Responses to Information Requests

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10 mai 2024

AGO201886.EF

Angola : information sur la situation des Bakongos et le traitement qui leur est réservé par la société et les autorités; leurs activités économiques, y compris au sein de l’économie parallèle; les répercussions de l’opération Transparence (2022-mai 2024)

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada

1. Aperçu

Selon L’aménagement linguistique dans le monde [1], les Bakongos sont un peuple d’ascendance mixte issu de Noirs et de Blancs portugais (2021-12-07). D’après des sources, le peuple bakongo représente 13 p. 100 de la population de l’Angola (É.-U. 2024-02-23; L’aménagement linguistique dans le monde 2021-12-07; MRG s.d.). Au cours d’un entretien avec la Direction des recherches, une professeure agrégée d’histoire de l’Afrique au Collège militaire royal du Canada, qui a étudié l’esclavage en Angola, a déclaré que les Bakongos constituent le troisième groupe ethnique en importance en Angola (2024-04-03). La même source a ajouté que le peuple bakongo habite dans les régions frontalières communes à trois pays, soit l’Angola, la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo (professeure agrégée 2024-04-03).

D’après L’aménagement linguistique dans le monde, les Bakongos parlent le kikongo et sont présents dans le Nord-Ouest de l’Angola (2021-12-07). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un associé de recherche au Centre d’études africaines (African Studies Centre) de l’Université d’Oxford, qui a rédigé des ouvrages sur la politique angolaise, a affirmé que les Bakongos vivent dans les provinces de Cabinda, d’Uíge et de Zaïre au Nord-Ouest du pays (associé de recherche 2024-03-22). Selon la professeure agrégée, les Bakongos sont originaires des provinces du Nord de l’Angola, notamment Cabinda, et vivent maintenant sur l’ensemble du territoire, bien qu’ils habitent encore [traduction] « principalement » dans les provinces du Nord-Ouest (professeure agrégée 2024-04-03).

Selon un rapport du Chr. Michelsen Institute (CMI), un institut de recherche norvégien [traduction] « indépendant » dans le domaine du développement, les Bakongos ont subi « de la discrimination et parfois de la persécution » en raison de « perceptions largement répandues en Angola » voulant qu’ils soient des « "non-Angolais" » ou qu’ils ne soient pas de « "vrais" Angolais » (CMI 2022-03, 5, 16).

1.1 Activités économiques

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d’information sur les activités économiques des Bakongos.

D’après la professeure agrégée, les Bakongos s’adonnent à une variété d’activités économiques (2024-04-03). Selon l’associé de recherche, les Bakongos travaillent [traduction] « [p]rincipalement » dans le domaine du commerce dans les marchés et les centres commerciaux, et « bon nombre » d’entre eux sont sans emploi, « tout comme parmi les autres Angolais » (2024-03-22).

L’organisation Minority Rights Group International (MRG) fait observer que la majorité des habitants de la province de Cabinda sont des Bakongos et que, malgré les [traduction] « énormes » réserves de pétrole, la population de la province demeure « très pauvre, et son développement économique est faible » (s.d.). L’Institut national de la statistique (Instituto Nacional de Estatística – INE) de l’Angola signale que, au cours des trois derniers trimestres de 2019, le taux de chômage national chez les personnes de 15 ans ou plus était estimé à 30,2 p. 100, et qu’il se situait à 39,8 p. 100 dans la province de Cabinda (2020-08, 12, 24, 25). Selon l’Encyclopaedia Britannica, après que le pétrole brut est devenu le principal produit d’exportation de la province de Cabinda, la production locale de bois, d’huile de palme, d’amandes de palmiste, de cacao et de café a diminué (2022-09-02).

2. Traitement réservé par la société

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d’information sur le traitement réservé au peuple bakongo par la société.

D’après l’associé de recherche, les Bakongos, qui sont [traduction] « aussi bien intégrés » dans la société angolaise que d’autres groupes, sont tout de même exposés à la « possibilité » d’être « maltraités » parce que les gens pourraient les « prendre pour » des Congolais (2024-03-22). La même source a ajouté que, [traduction] « [g]énéralement », ce sont les personnes démunies, qu’elles soient « bakongos ou non », qui font l’objet de mauvais traitements de la part des « élites angolaises » (associé de recherche 2024-03-22). La professeure agrégée a déclaré que les Bakongos venus de la RDC et de la République du Congo sont perçus comme des Congolais et qu’il leur arrive d’être [traduction] « maltraités » parce qu’ils font concurrence aux fournisseurs et marchands locaux; toutefois, les Bakongos de l’Angola sont perçus comme des Angolais et ne subissent « aucune discrimination ethnique de la part de la société angolaise » (2024-04-03). La même source a ajouté qu’il est [traduction] « facile de distinguer » les deux groupes par leur accent et leur maîtrise du portugais (professeure agrégée 2024-04-03). Pour des renseignements sur le traitement réservé aux ressortissants congolais et aux personnes d’ascendance congolaise en Angola, veuillez consulter la réponse à la demande d’information ZZZ201409 publiée en mars 2023.

Au cours d’un entretien avec le Portland Press Herald, un journal régional américain qui couvre l’État du Maine, un demandeur d’asile bakongo angolais aux États-Unis, dont les parents avaient quitté l’Angola pour la RDC pendant la guerre civile, a fait remarquer que ceux qui retournent en Angola sont perçus comme des Congolais (2023-06-22). Pendant le même entretien, le demandeur d’asile a mentionné qu’il subissait de la [traduction] « discrimination » en raison de son origine ethnique et que son nom et son accent l’empêchaient de trouver un emploi (Portland Press Herald 2023-06-22).

3. Traitement réservé par les autorités

Selon le rapport du CMI publié en 2022, [traduction] « [c]ertains » Bakongos affirment qu’ils se heurtent à la discrimination quand ils tentent d’accéder à des services tels que le logement, les soins de santé et l’emploi au sein de la fonction publique « au-delà d’un certain niveau » (2022-03, 5). Des sources signalent que le directeur général du Service du renseignement extérieur (Serviço de Inteligência Externa – SIE) est d’origine bakongo (associé de recherche 2024-05-06; Confidence News 2023-04-13).

Dans le rapport du CMI, on peut lire qu’il n’y a pas de cas [traduction] « récents » de violence perpétrée contre des Bakongos par l’État sur le seul fondement de leur appartenance ethnique (2022-03, 5). L’associé de recherche a déclaré qu’il n’était au courant d’aucune situation où une personne aurait obtenu [traduction] « un traitement meilleur ou pire » du fait qu’elle était Bakongo (2024-03-22). La même source a ajouté que le traitement [traduction] « souvent violent » de la part des autorités est fondé sur la classe sociale de la personne, son appartenance à un parti d’opposition ou d’autres facteurs « non ethniques » (associé de recherche 2024-03-22).

D’après l’Indice de transformation de la Fondation Bertelsmann (BTI) de 2024 (Bertelsmann Stiftung's Transformation Index (BTI) 2024), qui [traduction] « examine la transition vers la démocratie et l’économie de marché ainsi que la qualité de la gouvernance dans 137 pays », les membres d’une communauté de « kikongophones sans papiers » dans le Nord du pays sont exposés à « la menace d’une expulsion violente parce qu’ils sont soupçonnés d’être des "immigrants clandestins" » venus de la RDC (2024, 6).

3.1 Situation dans la province de Cabinda

Des sources signalent qu’il y a un conflit armé pour l’indépendance de Cabinda qui oppose les forces de sécurité gouvernementales et le [version française d’Amnesty International] « groupe rebelle » du Front de libération de l’enclave de Cabinda (Frente de Libertação do Enclave de Cabinda – FLEC) (Amnesty International 2022-05-24; Bertelsmann Stiftung 2024, 6). D’après la Fondation Bertelsmann, les forces de sécurité soumettent [traduction] « les militants de la société civile et les sympathisants présumés » du FLEC, ainsi que les membres de leurs familles, à « des perquisitions arbitraires, des détentions illégales et de la torture », « particulièrement » dans l’enclave de Cabinda (Bertelsmann Stiftung 2024, 11).

Dans un article publié par Human Rights Watch (HRW), on peut lire que le gouvernement de l’Angola mène une [traduction] « répression de longue date du militantisme politique et pour les droits de la personne » dans la province de Cabinda, arrêtant et détenant « arbitrairement » « plus d’une centaine de militants » qui appelaient à l’indépendance de la province du reste de l’Angola (2023-05-16). Amnesty International signale que la province de Cabinda [version française d’Amnesty International] « restreint fortement » l’espace civique et qu’elle est la « plus militarisée » du pays (2022-05-24).

D’après la professeure agrégée, les Bakongos représentent la majorité de la population de l’enclave de Cabinda, mais les personnes qui sont prises pour cible par l’État appartiennent au [traduction] « mouvement séparatiste », et le sont en raison de leur opposition à l’État, et non de leur appartenance ethnique (2024-04-03). La même source a ajouté que ces personnes pourraient aussi appartenir à d’autres groupes ethniques et subir [traduction] « violences et persécutions d’État » à cause de leurs « intérêts sécessionnistes » (professeure agrégée 2024-04-03). La professeure agrégée a aussi fait remarquer qu’un Bakongo pourrait être [traduction] « persécuté par l’État » s’il est un immigrant sans papier au pays (2024-04-03).

Selon MRG, les habitants de la province de Cabinda se sentent [traduction] « exploités par le gouvernement central et les compagnies pétrolières étrangères », ce qui alimente la violence qui y persiste (MRG s.d.). De l’avis d’un chercheur de l’institut d’études politiques Sciences Po Bordeaux interviewé par TV5 Monde, les habitants de la province de Cabinda sont mécontents, car ils ne tirent aucun profit du pétrole sur leur territoire (2021-12-24).

4. Opération Transparence

Des sources signalent que le gouvernement de l’Angola a mis sur pied l’opération Transparence pour lutter contre le trafic de diamants et l’immigration sans papier (Global Business Reports 2020-02-26; Crisis24 2019-03-24). Dans un article paru en 2018, l’Agence France-Presse (AFP) a cité les propos du ministre d’État et chef de la sécurité présidentielle responsable de l’opération d’une durée de deux ans, propos selon lesquels l’opération ne reposait pas sur des [traduction] « sentiments xénophobes », mais visait à contrer « l’immigration clandestine et le pillage des ressources naturelles [angolaises] » dans le secteur de l’extraction des diamants (2018-10-20). Selon la professeure agrégée, on ignore si l’opération est toujours en cours (2024-04-03). L’associé de recherche a déclaré que l’opération gouvernementale n’est plus menée [traduction] « d’une manière systématique et officielle » (2024-03-22).

Des sources précisent que l’opération Transparence ciblait les provinces de Lunda Norte (IDEX 2023-01-16; DW 2023-06-10; associé de recherche 2024-03-22) et de Lunda Sul (DW 2023-06-10; associé de recherche 2024-03-22). Dans un article de la Deutsche Welle (DW), un service international de diffusion dont le siège est en Allemagne, il est précisé que l’opération a entraîné la mort de 21 citoyens en 2018 (2023-06-10). Une agence de presse publique de l’Angola, l’Angola Press Agency (ANGOP), signale que, d’après le commandant provincial de la Police nationale dans la province de Lunda Norte, la Police nationale a démantelé 17 sites d’extraction de diamants dans la province et 37 832 immigrants venus de la RDC ont été détenus et rapatriés en 2022 (2023-03-01).

Quant aux Bakongos touchés par l’opération Transparence, selon l’associé de recherche, [traduction] « il s’agit probablement » de ressortissants congolais, et non d’Angolais, car les Angolais qui travaillent dans le secteur de l’extraction des diamants sont « en grande partie des Lunda-Tchokwés » (2024-03-22). La professeure agrégée a signalé que, en plus des immigrants sans papier, l’État cible les gens dans les provinces du Nord qui exploitent des [traduction] « entreprises commerciales de diamants » ou qui travaillent dans les gîtes diamantifères (2024-04-03). La professeure agrégée a fait observer que, bien que les Bakongos n’étaient pas la [traduction] « cible directe » de l’opération Transparence, ils figuraient « souvent parmi [ses] victimes » en raison de leur situation géographique (2024-04-03).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Note

[1] L’aménagement linguistique dans le monde est un site Internet hébergé par la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord (CEFAN) de l’Université Laval; il présente les situations et politiques linguistiques particulières de différents États et territoires à travers le monde (L’aménagement linguistique dans le monde s.d.).

Références

Agence France-Presse (AFP). 2018-10-20. « Angola Says 380,000 Illegal Migrants Exit in Weeks ». [Date de consultation : 2024-04-30]

L’aménagement linguistique dans le monde. 2021-12-07. Jacques Leclerc, Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord (CEFAN), Université Laval. « Angola ». [Date de consultation : 2024-03-11]

L’aménagement linguistique dans le monde. S.d. Jacques Leclerc, Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord (CEFAN), Université Laval. « Page d’accueil ». [Date de consultation : 2024-04-29]

Amnesty International. 2022-05-24. « Angola: Authorities Repress Civil Society Organizations Ahead of Election ». [Date de consultation : 2024-03-19]

Angola. 2020-08. Instituto Nacional de Estatística (INE). Indicadores sobre emprego e desemprego inquérito ao emprego em Angola. Relatório Anual 2019. [Date de consultation : 2024-05-02]

Angola Press Agency (ANGOP). 2023-03-01. « Police Dismantled 17 Diamond Mining Hotbeds Last Year ». [Date de consultation : 2024-04-29]

Associé de recherche, University of Oxford. 2024-05-06. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Associé de recherche, University of Oxford. 2024-03-22. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Bertelsmann Stiftung. 2024. « Angola Country Report.Bertelsmann Stiftung's Transformation Index (BTI) 2024. [Date de consultation : 2024-03-19]

Chr. Michelsen Institute (CMI). 2022-03. Inge Amundsen. Angola: Religion and Repression. CMI Working Paper no 1. [Date de consultation : 2024-03-11]

Crisis24. 2019-03-24. « Angola: Operation Transparency to Expand to Maritime Coast on March 25 ». [Date de consultation : 2024-03-19]

Confidence News. 2023-04-13. « Ascensão do genro de Miala nos negócios tem gerado preocupação na presidência diz AM ». [Date de consultation : 2024-05-07]

Deutsche Welle (DW). 2023-06-10. « UNITA denuncia mais de 130 mortes em protestos em Angola ». [Date de consultation : 2024-03-19]

Encyclopaedia Britannica. 2022-09-02. « Cabinda ». [Date de consultation : 2024-05-02]

États-Unis (É.-U.). 2024-02-23. Central Intelligence Agency (CIA). « Angola ». The World Factbook. [Date de consultation : 2024-03-09]

Global Business Reports. 2020-02-26. « Mining in Angola ». [Date de consultation : 2024-03-19]

Human Rights Watch (HRW). 2023-05-16. « Angola: No Letup in Crackdown on Cabinda Activists ». [Date de consultation : 2024-03-12]

International Diamond Exchange (IDEX). 2023-01-16. John Jeffay. « Angola Seizes 2,000 Diamonds in War on Traffickers ». [Date de consultation : 2024-03-19]

Minority Rights Group International (MRG). S.d. « Bakongo and Cabindans in Angola ». [Date de consultation : 2024-03-11]

Portland Press Herald. 2023-06-22. « These 4 Asylum Seekers Spent Months Sleeping on the Streets of Portland ». [Date de consultation : 2024-04-30]

Professeure agrégée, Collège militaire royal du Canada. 2024-04-03. Entretien avec la Direction des recherches.

TV5 Monde. 2021-12-24. Michel Cahen. « Angola : un conflit oublié ». [Date de consultation : 2024-03-12]

Autres sources consultées

Sources orales : administrateur d’une ONG angolaise de défense des droits de la personne; associé de recherche dans une université allemande spécialiste des questions liées à l’immigration et à l’Angola; directeur de recherche des programmes pour l’Afrique dans un groupe de réflexion au Royaume-Uni; Human Rights Watch; Minority Rights Group International; professeur agrégé dans une université canadienne spécialiste de l’économie politique africaine; professeur dans une université américaine spécialiste de l’histoire de l’Afrique centrale; professeur dans une université américaine spécialiste des études angolaises, de l’histoire de l’Afrique australe et des études des médias africains; professeur dans une université canadienne dont les recherches portent principalement sur l’histoire économique et sociale de l’Afrique moderne; professeur de développement international et d’études mondiales dans une université canadienne dont les recherches portent principalement sur les études africaines; professeur de politique internationale en Afrique dans une université au Royaume-Uni; professeur émérite dans une université canadienne spécialiste de l’histoire africaine.

Sites Internet, y compris : Africa Guide; Al Jazeera; Angola – ambassade à Washington; Australie – Department of Foreign Affairs and Trade; Austrian Red Cross – ecoi.net; BBC; CNN; Commission africaine des droits de l’homme et des peuples; Courrier international; États-Unis – Department of State; Factiva; Fédération internationale pour les droits humains; Friends of Angola; GlobalSecurity.org; Jornal de Angola; Nations Unies – Refworld; The New Humanitarian; Royaume-Uni – Home Office; South African History Online; Voice of America; World Culture Encyclopedia.

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