Colombie : information sur les taux de criminalité à Cartagena, à Medellín et à Santiago de Cali; capacité pour les personnes qui déménagent dans ces villes d'avoir accès aux services municipaux, y compris aux écoles et aux hôpitaux; possibilité pour les nouveaux arrivants dans ces villes de trouver une résidence (janvier 2013-novembre 2013)
1. Taux de criminalité
1.1 Statistiques sur les homicides
Selon un rapport publié par le Centre sur la sécurité et la démocratie (Centro Seguridad y Democracia), un centre d'études et de recherches mis sur pied par l'Université Sergio Arboleda à Bogotá pour analyser les problèmes de sécurité en Colombie (s.d.), 7 380 homicides ont été commis en Colombie de janvier à juillet 2013, ce qui représentait une augmentation de 7 p. 100 par rapport à la même période en 2012 (Centro Seguridad y Democracia 2013, sect. 1). Il y avait eu 6 918 homicides en 2012 (ibid.). Cependant, Colprensa, une agence de presse de Bogotá (Colprensa s.d.), signale que, d'après les dossiers de la police, 8 939 homicides ont été commis en Colombie de janvier à août 2012, et 8 393 homicides ont été commis au cours de la même période en 2013, ce qui représente une diminution de 6 p. 100 (ibid. 11 août 2013). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens que ceux présentés ci-dessus.
Le Centre sur la sécurité et la démocratie fournit des renseignements sur le nombre d'homicides commis au cours des six premiers mois de 2012 et de 2013 :
Ville |
Nombre de cas en 2012 |
Nombre de cas en 2013 |
Variation en pourcentage |
Taux par 100 000 habitants - première moitié de 2012 |
Taux par 100 000 habitants - première moitié de 2013 |
Cali |
834 |
977 |
17 p. 100 |
79 |
92 |
Medellín |
579 |
554 |
-4 p. 100 |
52 |
50 |
Cartagena |
100 |
80 |
-20 p. 100 |
22 |
18 |
(Centro Seguridad y Democracia 2013, sect. 3).
Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur de sciences politiques de l'Université Los Andes à Bogotá qui est spécialiste des conflits armés, des études mondiales et de la violence en Colombie a déclaré que, suivant les normes internationales, Cali arrive au [traduction] « septième rang des villes les plus dangereuses du monde [et] au premier rang des villes les plus dangereuses de Colombie » (professeur 28 nov. 2013). De l'avis du professeur, les taux de criminalité à Cartagena et à Medellín sont [traduction] « élevés » (ibid.). Il a ajouté que, même si les villes de Cartagena, de Cali et de Medellín sont [traduction] « relativement plus sûres [qu'elles] l'étaient il y a 10 ans, [elles] sont considérées comme très dangereuses selon les normes internationales » (ibid.).
1.2 Cali
On peut lire dans un article du 15 novembre 2013 publié par InSight Crime que Cali demeure la [traduction] « plus violente des principales villes de la Colombie » (InSight Crime 15 nov. 2013). InSight Crime est un établissement de recherche indépendant de Medellín qui publie des textes sur la dynamique des conflits et du crime organisé en Amérique latine (ibid. s.d.). On peut également lire dans l'article d'InSight Crime que, d'après le gouvernement, 1 677 meurtres auraient été commis à Cali entre janvier et novembre 2013 et que 205 des victimes étaient mineures (ibid. 15 nov. 2013). Il ressort des Conseils et avertissements pour la Colombie publiés par le gouvernement du Canada [version française du gouvernement du Canada] « [qu'] on a [...] signalé des crimes violents même dans les quartiers aisés » de Cali, ainsi que dans les centres commerciaux (Canada 27 sept. 2013). Il ressort aussi de ce site Internet qu'il y a de [version française du gouvernement du Canada] « fort[s] » taux de criminalité dans certains quartiers de Cali, mais que « des vols et des agressions se produisent même dans les zones les plus sûres » de la ville (ibid.). Parmi les sources qu'elle a consultées concernant les activités criminelles à Cali, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement à ce sujet.
1.3 Cartagena
Selon le Colombia 2012 Crime and Safety Report: Cartagena, du Département d'État des États-Unis,
[traduction]
on compte parmi les types de crime les plus courants [à Cartagena] les vols avec violence, les agressions, les vols, les fraudes par carte de crédit et les cambriolages. Les criminels ont rapidement recours à la violence physique et se servent généralement de couteaux et d'armes à feu pour commettre leurs délits. Le taux de criminalité dans les grands centres touristiques de Centro Histórico, Bocagrande et Castillogrande est considéré comme relativement peu élevé, mais un nombre considérable de menus larcins et d'autres crimes similaires y sont continuellement commis (É.-U. 4 mars 2012, 1-2).
Il est écrit dans El Universal, un journal de Cartagena, que l'insécurité et la violence se sont accrues dans cette ville (10 nov. 2012). Des médias signalent que le nombre de gangs a augmenté à Cartagena (RCN La Radio 7 nov. 2013; El Universal 10 nov. 2012). Il y a environ 80 gangs qui comptent approximativement 1 500 membres ou plus de 1 600 (El Heraldo 27 mai 2013; Noticias RCN 6 oct. 2013) dans les [traduction] « quartiers populaires de Cartagena » (ibid.). RCN La Radio fait aussi remarquer que des meurtres, des actes d'extorsion et des vols liés aux gangs sont maintenant commis dans les secteurs touristiques de la ville (RCN La Radio 7 nov. 2013). El Heraldo, un journal de Barranquilla, souligne que les affrontements entre les gangs touchent les quartiers suivants : Olaya Herrera, El Progreso, Ricaurte, La Puntilla, Rafael Núñez, El Campamento, Torices, Paseo Bolívar, La Candelaria, Fredonia, 9 de Abril, El Zapatero, Nueva Venecia, Nelson Mandela, La Pajarera, Piedra Bolívar, El Pozón, Cartagenita et San Francisco (27 mai 2013). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés concernant les activités criminelles à Cartagena, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement à ce sujet.
1.4 Medellín
Il ressort des Conseils et avertissements pour la Colombie publiés par le gouvernement du Canada qu'il y a un [version française du gouvernement du Canada] « fort » taux de criminalité à Medellín, y compris dans les « zones plus sûres » de la ville (Canada 27 sept. 2013). On peut lire dans un article d'InSight Crime que le nombre d'homicides à Medellín avait diminué de plus de 60 p. 100 en octobre 2013 par rapport à octobre 2012 (InSight Crime 2013). Cependant, on peut également lire dans le même article que
[traduction]
les autorités ont attribué les statistiques favorables aux investissements accrus dans la sécurité et à la coordination entre la police et le gouvernement municipal. Toutefois, l'Institut populaire de formation (Popular Training Institute - IPC), une ONG de Medellín, est d'avis que la récente trêve entre les deux principaux groupes criminels de Medellín, la Oficina de Envigado et les Urabeños, est à l'origine de la diminution de la violence.
Le directeur de l'IPC [...] a souligné que, même si le nombre de meurtres a diminué, il y a eu une augmentation du nombre de disparitions. L'IPC fait aussi remarquer que les activités criminelles comme le microtrafic et les déplacements forcés n'ont pas diminué (ibid.).
Il est écrit dans Semana, revue nationale de la Colombie, que, d'après les statistiques du gouvernement, le nombre d'homicides à Medellín a été plus élevé au cours des premiers mois de 2013 (189 homicides) qu'il l'a été au cours de la même période en 2012 (149 homicides) (Semana 11 mars 2013). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens que ceux présentés ci-dessus.
Au cours d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, le directeur de Corporación Región, une ONG de Medellín qui mène des recherches sur les droits de la personne et qui vise à promouvoir la démocratie et l'inclusion sociale (Corporación Región s.d.), a déclaré qu'à Medellín,
[traduction]
les personnes touchées par les déplacements entre les villes et les déplacements dans d'autres régions du pays habitent des territoires contrôlés par des groupes armés. Même si ces groupes sont parfois différents de ceux qui sont responsables des déplacements initiaux, ils finissent par représenter une menace sérieuse pour les personnes déplacées. Bien que ces groupes armés n'aient aucun pouvoir à l'échelle nationale, il s'agit d'importants gangs criminels qui sont très puissants (25 nov. 2013).
Les Country Reports for 2012, du Département d'État des États-Unis, précisent aussi que [traduction] « des organisations internationales et la société civile se sont dites préoccupées par les déplacements urbains [en Colombie] attribuables à la violence découlant des conflits territoriaux entre les gangs criminels, dont certains avaient des liens avec d'importants groupes de criminels et de narcotrafiquants » (É.-U. 19 avr. 2013, 31). Au dire du directeur, [traduction] « les gangs criminels dominent l'ensemble de la région métropolitaine [de Medellín], à l'exception du quartier El Poblado, où vivent les gens aisés » (Corporación Región 25 nov. 2013). El Mundo, journal de la Colombie, signale également que les gangs criminels ont créé des dizaines de [traduction] « frontières invisibles » à Medellín (El Mundo 27 nov. 2013). Il ajoute qu'en raison de ces frontières invisibles, des centaines de résidants de Medellín sont déplacés, des enfants abandonnent leurs études et des personnes sont tuées (ibid.). El Mundo explique que les gangs établissent des frontières afin de [traduction] « montrer leur pouvoir et leur domination par rapport à un territoire donné » (ibid.). D'après la Société pour la paix et le développement (Corporación para la Paz y el Desarollo), les déplacements forcés causés par les frontières invisibles touchent les secteurs suivants de la ville : les communes 5, 6, 8, 9, 13 et 16, San Cristóbal, Altavista et San Antonio de Prado (ibid.). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement sur les activités criminelles à Medellín.
2. Services gouvernementaux
Le professeur a affirmé qu'il existait des programmes gouvernementaux pour les personnes qui déménageaient à Cartagena, à Cali ou à Medellín (professeur 28 nov. 2013). Ces programmes sont destinés aux personnes déplacées et aux personnes [traduction] « pauvres (à faible revenu) » (ibid.). On peut lire dans le Colombia 2012 Crime and Safety Report: Cartagena, du Département d'État des États-Unis, que, d'après le Haut Commissariat des Nations Unies, plus de 2 millions de personnes [traduction] « ont été déplacées au cours des 15 dernières années; elles ont été contraintes de s'installer dans les régions urbaines pour essayer d'échapper à la violence » (4 mars 2012, 3). De l'avis du professeur,
[traduction]
afin d'obtenir de l'aide pour trouver un logement et une école ou pour avoir accès aux services de santé, les personnes déplacées doivent être enregistrées et reconnues en tant que « déplacés ». Elles doivent s'enregistrer auprès de l'Unité des victimes (Unidad de Víctimas - Unidad para la Atención y Reparación Integral a las Víctimas) à Cali, à Cartagena ou à Medellín. Elles peuvent aussi se présenter à l'un des bureaux de l'ombudsman dans l'une de ces villes, où le personnel les dirigera vers un endroit où elles peuvent s'enregistrer en tant que « déplacés » (professeur 28 nov. 2013).
Le directeur de Corporación Región a également dit qu'à Medellín, les personnes déplacées devaient s'enregistrer auprès du Bureau du procureur général (Procuraduría General de la Nación), du Bureau national de l'ombudsman (Defensoría del Pueblo) ou de l'un des bureaux de l'ombudsman (Personería) afin d'obtenir de l'aide au regard du logement, des services de santé et de l'éducation (Corporación Región 25 nov. 2013). Le directeur a expliqué qu'à Medellín, [traduction] « les demandes d'enregistrement sont examinées et [que], dans la plupart des cas, les demandes de personnes déplacées originaires d'autres régions du pays sont acceptées » (ibid.). Le directeur a ajouté que les demandes de personnes déplacées à l'intérieur de la ville sont rejetées (ibid.). Cependant, il ressort des Country Reports on Human Rights Practices for 2012, du Département d'État des États-Unis, qu'en Colombie,
[traduction]
les personnes déplacées ont attendu longtemps avant d'obtenir une réponse quant à leur demande visant à obtenir le statut de déplacé, initialement en raison des retards dans l'établissement des critères de validation utilisés pour évaluer les demandes, puis en raison de l'important nombre de demandes accumulées sur une période de plusieurs mois au début de l'année. Des organisations internationales et des ONG demeuraient préoccupées par le nombre insuffisant de personnes déplacées qui s'étaient enregistrées et la réaction lente des institutions par rapport aux déplacements. [L'Observatoire des droits de la personne et du déplacement (Consultoría para los Derechos Humanos y el Desplazamiento - CODHES)] a expliqué que le refus du gouvernement d'enregistrer de nombreuses personnes, l'impossibilité d'avoir accès au système d'enregistrement dans certaines régions et la crainte de représailles de la part des groupes armés illégaux constituaient des obstacles à l'enregistrement complet des personnes déplacées. La politique du gouvernement prévoit un processus d'appel pour les personnes dont la demande a été refusée (É.-U. 19 avr. 2013, 30).
Selon le directeur, environ 10 000 personnes sont touchées par les déplacements interurbains à Medellín (Corporación Región 25 nov. 2013). Il a précisé que les personnes enregistrées en tant que [traduction] « déplacés » recevaient approximativement 150 $ US par mois pendant six mois, ce qui n'est « pas suffisant » pour leur permettre de subvenir à leurs besoins (ibid.). Il a ajouté qu'à Medellín par exemple, la situation de l'emploi est très mauvaise et que les personnes déplacées qui arrivent dans cette ville trouvent du travail en tant que [traduction] « vendeurs de rue » (ibid.). El Universal fait état d'un manque de possibilités d'emploi à Cartagena (10 nov. 2012).
Le professeur a déclaré que, pour obtenir de l'aide au regard du logement, de l'éducation ou des services de santé, [traduction] « les personnes à faible revenu doivent s'adresser à un bureau du [Système d'identification des possibles bénéficiaires des programmes sociaux (Sistema de Identificación de Potenciales Beneficiarios de Programas Sociales - SISBEN)] » (professeur 28 nov. 2013). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement supplémentaire ni aucun renseignement allant dans le même sens que ceux présentés ci-dessus.
2.1 Logement
D'après le professeur,
[traduction]
dans la plupart des cas, les déplacés ou les personnes qui déménagent à Cali, à Cartagena, à Medellín ou dans une autre ville emménagent avec des amis ou des membres de leur famille. S'ils n'ont aucun parent ni aucun ami à Cali, à Cartagena ou à Medellín, ils s'installent habituellement dans les quartiers pauvres, où ils doivent composer avec un « marché du logement informel », ce qui signifie qu'il n'existe aucun contrat de location officiel qui empêche les locataires d'être jetés à la rue à tout moment. De plus, l'hygiène et la sécurité laissent généralement à désirer dans les quartiers pauvres (professeur 28 nov. 2013).
Par ailleurs, le directeur a déclaré qu'à Medellín, les personnes déplacées s'installaient en périphérie de la ville (Corporación Región 25 nov. 2013). À son avis, les programmes de logements municipaux offerts à Medellín ne prévoient pas un nombre précis de résidences réservées aux personnes déplacées (ibid.). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens que ceux présentés ci-dessus.
2.2 Santé
Le directeur a expliqué que la Colombie possède un système de santé à cotisation et un système de santé subventionné (Corporación Región 25 nov. 2013). Le système à cotisation vise les personnes qui travaillent et qui cotisent à une assurance maladie privée (ibid.). Selon le professeur, [traduction] « les personnes déplacées et les personnes à faible revenu peuvent demander une subvention de l'État afin d'obtenir des services de santé à moindre coût » (professeur 28 nov. 2013). Sans fournir de détails, le directeur a souligné que les personnes déplacées ont [traduction] « accès au système subventionné, le SISBEN » (Corporación Región 25 nov. 2013). Le directeur a aussi déclaré que la qualité des soins de santé offerts dans le cadre de ce système est [traduction] « très mauvaise » et « limitée » (ibid.). Une personne doit attendre longtemps afin d'obtenir un rendez-vous (ibid.). Au dire du directeur, [traduction] « certaines personnes souffrant de graves maladies ne reçoivent pas les soins dont elles ont besoin » (ibid.). Le professeur a également écrit qu'il y a une très longue période d'attente et que les services de santé à moindre coût [traduction] « ne sont pas très bons » (professeur 28 nov. 2013).
2.3 Éducation
Le professeur et le directeur ont tous deux déclaré que les enfants des personnes déplacées pouvaient être inscrits dans n'importe quelle école (professeur 28 nov. 2013; Corporación Región 25 nov. 2013), mais qu'ils devaient d'abord être enregistrés en tant que [traduction] « déplacés » (ibid.). Le professeur a souligné que [traduction] « les écoles publiques [étaient] gratuites, mais que les uniformes scolaires [devaient] être achetés » (professeur 28 nov. 2013). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens que ceux présentés ci-dessus.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les services gouvernementaux offerts aux personnes déplacées, veuillez consulter la Réponse à la demande d'information COL104433.EF.
Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.
Références
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_____. S.d. Universidad Sergio Arboleda, Bogotá. « Centros ». <http://www.usergioarboleda.edu.co/politica/centros.htm> [Date de consultation : 28 nov. 2013]
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_____. S.d. « Ficha de presentación institucional ». <http://www.region.org.co/index.php/somos/ficha-institucional> [Date de consultation : 27 nov. 2013]
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_____. S.d. « Colprensa ». <http://www.colprensa.com> [Date de consultation : 2 déc. 2013]
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États-Unis (É.-U.). 19 avril 2013. Department of State. « Colombia ». Country Reports on Human Rights Practices for 2012. <http://www.state.gov/j/drl/rls/hrrpt/humanrightsreport/index.htm?year=2012&dlid=204438> [Date de consultation : 22 nov. 2013]
_____. 4 mars 2012. Department of State, Bureau of Diplomatic Security. Colombia 2012 Crime and Safety Report: Cartagena. <https://www.osac.gov/pages/ContentReportDetails.aspx?cid=12118> [Date de consultation : 21 nov. 2012]
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_____. S.d. « About InSight Crime ». <http://www.insightcrime.org/the-organization/about-insight-organized-crime> [Date de consultation : 29 nov. 2013]
Noticias RCN. 6 octobre 2013. « Al menos 1.600 jóvenes pertenecen a pandillas de Cartagena ». <http://www.noticiasrcn.com/al-menos-1600-jovenes-pertenecen-pandillas-cartagena> [Date de consultation : 27 nov. 2013]
Professeur, Universidad de los Andes. 28 novembre 2013. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.
RCN La Radio. 7 novembre 2013. « Las pandillas, dolor de cabeza en Cartagena ». <www.rcnradio.com/print/99634> [Date de consultation : 27 nov. 2013]
Semana. 11 mars 2013. « La violencia que no se va de Medellín ». <www.semana.com/Imprimir.aspx?idItem=336349> [Date de consultation : 27 nov. 2013]
Autres sources consultées
Sources orales : Les tentatives faites pour joindre les personnes et les organisations suivantes dans les délais voulus ont été infructueuses : universitaires de la Florida International University, de la University of British Columbia et de la University of Miami; Cali – Alcaldía de Cali, Instituto Colombiano de Bienestar Familiar; Cartagena – Alcaldía mayor de Cartagena de Indias, Departamento Administrativo Distrital de Salud, Instituto Colombiano de Bienestar Familiar; Organisation internationale pour les migrations; Colombie – ambassade de la Colombie à Ottawa, Defensor Delegado para los derechos de la población desplazada, Defensoría del Pueblo, Migración Colombia; Fundación Ideas para la Paz; Fundación para el Desarrollo de la Salud Pública; Medellín – Alcaldía de Medellín, Instituto Colombiano de Bienestar Familiar, Personería de Medellín; Programa No Gubernamental de Protección a Defensores de Derechos Humanos; Red de Solidaridad Social.
Sites Internet, y compris : Amnesty International; British Broadcasting Corporation; Cali – Alcaldía de Cali, Instituto Colombiano de Bienestar Familiar; Caracol; Cartagena – Alcaldía mayor de Cartagena de Indias, Departamento Administrativo Distrital de Salud, Instituto Colombiano de Bienestar Familiar; Colombie – ambassade de la Colombie à Ottawa, Colombia Humanitaria, Corte Constitucional, Fiscalía General de la Nación, Defensoría del Pueblo, Ministerio de Defensa Nacional, Ministerio de Educación Nacional, Ministerio de Seguridad Pública, Ministerio del Interior, Ministerio de Vivienda, Migración Colombia, Policía Nacional de Colombia, Secretaría de Salud, Sistema de Identificación de Potenciales Beneficiarios de Programas Sociales, Sistema regional de indicadores estandarizados de convivencia y seguridad ciudadana, Superintendencia del Subsidio Familiar, Unidad para la Atención y Reparación Integral a las Víctimas; Comfenalco; ecoi.net; El Colombiano; El Espectador; El País; El Tiempo; Factiva; Fundación para el Desarrollo de la Salud Pública; La Tarde; Medellín – Alcaldía de Medellín, Instituto Colombiano de Bienestar Familiar, Personería de Medellín; Nations Unies – Refworld; Organisation internationale pour les migrations; Profamilia Social; Programa Somos Defensores.