Réponses aux demandes d'information

​​​Les réponses aux demandes d’information (RDI) sont des rapports de recherches sur les conditions dans les pays. Ils font suite à des demandes des décideurs de la CISR.

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Les réponses aux demandes d'information (RDI) citent des renseignements qui sont accessibles au public au moment de leur publication et dans les délais fixés pour leur préparation. Une liste de références et d'autres sources consultées figure dans chaque RDI. Les sources citées sont considérées comme les renseignements les plus récents accessibles à la date de publication de la RDI.    

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C'est aux commissaires indépendants de la CISR (les décideurs) qu'il incombe d'évaluer les renseignements contenus dans les RDI et de décider du poids qui doit leur être accordé après avoir examiné les éléments de preuve et les arguments présentés par les parties.    

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15 mars 2016

AGO105452.F

Angola : information sur le Mouvement révolutionnaire angolais [Movimento Revolucionário de Angola, Mouvement révolutionnaire de l'Angola, Mouvement révolutionnaire d'Angola] (MRA [MRAN]), y compris sur sa structure, ses dirigeants, ses membres et ses objectifs; information sur le traitement réservé à ses membres par les autorités (2015)

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Aperçu, structure et objectifs

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur d'une université européenne dont les travaux portent sur l'Afrique subsaharienne et qui a écrit sur l'Angola a expliqué que le MRA n’était « pas structuré comme un parti politique. Il s’agit plutôt d’une mouvance qui regroupe des acteurs divers, mais unis autour de revendications politiques telles que la démission du président [de l'Angola José Eduardo] dos Santos » (professeur 3 mars 2016). Le professeur a précisé que le MRA était « apparu de façon spontanée en 2011, dans la fièvre révolutionnaire des printemps arabes » et que

l'étiquette MRA renvo[yait] […] plutôt à un mouvement social qu’à un mouvement politique constitué [et] encore moins à un parti politique. [Le MRA] se distingue d’ailleurs par une forte volonté d’indépendance par rapport à tous les partis politiques (ibid.).

Le professeur a ajouté ce qui suit au sujet de l’opinion des membres du MRA :

Ils estiment que le régime au pouvoir est corrompu, plus préoccupé par ses propres intérêts matériels et une recherche effrénée d’enrichissement que par le bien-être de la population. Plus largement, les revendications du [MRA] touchent l’ensemble des inégalités sociales dans le pays (ibid.).

Maka Angola, un site Internet financé et dirigé par le journaliste Rafael Marques de Morais [1] et qui se consacre à la lutte contre la corruption et à la défense de la démocratie en Angola (Maka Angola s.d.a), qualifie le MRA de [traduction] « groupe d'amis et de militants qui tiennent des manifestations anti-gouvernementales depuis 2011 » (ibid. s.d.b). Radio France internationale (RFI) affirme au sujet de jeunes [membres du MRA] qui ont été arrêtés en juin 2015 qu'ils « représentent une frange de la jeunesse plutôt favorisée, mais qui a été inspirée par les "printemps arabes" et qui n’accepte plus l’autorité du président José Eduardo dos Santos, au pouvoir depuis 36 ans » (RFI 12 janv. 2016). L'Agence Afrique, une agence de presse panafricaine dont le siège est situé au Maroc (Agence Afrique s.d.), note que le MRA est formé de « jeunes qui se sont constitués en une association » (ibid. 22 juin 2015).

Dans un article paru en 2013 dans la revue Afrique contemporaine, un périodique dont les articles sont révisés par des pairs (France s.d.), l'auteure Juliana Lima, doctorante en sciences politiques à l'Université Paris 1, souligne au sujet des mouvements – dont le MRA – qui ont surgi en Angola dans la foulée des « printemps arabes » que leur organisation est « [p]eu institutionnalisée, en grande partie pour des raisons de sécurité, […] [et qu'elle] est très peu (ou pas du tout) hiérarchisée » et elle note que « [l]e caractère apolitique de ces mouvements est d’ailleurs mis en avant par les manifestants » (Lima 2013). Dans son article, Lima explique que les membres de ces groupes, dont le MRA, se mobilisent au moyen des réseaux sociaux (ibid.).

Le professeur s'est dit d'avis que le MRA

est semi-clandestin du fait de la répression dont il a fait l’objet de la part du régime depuis 2011. Le fait de ne pas se structurer en parti politique ou même en mouvement clairement identifiable et identifié a fait partie d’une stratégie de protection dès les débuts du mouvement (professeur 3 mars 2016).

2. Dirigeants et membres

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d'information sur les dirigeants du MRA.

Le journaliste Rafael Marques de Morais rapporte le témoignage d'un manifestant qui a été arrêté le 29 juillet 2015; interrogé sur le nom des dirigeants du MRA dans son secteur, le manifestant a répondu [traduction] « "nous [avons] aucun chef" » (Maka Angola 1er août 2015). De l'avis du professeur,

[c]omme il s’agit d’un mouvement volontairement peu structuré, d’un réseau, il n’est pas évident d’en désigner les leaders. On ne peut pas dire que le [MRA] ait des dirigeants bien identifiés. Plusieurs sont apparus à des moments différents de sa brève histoire. Dès sa naissance, le mouvement a également fait l’objet d’une stratégie double de la part du gouvernement : répression, d’une part, et tentatives de cooptation, de l’autre. Les tentatives de cooptation (ou de rachat) ont conduit certains à retourner leur veste et [ont] donc [entraîné] des divisions au sein du mouvement.

[…] [Toute] liste des dirigeants du mouvement […] serait forcément partielle et pourrait donner la fausse impression que les personnes qui n'y figureraient pas ne seraient pas importantes pour le mouvement (professeur 3 mars 2016).

Des sources affirment que le rappeur angolais Luaty Beirão [Luaty da Silva Beirão, Henrique Luaty Beirão] est membre du MRA (AFP 12 nov. 2015; BBC 21 juin 2015; professeur 3 mars 2016). Le professeur a précisé ce qui suit :

[C]onnu par son nom de scène Ikonoklasta, [Luaty Beirão] s’est tout de suite fait connaître en relayant un appel à manifester lors d’un concert filmé et posté sur Youtube fin février 2011. Depuis son arrestation en juin 2015, il est apparu, en Angola et surtout sur la scène internationale, comme le maître à penser du mouvement. Mais il ne se définit lui-même pas comme son leader, ou encore moins comme le dirigeant du MRA (ibid.).

Jeune Afrique ajoute qu'il est aussi connu sous le nom de Brigadeiro Mata Frakus et qu'il a été « à l'origine des grandes manifestations contre la réélection du président en 2011 » (Jeune Afrique 22 sept. 2015).

Le professeur a donné le nom de deux autres rappeurs membres du MRA : « Casimiro "Carbono" Cardoso », qui « a joué un rôle important aux débuts du mouvement [mais qui] est moins actif depuis 2014 environ », et Manuel Chivonde Baptista, surnommé « Nito Alves » (professeur 3 mars 2016).

Des sources signalent que « Manuel Nito Alves » et Mbanza Hamza, personnalités connues du public angolais, ont formé l'association « Mouvement révolutionnaire » (BBC 21 juin 2015; Jeune Afrique 22 sept. 2015). Jeune Afrique note qu'ils sont des défenseurs des droits de la personne (ibid.).

Un autre article de Jeune Afrique note que le MRA est « composé d'étudiants et de jeunes professionnels » (Jeune Afrique avec AFP 20 sept. 2013). Selon le professeur,

[l]es membres du MRA sont dans leur très grande majorité des jeunes, urbains et plutôt bien formés (par rapport à l’ensemble de la population angolaise). Ils vivent pour la plupart dans les quartiers périphériques de Luanda. Luaty Beirão, en tant que fils d’un ancien cadre du régime, fait figure d’exception (professeur 3 mars 2016).

Le professeur précise qu'à sa connaissance, il n’y a pas de carte de membre du MRA et donne comme explication qu'il s’agit d’un mouvement social (ibid.). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens ni aucun renseignement sur le nombre de membres du MRA.

3. Traitement réservé aux membres du MRA
3.1 Avant 2015

Le professeur s'est dit d'avis que,

depuis les premières manifestations en 2011, le [MRA] a dû faire face à une répression sévère de la part des autorités angolaises. [De plus], le régime a également tenté d’attirer vers lui certains membres [du MRA], généralement en leur promettant des sommes importantes d’argent ou d’autres bénéfices matériels. Mais tous les jeunes que j’ai interviewés dans le cadre de mes recherches ont fait état de mauvais traitements de la part des autorités, surtout lors des manifestations qu’ils ont organisées entre 2011 et fin 2014 (ibid.).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens au sujet des tentatives de cooptation des membres du MRA par le gouvernement contre de l'argent ou d'autres avantages.

3.2 Depuis 2015

Dans son rapport annuel 2015-2016, Amnesty International (AI) souligne au sujet des mouvements de contestation en Angola que,

[b]ien qu'il n'existe aucune obligation juridique de disposer d'une autorisation pour manifester, les autorités ont interdit de nombreuses manifestations. Celles qui ont pu se tenir ont souvent donné lieu à des arrestations et [à] des mises en détention arbitraires de manifestants pacifiques par la police. À plusieurs reprises, des policiers ont arrêté et frappé des manifestants, avant de les déposer à plusieurs kilomètres de l'endroit où ils avaient été interpellés (AI 23 févr. 2016).

Selon le professeur, « [d]epuis 2015, la répression a pris une nouvelle tournure avec l’arrestation, très médiatisée, de 15 jeunes en juin » (professeur 3 mars 2016). Des sources signalent que, le 20 juin 2015, la police a arrêté à Luanda 13 jeunes, dont Luaty Beirão (ibid.; RFI 21 juin 2015; AFP 21 juin 2015) et Manuel Nito Alves (ibid.; professeur 3 mars 2016). La BBC signale que Mbanza Hamza faisait partie des personnes arrêtées (21 juin 2015). Jeune Afrique nomme les trois hommes comme faisant partie des personnes arrêtées (22 sept. 2015). Selon l'Agence France-Presse (AFP), des militants ont affirmé pour leur part qu'une vingtaine d'entre eux avaient été arrêtés à cette occasion (AFP 21 juin 2015).

Les autorités ont déclaré que ces jeunes planifiaient des actions qui allaient troubler l'ordre public et porter atteinte à la sécurité de l'État (ibid.; Agence Afrique 22 juin 2015; RFI 21 juin 2015). Selon les sources, ces jeunes étaient tous membres du MRA (ibid.) ou la plupart l'étaient (Human Rights Watch 27 janv. 2016). La BBC signale que les jeunes tenaient une réunion chez Luaty Beirão au moment de leur arrestation (BBC 21 juin 2015). Selon le site Internet Maka Angola, ils étaient plutôt réunis dans une librairie (Maka Angola s.d.b). Des sources soulignent qu'ils s'étaient rassemblés pour discuter de livres sur la désobéissance civile (professeur 3 mars 2016; Human Rights Watch 27 janv. 2016) ou pour en traduire un (RFI 12 janv. 2016). Selon le professeur,

[l]a raison de leur arrestation en juin 2015 est qu’ils ont été pris en « flagrant délit » de lecture et de discussions autour de l’ouvrage de Gene Sharp (From Dictatorship to Democracy) [2]. Par ailleurs, leur arrestation est arrivée quelque temps après qu’[a] circulé, sur les réseaux sociaux, une liste, plus ou moins fantaisiste et à caractère plus humoristique que politique, des membres de ce qui devrait être un « gouvernement de salut national ». Malgré le caractère visiblement « folklorique » de la liste, celle-ci est devenue une « preuve » aux yeux du procureur chargé du procès (professeur 3 mars 2016).

Selon certaines sources, 15 personnes ont été arrêtées au total en juin 2015 dans ce contexte (Human Rights Watch 27 janv. 2016; AI 23 févr. 2016), soit du 20 au 24 juin (ibid.). Dans un article daté de juillet 2015, IHS Global Insight, une société de prévisions mondiales qui fournit des [traduction] « données économiques, financières et politiques » sur les pays et les industries (IHS Global Insight s.d.), signale qu'Osvaldo Caholo est [traduction] « un militant affilié au [M]ouvement révolutionnaire » et qu'il est détenu depuis le 24 juin 2015 (ibid. 2 juill. 2015). Des sources notent que deux autres militantes [qui ont pris part à la rencontre du 20 juin 2015 (Maka Angola s.d.b)] ont été interrogées par la police en août 2015, mais qu'elles n'ont pas été emprisonnées (Human Rights Watch 27 janv. 2016; Maka Angola s.d.b).

Amnesty International signale que les 15 personnes arrêtées en juin 2015 ont été inculpées le 16 septembre « de préparation d'une rébellion et de complot contre le président » (AI 23 févr. 2016). Le professeur a signalé que les jeunes avaient été accusés, entre autres, de « tentative de renverser le régime » (professeur 3 mars 2016). Amnesty International ajoute que trois des accusés « sont également poursuivis pour d'autres chefs : changement illégal de nom pour Manuel Nito Alves […]; falsification de documents pour Luaty Beirão […] et vol de documents pour Osvaldo Caholo » (AI 23 févr. 2016). Des sources signalent que les chefs d'accusation ont été portés après plus de trois mois de détention préventive (professeur 3 mars 2016; Human Rights Watch 27 janv. 2016; Maka Angola s.d.b), soit après les délais prescrits par la loi (ibid.; Human Rights Watch 27 janv. 2016).

En janvier 2016, RFI a signalé que « le procès des dix-sept jeunes opposants, accusés de préparer une rébellion et un attentat contre le chef de l’[É]tat », avait repris le 11 janvier (RFI 12 janv. 2016). Selon Amnesty International, « [e]ntamé le 16 novembre, le procès des militants a été marqué par de nombreuses violations des normes internationales d'équité, notamment du droit à un procès public et du droit d'être jugé dans un délai raisonnable. Le 18 décembre [2015], les 15 militants ont été placés en résidence surveillée » (AI 23 févr. 2016). Le professeur souligne, pour sa part, que

[l]es conditions de leur détention, la façon dont s’est déroulé le procès, qui, ayant commencé à l’automne 2015, n’est toujours pas terminé en mars 2016, ont été considérées par toutes les organisations des droits de l’homme qui se sont penchées sur la question comme représentant une atteinte grave à la liberté et au respect des droits de l’homme.

Par ailleurs, le manque d’indépendance de la justice angolaise, qui a été mis en lumière à plusieurs reprises, […] [fait] craindre que le procès [entraîne] des peines exagérément sévères pour les 15 jeunes arrêtés en juin 2015 et les deux autres activistes qui sont également concernées par le procès (professeur 3 mars 2016).

Le rapport annuel 2015 de Human Rights Watch note que les autorités ont interdit la tenue de manifestations de soutien aux 15 militants du MRA emprisonnés (Human Rights Watch 27 janv. 2016). De même, Amnesty International signale que,

le 11 octobre, des personnes soutenant les 15 militants ont organisé une veillée à l’église de la Sagrada Família, à Luanda. Selon les participants à cette veillée, des policiers sont arrivés avec des armes, des canons à eau et des chiens. Les participants ont alors préféré interrompre prématurément la veillée pour éviter les affrontements. Une autre veillée a été organisée le lendemain, et plusieurs personnes ont été détenues pendant une courte période par la police, puis relâchées sans inculpation (AI 23 févr. 2016).

Selon l'AFP, « [a]u moins 12 opposants qui demandaient la démission du président angolais […] ont été arrêtés [le 11 novembre 2015] » et remis en liberté le lendemain; ils étaient « tous membres » du MRA (AFP 12 nov. 2015). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Notes

[1] Rafael Marques de Morais est un contributeur du quotidien britannique The Guardian (The Guardian s.d.). Transparency International (TI) lui a décerné un prix en 2013 pour sa participation à la lutte contre la corruption en Angola (TI s.d.).

[2] On peut lire sur le site Internet Irénées.net, « un site de ressources documentaires », que De la dictature à la démocratie est un ouvrage qui « explique la manière d’abattre une dictature, aussi puissante soit-elle, dans une magistrale leçon de stratégie » (Irénées.net 2010).

Références

Agence Afrique. 22 juin 2015. « Angola : intervention musclée contre de jeunes protestataires ». [Date de consultation : 23 févr. 2016]

Agence Afrique. S.d. « Qui sommes-nous? ». [Date de consultation : 10 mars 2016]

Agence France-Presse (AFP). 12 novembre 2015. « Angola : 12 opposants interpellés le jour du 40e anniversaire de l’indépendance ». [Date de consultation : 24 févr. 2016]

Agence France-Presse (AFP). 21 juin 2015. « Angola Arrests 13 Dissident Youths, Including Rapper ». (Factiva)

Amnesty International (AI). 23 février 2016. « Angola ». Amnesty International – Rapport 2015/16 : la situation des droits humains dans le monde. [Date de consultation : 3 mars 2016]

British Broadcasting Corporation (BBC). 21 juin 2015. « Angola : des activistes arrêtés ». [Date de consultation : 19 févr. 2016]

France. S.d. Agence française de développement (AFD). « La collection ». [Date de consultation : 14 mars 2016]

The Guardian. S.d. « Rafael Marques de Morais ». [Date de consultation : 11 mars 2016]

Human Rights Watch. 27 janvier 2016. « Angola ». World Report 2016: Events of 2015. [Date de consultation : 5 févr. 2016]

IHS Global Insight. 2 juillet 2015. Martin Roberts. « Watch for: Indiscriminate Violence and Arbitrary Arrests in Luanda over the Coming Week During Police Raids and Protests ». (Factiva)

IHS Global Insight. S.d. « About IHS Global Insight ». [Date de consultation : 11 mars 2016]

Irénées.net. 2010. Federico Mayor Zaragoza. « Gene Sharp - Trois livrets pratiques pour la non-violence ». [Date de consultation : 9 mars 2016]

Jeune Afrique. 22 septembre 2015. Sabrina Myre. « Angola : 13 militants arrêtés par la police, dont le rappeur Luaty da Silva Beirão ». [Date de consultation : 23 févr. 2016]

Jeune Afrique avec Agence France-Presse (AFP). 20 septembre 2013. « Trois manifestants arrêtés à Luanda par la police angolaise ». [Date de consultation : 19 févr. 2016]

Lima, Juliana. 2013. « Des "printemps arabes" à la "nouvelle révolution" en Angola. Mobilisation et contestation politique dans l'après-guerre ». Afrique contemporaine, vol. 1, n° 245. [Date de consultation : 3 mars 2016]

Maka Angola. 1er août 2015. Rafael Marques de Morais. « Violence and Arrests Thwarted Another Protest in Angola ». [Date de consultation : 3 mars 2016]

Maka Angola. S.d.a. « What Is Maka? ». [Date de consultation : 3 mars 2016]

Maka Angola. S.d.b. Rafael Marques de Morais. « Rights Groups Demand the Release of 15 Youth Activists ». [Date de consultation : 3 mars 2016]

Professeur, spécialiste de l'Afrique subsaharienne. 3 mars 2016. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Radio France internationale (RFI). 12 janvier 2016. « Angola : reprise du procès de 17 opposants ». [Date de consultation : 25 févr. 2016]

Radio France internationale (RFI). 21 juin 2015. « Angola : arrestation de plusieurs jeunes opposants au régime ». [Date de consultation : 19 févr. 2016]

Transparency International (TI). S.d. « Rafael Marques de Morais, Journalist and Human Rights Activist – Angola ». [Date de consultation : 11 mars 2016]

Autres sources consultées

Sources orales : professeur de politiques africaines, Oxford University.

Sites Internet, y compris : Africa Confidential; Africatimes; Afrik.com; Afrique News Info; AllAfrica; Angolan News Agency; BD Live; Camerpost.com; Central Angola 7311; Club-K; Council on Foreign Relations; ecoi.net; États-Unis – Department of State; Factiva; Freedom House; Global Voices; The Guardian; Irlande – Refugee Documentation Centre; Minority Rights Group International; Nations Unies – Haut-Commissariat aux droits de l'homme, Refworld, ReliefWeb; Œil d'Afrique; Political Handbook of the World 2015; Politics.ox; Stanford University; Swiss Peace; Voix de l'Afrique au Canada.



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