Responses to Information Requests

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28 avril 2021

LKA200595.EF

Sri Lanka : information sur les médias sri-lankais, y compris leurs liens avec le gouvernement ou les partis de l’opposition (2019-avril 2021)

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada

1. Aperçu de la liberté des médias au Sri Lanka

Des sources signalent que la constitution du Sri Lanka garantit la liberté de la presse (Freedom House 3 mars 2021, sect. D1) ou la liberté d’expression (Australie 4 nov. 2019, paragr. 3.112). D’après des sources, la situation relative à la liberté de la presse [traduction] « s’est améliorée » au Sri Lanka depuis 2015 (Freedom House 3 mars 2021, sect. D1; Australie 4 nov. 2019, paragr. 3.116), à la suite de la défaite de Mahinda Rajapaksa à l’élection présidentielle (Freedom House 3 mars 2021, sect. B3, D1). Selon l’Indice de transformation de la Fondation Bertelsmann (Bertelsmann Stiftung's Transformation Index - BTI) de 2020, qui [traduction] « examine la transition vers la démocratie et l’économie de marché ainsi que la qualité de la gouvernance dans 137 pays » et qui couvre la période allant de février 2017 à janvier 2019, « [l]es médias jouissent d’une liberté qui s’est accrue au cours des dernières années » (Bertelsmann Stiftung 2020, 2, 22). Reporters sans frontières (RSF) a classé le Sri Lanka au 127e rang sur les 180 pays que compte son classement mondial de la liberté de la presse 2020, un recul d’une place par rapport à l’année précédente (RSF 2020). En 2013, le Sri Lanka se situait au 162e rang sur 180 pays (RSF 2020). Dans un rapport sur le pays publié en novembre 2019, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce (Department of Foreign Affairs and Trade - DFAT) de l’Australie souligne que, [traduction] « [m]algré des difficultés persistantes, […] les journalistes peuvent, dans une large mesure, mener leurs activités à l’abri de la surveillance et des représailles »; de plus, même si la pratique de l’autocensure persiste, elle « n’est plus courante » et les journalistes « se sentaient confiants en critiquant ouvertement le gouvernement et les forces de sécurité », y compris dans le Nord et l’Est du pays (Australie 4 nov. 2019, paragr. 3.116).

Toutefois, dans son rapport annuel de 2021, Freedom House écrit que, depuis le retour au pouvoir de la famille Rajapaksa, les médias [traduction] « se montrent plus prudents quand ils expriment des points de vue qui remettent en question les positions gouvernementales » (Freedom House 3 mars 2021, sect. D1). Selon des sources, depuis l’élection de Gotabaya Rajapaksa en novembre 2019, les journalistes pratiquent une [plus grande (Freedom House 14 oct. 2020, sect. B4)] autocensure (Amnesty International 17 févr. 2021, 4-5, 39; Freedom House 14 oct. 2020, sect. B4) [traduction] « concernant les questions politiques » (Freedom House 14 oct. 2020, sect. B4). Dans un rapport sur la liberté de la presse en Asie du Sud couvrant la période de 2019 à 2020, publié par la Fédération internationale des journalistes (FIJ) [1] en mai 2020, on peut lire que, selon certaines informations, l’autocensure est pratiquée à la fois par des médias privés et des médias d’État (FIJ 1er mai 2020, 69).

2. Traitement réservé aux journalistes

Selon le rapport annuel publié en janvier 2021 par Human Rights Watch (HRW), qui porte sur les événements de 2020, des journalistes [traduction] « ont fait l’objet de manoeuvres d’intimidation et de surveillance de la part des forces de sécurité gouvernementales » (HRW 13 janv. 2021, 625). D’après des sources, [[traduction] « [p]lusieurs » (HRW 13 janv. 2021, 627)] journalistes ont signalé avoir reçu des menaces de mort, et [traduction] « quelques-uns » ont fui le pays (HRW 13 janv. 2021, 627; Amnesty International 17 févr. 2021, 38-39) par [traduction] « crainte de représailles » (Amnesty International 17 févr. 2021, 38-39). Selon le rapport du FIJ, [traduction] « il y a eu de nombreux incidents d’interrogatoires, d’actes d’intimidation et d’arrestations de journalistes » et de « [n]ombreux incidents de menaces et d’agressions à l’endroit de journalistes ont été signalés » (FIJ 1er mai 2020, 70). Dans le rapport publié en 2021 par Freedom House, on peut lire que [traduction] « [l]es journalistes couvrant les violations des droits de la personne à l’encontre de membres de groupes ethniques et religieux minoritaires subissent souvent du harcèlement, y compris de la part des autorités » (Freedom House 3 mars 2021, sect. D1). Dans son rapport, le DFAT signale que [traduction] « [c]ertains travailleurs des médias dans le Nord ont informé le DFAT qu’ils faisaient preuve de prudence dans leurs reportages en raison de meurtres et de disparations de journalistes survenus par le passé » (Australie 4 nov. 2019, paragr. 3.116). Le DFAT ajoute que [traduction] « certains » journalistes dans le Nord du Sri Lanka « ont fait état d’une surveillance constante de la part des autorités, notamment la réception d’appels téléphoniques anonymes, particulièrement quand ils couvraient des sujets sensibles » (Australie 4 nov. 2019, paragr. 3.116). D’après le BTI, [traduction] « l’espace pour un libre échange de points de vue semble plus restreint dans certaines régions du Nord, où les forces de sécurité sont présentes en grands nombres. La critique ouverte de l’armée demeure rare » (Bertelsmann Stiftung 2020, 8).

Selon un rapport publié en février 2021 par Amnesty International sur la répression de la dissidence au Sri Lanka de novembre 2019 à janvier 2021, fondé sur des entrevues avec des défenseurs des droits de la personne, des avocats et des journalistes ainsi que sur des reportages et des dossiers, Amnesty International a recensé 13 [traduction] « incidents d’intimidation de journalistes » durant la période à l’étude, y compris « des attaques par des acteurs ne relevant pas de l’État qui appuyaient le parti au pouvoir, des descentes policières dans des bureaux de médias, des sommations par les forces de l’ordre, des campagnes de dénigrement contre des journalistes des médias privés et d’État, et des menaces de mort anonymes » (Amnesty International 17 févr. 2021, 4, 38).

3. Médias au Sri Lanka et leur affiliation politique

Selon le rapport de la FIJ, le secteur des médias au Sri Lanka [traduction] « a toujours été contrôlé par le gouvernement et les propriétaires du secteur privé ayant des liens politiques » (FIJ 1er mai 2020, 68). Des sources signalent que les médias sri-lankais sont divisés (BBC 8 janv. 2019) ou [traduction] « séparés en camps opposés » (FIJ 1er mai 2020, 69) suivant des clivages ethniques et linguistiques (BBC 8 janv. 2019; FIJ 1er mai 2020, 69). D’après Media Ownership Monitor (MOM) Sri Lanka, une base de données des propriétaires de médias d’information au Sri Lanka créée par Verité Research [2] en collaboration avec RSF et financée par le ministère fédéral du développement et de la coopération économiques (Federal Ministry of Economic Development and Cooperation) de l’Allemagne (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 810, 811), [traduction] « il y a plus de 75 publications imprimées quotidiennes et hebdomadaires, 20 chaînes de télévision et 50 stations de radio au Sri Lanka » (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 5). La même source signale que, [traduction] « [b]ien que l’État soit le seul acteur ayant une forte présence dans les quatre types de médias, la concurrence au sein de chaque secteur a permis aux entreprises privées de s’accaparer des parts d’audience » (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 5). Toujours selon MOM, il n’y a pas de restrictions juridiques au Sri Lanka touchant la propriété des médias, si bien que les politiciens peuvent détenir et détiennent effectivement des parts dans les médias (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 5). La même source souligne que [traduction] « [l]es affiliations politiques se manifestent également du fait que l’État assume à la fois le rôle d’agence de réglementation et celui de propriétaire de médias » (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 5).

3.1 Médias appartenant à l’État

Des sources signalent que l’État gère deux chaînes de télévision et des réseaux radiophoniques, ainsi que des journaux en singhalais, en tamoul et en anglais (BBC 8 janv. 2019; Australie 4 nov. 2019, paragr. 3.111). Selon MOM, l’État est propriétaire [traduction] « d’au moins » 30 médias dans les secteurs de la presse, de la télévision, de la radiodiffusion et de la diffusion en ligne (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 804). La même source souligne que l’État supervise l’octroi de licences et la réglementation des médias par l’entremise d’organismes tels que le ministère des Médias de masse (Ministry of Mass Media), le ministère de la Défense (Ministry of Defence) et la Commission de réglementation des télécommunications (Telecommunications Regulatory Commission - TRC) (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 804). D’après le BTI, [traduction] « l’opposition a un accès restreint aux médias appartenant à l’État » (Bertelsmann Stiftung 2020, 7).

Selon des sources, Lake House [aussi connu sous le nom d’Associated Newspapers of Ceylon Limited (ANCL)] appartient à l’État (Sri Lanka 6 juill. 2015; Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 804). D’après son site Internet, Lake House publie des journaux quotidiens et hebdomadaires, y compris le Daily News, un quotidien de langue anglaise, et le Sunday Observer, un hebdomadaire de langue anglaise (Lake House s.d.).

Des sources signalent que la Sri Lanka Rupavahini Corporation (SLRC), un télédiffuseur qui présente des émissions en singhalais, en tamoul et en anglais (SLRC s.d.), et le Independent Television Network Limited (ITN Limited), un télédiffuseur et radiodiffuseur qui présente aussi des émissions en singhalais, en tamoul et en anglais (ITN Limited s.d.), appartiennent tous les deux à l’État sri-lankais (BBC 8 janv. 2019; Sri Lanka 6 juill. 2015; Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 804).

Selon des sources, la Sri Lanka Broadcasting Corporation (SLBC) est un radiodiffuseur qui appartient à l’État sri-lankais (BBC 8 janv. 2019; Sri Lanka 6 juill. 2015; Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 804).

D’après son site Internet, News.lk est la plateforme d’information officielle du gouvernement, gérée par le ministère de l’Information gouvernementale (Department of Government Information), qui publie en singhalais, en tamoul et en anglais (Sri Lanka s.d.).

3.2 Médias privés au Sri Lanka

Dans le rapport publié en novembre 2019 par le DFAT, il est signalé que [traduction] « [d]e nombreux » médias privés, y compris des chaînes de télévision et des stations de radio ainsi que des journaux, des magazines et des sites Internet, diffusent des informations en singhalais, en tamoul et en anglais (Australie 4 nov. 2019, paragr. 3.111). D’après le BTI, qui couvre la période allant de février 2017 à janvier 2019, [traduction] « il y a de l’espace pour l’expression d’une diversité de points de vue » et « les médias n’appartenant pas à l’État sont souvent ouvertement critiques envers le gouvernement » (Bertelsmann Stiftung 2020, 7-8). De même, dans un profil des médias publié en janvier 2019, la BBC fait observer que [traduction] « [l]es médias n’appartenant pas à l’État s’adonnent à des débats politiques et critiquent les politiques gouvernementales » (BBC 8 janv. 2019). Dans le rapport de la FIJ, il est écrit que les médias privés [traduction] « font encore preuve de parti pris suivant les clivages politiques » (FIJ 1er mai 2020, 68).

3.2.1 Médias télévisuels

Selon MOM, à la lumière des données sur l’audience recueillies par le Bureau d’études de marché Kantar Lanka (Kantar Lanka Market Research Bureau - Kantar LMRB) pour l’année 2017, les trois principaux groupes de télédiffuseurs privés sont les suivants : The Capital Maharaja Organisation, qui est propriétaire de Sirasa TV, de Shakthi TV et de TV 1; Power House, qui est propriétaire de Derana TV et d’Ada Derana TV; et la Asia Broadcasting Corporation Private Limited, qui est propriétaire de Hiru TV (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 8).

D’après MOM, les organismes [traduction] « ayant une allégeance politique » détiennent une part d’auditoire de 54,8 p. 100 pour ce qui est des médias télévisuels (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 789). La même source signale que le président de la Asia Broadcasting Corporation Private Limited a un frère, Duminda Silva, qui était autrefois député (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 787).

3.2.2 Presse écrite

Selon MOM, qui se fonde sur les données de Kantar LMRB pour l’année 2017, le lectorat des journaux privés est concentré parmi trois médias : Wijeya Newspapers Limited, Upali Newspapers (Private) Limited et Ceylon Newspapers (Private) Limited (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 10). La même source fait observer que les organismes ayant une allégeance politique détiennent 79,4 p. 100 du lectorat des journaux (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 790).

3.2.2.1 Wijeya Newspapers Limited

D’après MOM, les publications de la Wijeya Newspapers comprennent les suivantes : Irida Lankadeepa, Wijeya, Lankadeepa, Sirikatha, le Daily Mirror et le Sunday Times (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 10, 195). Toujours selon MOM, la Wijeya Newspapers a été fondée en 1979 par Ranjit Sujiva Wijewardene, aussi connu sous le nom de Ranjit Wijewardene (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 450). MOM souligne que le fondateur de l’Upali Newspapers était le cousin de Ranjit, et que le chef du Parti national uni (United National Party - UNP), Ranil Wickremesinghe, est le neveu de Ranjit (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 455).

3.2.2.2 Upali Newspapers (Private) Limited

D’après MOM, les publications de l’Upali Newspapers comprennent les suivantes : Divaina Sunday; Divaina Daily; Vidusara; l’Island, un journal de langue anglaise; et le Sunday Island (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 10, 559, 764). MOM signale que l’Upali Newspapers a été fondée en 1978 par Upali Wijewardene et que, après son décès en 1983, l’entreprise est devenue la propriété de son épouse, Lakmani Ratwatte Welgama (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 559). La même source souligne que la famille Welgama détient 94 p. 100 des parts de l’Upali Newspapers (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 560). Selon MOM, Kumara Welgama, un député, est le frère du directeur général de l’Upali Newspapers; le directeur général est l’époux de Lakmani Ratwatte Welgama (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 787). Dans un article paru en juin 2019, Reuters signale que le journal Divaina est [traduction] « connu pour ses positions nationalistes » (Reuters 6 juin 2019).

3.2.2.3 Ceylon Newspapers (Private) Limited

Selon MOM, la Ceylon Newspapers a été fondée en 2011 et ses publications incluent les suivantes : Mawbima (Sunday); Mawbima Daily; Ceylon Today, un journal de langue anglaise; et Ceylon Today (Sunday) (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 10, 565). MOM signale que la Ceylon Newspapers appartient à la famille Alles et que le détenteur majoritaire, Tiran Alles, est un député du parti de l’Alliance nationale démocratique (Democratic National Alliance - DNA) (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 565).

3.2.3 Médias en ligne

MOM signale [traduction] « [qu’]il est difficile d’établir à qui appartiennent les médias d’information en ligne étant donné qu’il n’existe pas d’obligation légale d’enregistrer les sites Internet auprès du ministère des Finances et des Médias de masse » (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 12). Le Colombo Telegraph et Groundviews font partie des publications qui sont diffusées exclusivement en ligne (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 12).

3.2.3.1 Groundviews

Selon son site Internet, Groundviews [traduction] « est un site de journalisme citoyen dont le siège est au Sri Lanka », qui « a recours à un éventail de genres et de médias pour mettre en lumière des points de vue différents sur la gouvernance, les droits de la personne, les arts et la littérature, la consolidation de la paix, ainsi que d’autres enjeux » (Groundviews s.d.). La même source souligne que Groundviews a été créé dans le cadre du projet Voix pour la réconciliation (Voices of Reconciliation Project), mené par le Centre de politiques alternatives (Centre for Policy Alternatives - CPA) [3] (Groundviews s.d.). De 2010 à 2013, Groundviews a reçu du financement de la Fondation Ford (Ford Foundation) (Groundviews s.d.). Depuis 2013, Groundviews reçoit des fonds de plusieurs sources différentes, y compris Internews, la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, Google Media, la Fondation nationale pour la démocratie, Sri-Lankais sans frontières (Sri Lankans Without Borders - SLWB) et l’ambassade des États-Unis à Colombo (Groundviews s.d.).

3.2.3.2 TamilNet

Sur son site Internet, TamilNet se décrit comme [traduction] « un service de dépêches indépendant sans but lucratif qui diffuse les dernières nouvelles, du point de vue tamoul, sur des questions concernant les Tamouls » au Sri Lanka (TamilNet 9 oct. 2005). La même source signale que TamilNet a été créé en 1995 à titre de liste d’envois électroniques, puis a lancé un service de dépêches Internet en 1997 (TamilNet 9 oct. 2005). D’après le profil des médias de la BBC, TamilNet est un [traduction] « site de nouvelles tamoul dont le siège est aux États-Unis, souvent décrit comme un site Internet favorable aux Tigres tamouls » (BBC 8 janv. 2019).

3.2.3.3 News First

Selon MOM, New First (ou News 1st) est un fournisseur de services de nouvelles de Capital Maharaja Organisation Limited en ligne, à la radio et à la télévision; son site Internet présente de l’information en singhalais, en tamoul et en anglais (Verité Research et RSF 7 déc. 2020, 89).

3.2.3.4 Colombo Telegraph

Sur son site Internet, le Colombo Telegraph se décrit comme [traduction] « un site d’intérêt public » qui couvre « des enjeux sri-lankais », fondé en 2011 et dirigé par un groupe de journalistes en exil (Colombo Telegraph s.d.). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement additionnel.

3.2.3.5 Sri Lanka Mirror

D’après son site Internet, le Sri Lanka Mirror est [traduction] « un site de nouvelles bilingue consacré à la diffusion impartiale des nouvelles de dernière heure au Sri Lanka » (Sri Lanka Mirror s.d.). Sur le site, il est signalé que le Sri Lanka Mirror s’est vu décerner un prix du Président pour les médias 2018 (Sri Lanka Mirror s.d.). Ces prix sont organisés par le ministère des Médias de masse et décernés [traduction] « sous le parrainage » du président et du premier ministre (Sri Lanka 6 avr. 2019). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement additionnel.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Notes

[1] La Fédération internationale des journalistes (FIJ) est une organisation qui représente [version française de la FIJ] « 600 000 professionnels des médias […] dans plus de 140 pays » et qui « promeut l’action collective pour défendre les droits de l’homme, la démocratie et le pluralisme des médias » (FIJ s.d.).

[2] Verité Research est un groupe de réflexion situé à Colombo, au Sri Lanka, qui [traduction] « fournit des analyses stratégiques pour l’Asie dans les domaines de l’économie, de la politique, du droit et des médias » (Verité Research s.d.).

[3] Le Centre de politiques alternatives (Centre for Policy Alternatives - CPA) est une organisation non partisane sise à Colombo qui s’intéresse particulièrement aux politiques publiques et qui milite pour [traduction] « des politiques différentes menant à la résolution pacifique des conflits et à la gouvernance démocratique » (CPA s.d.).

Références

Amnesty International. 17 février 2021. Old Ghosts in New Garb: Sri Lanka's Return to Fear. (ASA 37/3659/2021) [Date de consultation : 29 mars 2021]

Australie. 4 novembre 2019. Department of Foreign Affairs and Trade (DFAT). DFAT Country Information Report: Sri Lanka. [Date de consultation : 25 mars 2021]

Bertelsmann Stiftung. 2020. « Sri Lanka Country Report ». Bertelsmann Stiftung's Transformation Index (BTI) 2020. [Date de consultation : 25 mars 2021]

British Broadcasting Corporation (BBC). 8 janvier 2019. « Sri Lanka Profile - Media ». [Date de consultation : 29 mars 2021]

Centre for Policy Alternatives (CPA). S.d. « About ». [Date de consultation : 16 avr. 2021]

Colombo Telegraph. S.d. « About Us ». [Date de consultation : 26 avr. 2021]

Fédération internationale des journalistes (FIJ). 1er mai 2020. States of Control: COVID, Cuts and Impunity: South Asia Press Freedom Report 2019-2020. [Date de consultation : 26 avr. 2021]

Fédération internationale des journalistes (FIJ). S.d. « About IFJ ». [Date de consultation : 26 avr. 2021]

Freedom House. 3 mars 2021. « Sri Lanka ». Freedom in the World 2021. [Date de consultation : 24 mars 2021]

Freedom House. 14 octobre 2020. « Sri Lanka ». Freedom on the Net 2020. [Date de consultation : 24 mars 2021]

Groundviews. S.d. « About ». [Date de consultation : 15 avr. 2021]

Human Rights Watch (HRW). 13 janvier 2021. « Sri Lanka ». World Report 2021: Events of 2020. [Date de consultation : 15 mars 2021]

Independent Television Network (ITN) Limited. S.d. Home. [Date de consultation : 15 mars 2021]

Lake House. S.d. « Publications ». [Date de consultation : 14 avr. 2021]

Reporters sans frontières (RSF). 2020. « Sri Lanka ». 2020 World Press Freedom Index. [Date de consultation : 13 avr. 2021]

Reuters. 6 juin 2019. Alexandra Ulmer et Omar Rajarathnam. « Unsubstantiated Claims Muslim Doctor Sterilized Women Raise Tensions in Sri Lanka ». [Date de consultation : 27 avr. 2021]

Sri Lanka. 6 avril 2019. Ministry of Mass Media. « Presidential Media Awards - 2018 ». [Date de consultation : 27 avr. 2021]

Sri Lanka. 6 juillet 2015. Ministry of Mass Media. « Institutions Coming Under the Purview of Ministry of Mass Media and Information ». [Date de consultation : 15 avr. 2021]

Sri Lanka. S.d. News.lk. Page d’accueil. [Date de consultation : 19 avr. 2021]

Sri Lanka Mirror. S.d. « About Us ». [Date de consultation : 26 avr. 2021]

Sri Lanka Rupavahini Corporation (SLRC). S.d. « About Us ». [Date de consultation : 15 avr. 2021]

TamilNet. 9 octobre 2005. « TamilNet ». [Date de consultation : 14 avr. 2021]

Verité Research. S.d. « About ». [Date de consultation : 15 mars 2021]

Verité Research et Reporters sans frontières (RSF). 7 décembre 2020. Media Ownership Monitor (MOM). Media Ownership Monitor: Sri Lanka. [Date de consultation : 24 mars 2021]

Autres sources consultées

Sources orales : Free Media Movement of Sri Lanka; Journalists for Democracy in Sri Lanka; South Asia Media Solidarity Network; Sri Lanka – Ministry of Mass Media, Press Institute; Sri Lanka Development Journalist Forum; Sri Lanka Muslim Media Forum; Sri Lanka Working Journalists' Association.

Sites Internet, y compris : Al Jazeera; Asylum Research Centre; Brookings Institution; Committee to Protect Journalists; Council on Foreign Relations; The Diplomat; ecoi.net; The Economic Times; EconomyNext; États-Unis – Library of Congress; Foreign Policy; Free Media Movement; The Guardian; INFORM Human Rights Documentation Centre; International Crisis Group; Journalists for Democracy in Sri Lanka; KPMG International Limited; Law and Society Trust; Nations Unies – Haut-Commissariat aux droits de l’homme, Refworld; The New York Times; Norvège – Landinfo; Organisation suisse d’aide aux réfugiés; Royaume-Uni – Home Office; Seven Media Group; Sri Lanka – Department of Government Information, Press Council, Press Institute; The Washington Post.

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