time Magazine. 21 mai 2013. Yenni Kwok. « 15 Years After the Fall of Suharto, a Mixed Picture of Indonesia's Minorities ». <http://world.time.com/2013/05/21/15-years-after-the-fall-of-suharto-a-mixed-picture-of-indonesias-minorities/> [Date de consultation : 23 mars 2015]
The Washington Post. 18 août 2012. Andrew Higgins. « In Indonesia, Ethnic Chinese See a New Future ». <http://www.washingtonpost.com/world/asia_pacific/in-indonesia-ethnic-chinese-see-a-new-future/2012/08/18/4befc374-e870-11e1-9739-eef99c5fb285_story.html> [Date de consultation : 17 mars 2015]
Autres sources consultées
Sources orales : Les tentatives faites pour joindre dans les délais voulus les personnes suivantes ont été infructueuses : professeur de politique internationale et d’études stratégiques, Australian National University; professeur de sciences politiques, Northwestern University; professeur de sciences politiques, University of Toronto; professeur de sciences humaines, Leiden University; professeur de sociétés et de politique asiatiques, Murdoch University; professeur d’études historiques et philosophiques, University of Melbourne; professeur d’études sur l’Asie du Sud et du Sud-Est, University of California, Berkeley.
Sites Internet, y compris : Al Jazeera; Amnesty International; Brookings Institution; ecoi.net; Encyclopedia of the World's Minorities; Fondation Asie Pacifique du Canada; Institute for Policy Analysis of Conflict; Institute of Asian Research; Radio Free Asia; Reuters; Setara Institute for Democracy and Peace; The Woodrow Wilson International Center for Scholars.