Réponses aux demandes d'information

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C'est aux commissaires indépendants de la CISR (les décideurs) qu'il incombe d'évaluer les renseignements contenus dans les RDI et de décider du poids qui doit leur être accordé après avoir examiné les éléments de preuve et les arguments présentés par les parties.    

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16 novembre 2011

LBN103846.EF

Liban : information sur le Hezbollah, y compris ses zones d’activité, son engagement sur le plan politique, ses activités militaires, ses méthodes de recrutement, le traitement réservé aux citoyens et la protection offerte par l’État

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

Renseignements généraux

Le Hezbollah [ou Hezballah, Hizbullah, Hizballah, Hizbollah, et Hizb'ullah] signifie [traduction] « Parti de Dieu » (GlobalSecurity.org s.d.; Al Jazeera 12 déc. 2007; IPS 20 juill. 2006). Il s’agit d’un groupe politique musulman chiite [ou chi’ite] qui compte également une aile militante (CFR 15 juill. 2010; Al Jazeera 13 déc. 2007; IPS 20 juill. 2006) et offre des services sociaux à des milliers de chiites au Liban (CFR 15 juill. 2010; Al Jazeera 13 déc. 2007).

Le Hezbollah, dirigé par le cheikh Hassan Nasrallah depuis 1992 (CFR 15 juill. 2010; The Christian Science Monitor 22 nov. 2009), a été créé après l’invasion israélienne du sud du Liban en 1982 (ibid.; CFR 15 juill. 2010; Al Jazeera 13 déc. 2007). On lui attribue la libération du sud du Liban de l’occupation israélienne en 2000 (ibid. 31 oct. 2010; IPS 20 juill. 2006). Des sources mentionnent que le Hezbollah a des liens avec l’Iran et la Syrie (CFR 18 juill. 2006; Al Jazeera 13 déc. 2007). Selon The Christian Science Monitor, après la fin de la guerre civile au Liban en 1990, le Hezbollah était la seule milice autorisée à conserver des armes afin de continuer à résister à l’occupation israélienne du sud du Liban (22 nov. 2009).

D’après GlobalSecurity.org, le Hezbollah a pour but de [traduction] « s’opposer à Israël et à ses alliés » (s.d.). On peut lire dans The Christian Science Monitor que l’un des objectifs du Hezbollah serait l’anéantissement de l’État d’Israël, bien que le Hezbollah ait déclaré que les Palestiniens doivent eux-mêmes mener leur quête de liberté (The Christian Science Monitor 22 nov. 2009). Des médias précisent que même si, historiquement, le Hezbollah souhaitait créer un État islamique au Liban, le groupe est maintenant plus ouvert à la diversité (ibid.; IPS 20 juill. 2006).

Le Hezbollah est considéré comme une organisation terroriste par les gouvernements des États-Unis (CFR 15 juill. 2010; Al Arabiya 24 janv. 2011) et du Canada (Canada 22 déc. 2010). Cependant, Inter Press Service (IPS) souligne que la plupart des [traduction] « communautés arabes et musulmanes » le considèrent comme un « mouvement de résistance légitime » (20 juill. 2006). L’Institute for War & Peace Reporting (IWPR) fait observer que, au Liban, l’appui envers le Hezbollah est divisé, car la population [traduction] « est habituellement soit très élogieuse, soit totalement méprisante » à son endroit (IWPR 25 janv. 2011).

Selon The Christian Science Monitor, le Hezbollah est principalement soutenu par la communauté chiite du Liban, ainsi que par ses alliés politiques au Parlement (ibid.). L’IWPR affirme que des sunnites et des chrétiens soutiennent également le Hezbollah (25 janv. 2011). En 2007, Al Jazeera a affirmé que le soutien dont le Hezbollah bénéficie découle de l’aide qu’il a apportée à certaines familles après [traduction] « l’offensive militaire massive d’Israël » en 2006 (12 déc. 2007). Des sources soulignent que le Hezbollah offre des services sociaux aux chiites au Liban, en leur donnant notamment accès à des écoles, des hôpitaux et des programmes sociaux (Al Jazeera 13 déc. 2007; CFR 15 juill. 2010; IPS 20 juill. 2006).

Zones d’activité

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le président du Centre libanais des droits humains (CLDH), organisation apolitique de défense des droits de la personne qui surveille la situation des droits de la personne au Liban, offre des services de réadaptation aux victimes de torture, et [traduction] « lutte contre les disparitions forcées, l’impunité, la détention arbitraire et le racisme », a affirmé que les zones contrôlées par le Hezbollah se trouvent [traduction] « principalement dans les banlieues sud de Beyrouth, de grandes parties du sud du Liban et la région de la Bekaa » (CLDH 7 oct. 2011). Cependant, il a ajouté que le CLDH ne disposait pas d’une cartographie exhaustive des zones partiellement ou entièrement sous le contrôle du Hezbollah (ibid.).

Le Conseil des relations étrangères (Council on Foreign Relations - CFR), [traduction] « association mutuelle, centre d’études et de recherches et éditeur indépendant et apolitique » sur la politique étrangère des États-Unis et la politique étrangère internationale (CRF s.d.), affirme également que la base du Hezbollah est située dans des [traduction] « régions dominées par les chiites », y compris des parties de Beyrouth, du sud du Liban et la vallée de la Bekaa (ibid. 15 juill. 2010). Selon Jane's Intelligence Review, depuis 2006, le Hezbollah [traduction] « a étendu sa présence et son infrastructure dans tout le pays, du district de la frontière aux montagnes boisées à l’ouest de Hermel, dans le nord de la vallée de la Bekaa » (13 oct. 2011). Toujours selon Jane's Intelligence Review, en 2008, l’aile militaire du Hezbollah avait le [traduction] « plein contrôle » de la région de Qotrani-Ain al-Tineh (13 oct. 2011).

En mai 2008, le gouvernement du Liban a ordonné au Hezbollah de démanteler son réseau de communications (CFR 15 juill. 2010; Al Jazeera 31 oct. 2010; BBC 9 mai 2008). Le Hezbollah et ses alliés ont réagi en se lançant dans une lutte contre leurs opposants politiques et en s’emparant de la partie ouest de Beyrouth (ibid.; Globalpost 25 janv. 2011). D’après The Christian Science Monitor, lorsque le Hezbollah et ses alliés ont [traduction] « brièvement envahi la partie ouest de Beyrouth », cela a donné lieu aux [traduction] « pires affrontements internes depuis la guerre civile, et plus de 100 personnes y ont trouvé la mort » (22 nov. 2009). On peut lire dans The Economist que le Hezbollah a envahi le centre de Beyrouth, ce qui a obligé le gouvernement à accepter un [traduction] « partage du pouvoir » (11 nov. 2010). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement sur la présence du Hezbollah dans l’ouest et le centre de Beyrouth en novembre 2011.

Le président du CLDH a déclaré que [traduction] « les membres ou les alliés du Hezbollah, ainsi qu’un certain nombre de membres d’autres milices, peuvent circuler et potentiellement mener des activités [partout au Liban] » (7 oct. 2011).

Le CFR souligne que selon le service du renseignement des États-Unis, il y a des cellules du Hezbollah en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe et en Afrique (15 juill. 2010). De plus, GlobalSecurity.org mentionne que l’Iran et la Syrie font partie des régions où le Hezbollah est actif (s.d.).

Engagement sur le plan politique

Des médias ont mentionné qu'en 2009, le Hezbollah était à la tête d’une alliance parlementaire constituée principalement de chiites et de chrétiens (Plus News Pakistan 11 nov. 2009; The Christian Science Monitor 22 nov. 2009), mais qui comprenait également des sunnites et des Druzes (ibid.). En janvier 2011, le Hezbollah a démissionné du cabinet de coalition (MRG juill. 2011, 210; Haaretz 12 janv. 2011; Globalpost 25 janv. 2011) et a fait tomber le gouvernement à la suite de conflits concernant le tribunal soutenu par les Nations Unies et chargé d’enquêter sur le meurtre de Rafic Hariri et sur l'implication présumée du Hezbollah (BBC 25 janv. 2011; Haaretz 12 janv. 2011; AP 13 janv. 2011). Le gouvernement était dirigé par le premier ministre Saad Hariri (Haaretz 12 janv. 2011), fils de Rafic Hariri (The Economist 11 nov. 2010; Globalpost 25 janv. 2011) et chef de l’Alliance du 14 mars (The Economist 11 nov. 2010; IWPR 25 janv. 2011).

Selon le système politique libanais, le président du Liban doit être chrétien maronite, le premier ministre doit être sunnite et le président du Parlement doit être chiite (AP 13 janv. 2011; BBC 25 janv. 2011). Le 25 janvier 2011, Najib Mikati, appuyé par 68 députés, a été nommé premier ministre (ibid.; Globalpost 25 janv. 2011). Des médias soulignent que Najib Mikati a été soutenu par le Hezbollah et ses alliés (BBC 25 janv. 2011; AP 3 juill. 2011). Jane's Intelligence Review déclare que le Hezbollah dirige la politique du gouvernement de Najib Mikati et constitue [traduction] « le pouvoir » derrière celui-ci (13 oct. 2011). Selon la BBC, Najib Mikati a affirmé que, même s’il reconnaît être au pouvoir grâce au soutien du Hezbollah, il est indépendant du groupe (25 janv. 2011). Des médias font observer qu’en 2011, les alliés du Hezbollah dominaient le gouvernement (AP 3 juill. 2011; RFE/RL 13 juin 2011). Des sources mentionnent aussi que lorsque Najib Mikati a été nommé premier ministre (IWPR 25 janv. 2011), des manifestations ont été organisées par des milliers de partisans de Saad Hariri (BBC 25 janv. 2011) et de rivaux sunnites qui ont proclamé un [traduction] « jour de rage » et ont accusé le Hezbollah de fomenter un « coup d’État » en faisant tomber le gouvernement et en imposant son candidat comme premier ministre (ibid.; Al Arabiya 24 janv. 2011). D’après la BBC, les sunnites [traduction] « sont vivement préoccupés par le pouvoir politique croissant du Hezbollah » (25 janv. 2011).

Activités militaires

L’Associated Press (AP) affirme que le Hezbollah est la [traduction] « force politique et militaire la plus puissante du Liban » (3 juill. 2011). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le directeur du Centre Carnegie pour le Moyen-Orient (Carnegie Middle East Center) à Beyrouth, se livrant à une évaluation personnelle du Hezbollah, a souligné que le Hezbollah est [traduction] « très influent [et] peut faire ce qu’il veut » (directeur 4 oct. 2011). Jane's Intelligence Review affirme que le Hezbollah est [traduction] « sans doute plus fort maintenant sur les plans militaire et politique qu’il ne l’a jamais été en 30 ans d’existence; pourtant, il fait également face à certains des défis les plus importants de son histoire » (13 oct. 2011). Jane's Intelligence Review mentionne aussi que le Hezbollah est [traduction] « le principal acteur politique et militaire » du Liban (13 oct. 2011).

L’aile militaire du Hezbollah est appelée la Résistance islamique (Jane's Intelligence Review 13 oct. 2011; Al Jazeera 13 déc. 2007). Selon Jane's Intelligence Review, la Résistance islamique est [traduction] « l’une des forces militaires non étatiques les plus formidables du monde » et aurait connu une [traduction] « expansion énorme » depuis la guerre de 2006 entre Israël et le Liban (13 oct. 2011). Le CFR affirme, faisant référence aux estimations du gouvernement des États-Unis, que le Hezbollah compte [traduction] « plusieurs milliers de militants et d'activistes » (CFR 15 juill. 2010). Jane's Intelligence Review explique que le Hezbollah a connu une expansion en ce qui concerne la main-d’œuvre, l’armement, le déploiement, les stratégies et les moyens de communication (13 oct. 2011).

Le CFR déclare que, selon le New York Times, en décembre 2009, le Parlement du Liban a autorisé le Hezbollah à conserver ses armes (CFR 15 juill. 2010). On peut lire dans The Economist que le Hezbollah disposerait d’environ 50 000 roquettes (13 janv. 2011). Jane's Intelligence Review souligne qu’en 2011, durant le soulèvement en Syrie, le transfert d’armes de la Syrie au Liban [traduction] « s’est accru » (13 oct. 2011).

Recrutement par le Hezbollah

Selon le Service de recherche du Congrès (Congressional Research Service - CRS), service qui offre une analyse des politiques et une analyse juridique au Congrès des États-Unis (É.-U. s.d.), [traduction] « [l’] Assemblée du djihad » du Hezbollah est en charge du recrutement (ibid. 3 janv. 2011, 10). Le CRS déclare aussi que les recrues se voient offrir le titre de membres à part entière du Hezbollah à condition qu'ils adhèrent à l’idéologie du groupe (ibid.).

Le directeur du Centre Carnegie pour le Moyen-Orient à Beyrouth a déclaré, à titre personnel, que même si le Hezbollah exerce [traduction] « une influence politique et sociale d’ordre général afin d’encourager les gens à rejoindre ses rangs », il ne « recrute [pas] des membres de force » (directeur 4 oct. 2011). Le président du CLDH a dit que le Centre n’a été informé d’aucun cas de violations des droits des personnes qui ont refusé de devenir membres du Hezbollah (CLDH 5 oct. 2011).

Traitement et protection offerte par l’État

D’après le président du CLDH, [traduction] « le Hezbollah procède à des arrestations, à des enquêtes et à des mises en détention dans un certain nombre de zones qui sont sous son contrôle » (5 oct. 2011). Il a précisé que ces pratiques devraient être considérées comme contraires aux lois du Liban (ibid.). On peut lire dans un rapport rédigé par le CLDH que, parfois, le Hezbollah [traduction] « torture » les détenus soupçonnés de collaborer avec Israël avant de les livrer aux autorités du Liban (CLDH et al. janv. 2011, 25). On peut également lire dans le rapport qu’il est impossible d’évaluer la fréquence des allégations d’actes de torture commis par le Hezbollah (ibid., 29).

Le président du CLDH a aussi expliqué que [traduction] « […] les personnes soupçonnées par le Hezbollah de miner activement la résistance à Israël (les prétendus espions, militants armés, etc.) risquent d’être arbitrairement arrêtés, l’objet d’enquêtes, et possiblement torturés et détenus par le Hezbollah » (5 oct. 2011). La BBC signale que sur les ondes d’Al-Manar Television à Beyrouth, station de télévision gérée par le Hezbollah (CFR 15 juill. 2010; Haaretz 12 janv. 2011), Shaykh Na'im Qasim, le sous-secrétaire général du Hezbollah, a demandé au gouvernement d’exécuter les espions, déclarant que [traduction] « la question des activités d’espionnage d’Israël nécessite une solution radicale, soit d’abord et avant tout l’exécution des personnes qui méritent d’être exécutées. Cela mettrait fin à l’espionnage » (Al-Manar 2 juill. 2010).

Le directeur du Centre Carnegie pour le Moyen-Orient à Beyrouth, se livrant à une évaluation personnelle, a affirmé que, [traduction] « même si le [Hezbollah est] très puissant, généralement, il ne menace pas les personnes ou ne leur nuit pas sur une base individuelle, à moins qu’une personne ne menace sa sécurité, ait commis un acte quelconque contre un de ses membres, etc. » (directeur 4 oct. 2011). Il a également déclaré qu’une personne pouvait craindre le Hezbollah en raison d’un [traduction] « affrontement ou conflit antérieur entre elle et le groupe, ou [avec] un de ses membres » (ibid.). De plus, à son avis, si le Hezbollah en [traduction] « “veut” [à quelqu’un,] aucune protection n’est offerte au Liban » (ibid.). Selon le président du CLDH, [traduction] « l’État du Liban reconnaît implicitement les pratiques du Hezbollah et n’offre aucune protection aux personnes qui craignent d’être victimes de violations commises par le groupe » (CLDH 5 oct. 2011). Il souligne aussi [traduction] « [qu’] il n’existe aucune mesure de protection pour empêcher que les détenus soient torturés ou autrement maltraités par le Hezbollah » (ibid.).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

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Al Jazeera. 31 octobre 2010. Lamis Adoni. « Lebanon Simmers as Hezbollah Braces ». <http://english.aljazeera.net/indepth/2010/10/201010318415152651.html> [Date de consultation : 20 oct. 2011]

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GlobalSecurity.org. S.d. « Hezbollah ». <http://www.globalsecurity.org/security/profiles/hezbollah.htm> [Date de consultation : 20 oct. 2011]

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Inter Press Service (IPS). 20 juillet 2006. Dahr Jamail. « Hezbollah's Transformation ». (Asia Times Online) <http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/HG20Ak02.html> [Date de consultation : 21 oct. 2011]

Jane's Intelligence Review. 13 octobre 2011. Nicholas Blanford. « Three-way Bet - Hizbullah's Strategic Dilemma in Lebanon ». <http://www4.janes.com/subscribe/jir/doc_view.jsp?K2DocKey=/content1/janesdata/mags/jir/history/jir2011/jir11216.htm@current&Prod_ Name=JIR&QueryText=>[Date de consultation : 20 oct. 2011]

Minority Rights Group International (MRG). Juillet 2011. State of the World's Minorities and Indigenous Peoples 2011 - Events of 2010. <http://www.minorityrights.org/10848/state-of-the-worlds-minorities/state-of-the-worlds-minorities-and-indigenous-peoples-2011.html> [Date de consultation : 23 sept. 2011]

Plus News Pakistan. 11 novembre 2009. « Iran: Hariri, Hezbollah Form New Government in Lebanon ». (Factiva)

Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL). 13 juin 2011. « Lebanon Announces New Hezbollah-dominated Government ». (ecoi.net) <http://www.ecoi.net/local_link/161778/265880_en.html> [Date de consultation : 23 sept. 2011]

Autres sources consultées

Sources orales : Les tentatives faites pour joindre un auteur, un journaliste du Daily Star, un professeur de la American University of Beirut, et des représentants d’AlKarama for Human Rights et de l’Institute for War & Peace Reporting ont été infructueuses.

Sites Internet, y compris : Factiva, European Country of Origin Information Network, International Crisis Group, Nations Unies – Refworld, États-Unis – Department of State.



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