Bangladesh : information sur le Parti nationaliste du Bangladesh (Bangladesh Nationalist Party - BNP), y compris sur sa structure, ses dirigeants, ses membres et les documents d’adhésion, ses factions, ses organisations affiliées et ses activités; le traitement que les autorités réservent à ses membres et à ses partisans (septembre 2012-2015)
1. Aperçu
Selon des sources, le Parti nationaliste du Bangladesh (Bangladesh Nationalist Party - BNP) [Bangladesh Jatiyatabadi Dal] a été fondé en 1978 (BNP s.d.b; PHW 2014, 114). Des sources signalent qu’il s’agit du principal parti d’opposition (Al Jazeera 5 janv. 2014; Jane's Intelligence Review 2 juill. 2015; The Wall Street Journal 1er août 2013). Des sources ajoutent qu’il s’agit d’un parti [traduction] « de centre droit » (ibid.; UCAN 5 janv. 2015; IRGAmag 7 août 2013). Selon la constitution du BNP, affichée sur le site Internet du parti, ses objectifs comprennent l’élargissement de la démocratie grâce à [traduction] « une unité massive fondée sur le nationalisme bangladais »; la protection du Bangladesh contre le « colonialisme »; la promotion du développement économique au moyen d’une « économie de marché »; et « la préservation […] des valeurs humaines du peuple bangladais grâce aux enseignements de l’islam » (BNP s.d.a, art. 2). D’après des sources, le BNP dirige une alliance regroupant 18 partis (PHW 2014, 115; South Asia Monitor 27 juill. 2015; Al Jazeera 5 janv. 2014).
Selon la BBC, la Ligue Awami (Awami League - AL) actuellement au pouvoir et le BNP [traduction] « se sont succédé au pouvoir et dans l’opposition pendant la plus grande partie des deux dernières décennies » (BBC 3 janv. 2014). Des sources signalent que le BNP a été élu au pouvoir de 1991 à 1996 et de 2001 à 2006 (ibid.; PHW 2014, 111-112). Dans un rapport de surveillance de 2014 consacré aux violences pré- et post-électorales, Human Rights Watch décrit la relation entre l’AL au pouvoir et le BNP comme une relation [traduction] « de longue date, amère, personnelle et débouchant souvent sur la violence » (Human Rights Watch avr. 2014, 10). Des sources qualifient la relation entre les dirigeants du BNP et de l’AL de [traduction] « querelle personnelle » (The Guardian 6 janv. 2014) ou de [traduction] « vendetta » (The Economist 2 févr. 2015).
1.1 Structure et dirigeants
En ce qui a trait à la structure du parti, on peut lire sur son site Internet que le BNP
[traduction]
est dirigé par le comité permanent à l’échelon supérieur. Il y a un comité exécutif, élu par les membres des comités de district. Les comités de district ont la responsabilité d’organiser les comités à l’échelon inférieur, au niveau des unions et des villages au sein du district en question (BNP s.d.b).
Pour plus de renseignements sur la structure du parti, y compris de l’information sur la structure, les rôles et les responsabilités du comité exécutif, veuillez consulter la Réponse à la demande d’information BGD104933.
D’après des sources, voici les principaux dirigeants du BNP :
- Khaleda Zia, chef du BNP et ancienne première ministre ayant dirigé le pays de 1991 à 1996, puis de nouveau durant le mandat de 2001 (BBC 3 janv. 2014; BNP s.d.b; PHW 2014, 114);
- Tarique Rahman, premier vice-président (ibid., 115; The Wall Street Journal 12 janv. 2015);
- Mirza Fakhrul Islam Alamgir, secrétaire général (PHW 2014, 115; BBC 6 janv. 2015).
1.2 Documents d’adhésion
La constitution du BNP prévoit ce qui suit concernant les demandes d’adhésion au parti :
[traduction]
Adhésion
5. (a) Admissibilité
- Tout citoyen bangladais de 18 ans ou plus peut devenir membre du parti. Les candidats doivent déclarer leur adhésion à la proclamation, à la constitution et aux programmes du parti.
- Pour une adhésion de base, il faut remplir la demande à l’annexe 1, formulaire « a » de la constitution. Ce formulaire est disponible au bureau du parti. Aucun autre formulaire ne sera accepté pour l’adhésion; toutefois, si aucun formulaire n’est disponible, l’impression dudit formulaire est autorisée en vue de la présentation d’une demande d’adhésion.
- Si le formulaire est accepté, des renseignements d’identification (annexe 1, formulaire « kha ») sont recueillis à titre de preuve.
- Les frais d’adhésion sont de 5 [takas bangladais - BDT] [environ 0,09 $ CAN] pour l’adhésion de base. Une fois la qualité de membre reconnue, les frais d’adhésion annuels sont de 5 [BDT] seulement. Un reçu est remis aux membres de la part du bureau central du parti.
- Au niveau local, chaque bureau d’upazila ou de thana conserve une liste des membres du parti. Conformément aux règles, le bureau central du parti à Dhaka maintient une liste de tous les membres, de leurs noms et de leur adresse (BNP s.d.a).
Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement sur les caractéristiques physiques des documents d’adhésion au BNP ou sur la marche à suivre pour les obtenir.
2. Factions
Selon un article paru en juillet 2015 dans le Dhaka Courier, un magazine d’actualité de langue anglaise, les querelles internes se multiplient au sein du BNP et il y a des signes de [traduction] « factionnalisme » et de défection parmi les dirigeants locaux (Dhaka Courier 30 juill. 2015). D’après un rapport de surveillance des droits de la personne préparé en juillet 2014 par Odhikar, une [traduction] « organisation de défense des droits de la personne au Bangladesh » qui surveille et dénonce les violations des droits de la personne (Odhikar 1er juill. 2014, 2), de janvier à juin 2014, deux personnes sont mortes et 129 ont été blessées par suite des conflits internes du BNP; aucun détail n’est toutefois fourni sur ces incidents (ibid., 12). Les Country Reports on Human Rights Practices for 2014 publiés par le Département d’État des États-Unis font état de 13 incidents violents au sein du BNP, au cours desquels trois personnes sont mortes et 83 ont subi des blessures (É.-U. 25 juin 2015, 3). La même source ajoute que la violence était [traduction] « souvent liée à des activités criminelles plutôt qu’à des motifs politiques » (ibid.). En juillet 2015, Odhikar a signalé que, de janvier à juin 2015, la violence au sein du BNP a mené à un décès et fait 69 blessés (ibid. 2015, 2).
Sans fournir de précisions additionnelles, des sources publiées en juillet 2015 affirment que [traduction] « certains » membres du BNP quittent le parti pour se joindre à l’AL (Jane's Intelligence Review 2 juill. 2015; Dhaka Courier 9 juill. 2015).
3. Organisations alliées
3.1 Jamaat-e-Islami
D’après des sources, le BNP est allié au Jamaat-e-Islami, un parti islamiste (The Economist 5 mars 2015; The Hindu 28 juill. 2015). Des sources ajoutent que, en 2013, la haute cour a annulé l’enregistrement du parti Jamaat-e-Islami, qui n’a ainsi pas pu se présenter aux élections de 2014 (The Guardian 1er août 2013; Al Jazeera 1er août 2013; The Wall Street Journal 1er août 2013); d’après le jugement, certains éléments de la charte du parti étaient incompatibles avec la constitution du Bangladesh (ibid.).
3.2 Organisations de premier plan et organisations affiliées
La constitution du BNP prévoit que [traduction] « les organisations de premier plan » du BNP ont leurs propres « proclamation, constitution, drapeau et bureau », mais « relèvent de l’autorité » du BNP (BNP s.d.a, art. 13). La constitution du parti prévoit également que toutes les organisations de premier plan doivent être approuvées par le président du BNP et qu’un secrétaire en provenance de chaque organisation de premier plan siège au comité exécutif national du BNP (ibid.). Le but des organisations de premier plan est d’appuyer [traduction] « la mise en œuvre des programmes du parti » et, dans cette optique, les organisations de premier plan « formule[nt] [leurs] propres programmes en vue de générer de l’influence dans [leur] propre secteur et d’enrichir l’idéologie du parti » (ibid.). D’après la constitution du parti, les organisations de premier plan suivantes [traduction] « ont reçu l’approbation du président » :
- Jatiyatabadi Muktijoddha Dal du Bangladesh;
- Jatiyatabadi Jubo Dal du Bangladesh;
- Jatiyatabadi Mohila Dal du Bangladesh;
- Jatiyatabadi Samajik Sangskritik Sangstha du Bangladesh;
- Jatiyatabadi Krishak Dal du Bangladesh;
- Jatiyatabadi Sechchasebak Dal du Bangladesh;
- Jatiyatabadi Tanti Dal du Bangladesh;
- Jatiyatabadi Olama Dal du Bangladesh;
- Jatiyatabadi Matshayajibi Dal du Bangladesh (ibid.).
D’après la constitution du parti, les groupes professionnels qui [traduction] « croient aux principes, à l’idéologie, aux objectifs et aux programmes du parti » peuvent s’associer en vue de protéger leurs intérêts à titre « [d’]organisation affiliée » au BNP (ibid.). Le BNP note que le Jatiyatabadi Chhatra [Chartro] Dal et le Jatiyatabadi Sramik [Sromik] Dal du Bangladesh sont des organisations affiliées au parti (ibid. s.d.c) et que, conformément à la constitution du parti, ces organisations fonctionnent selon leur propre constitution (ibid. s.d.a, art. 13).
3.3 Organisations de jeunes et d’étudiants du BNP
Selon des sources, le Jubo Dal est une [traduction] « organisation de premier plan » du BNP (ibid. s.d.a.; The Indian Express 2 janv. 2014; The Daily Star 8 mars 2015). D’autres sources affirment qu’il s’agit d’une [traduction] « aile jeunesse » du BNP
(Odhikar 15 avr. 2014, para. 226; Human Rights Watch avr. 2014, 25; New Age 28 déc. 2014). Le quotidien bangladais New Age fait état de l’arrestation du président du Jubo Dal, Syed Moazzem Hossain Alal, à la fin de décembre 2014; aucune précision sur les accusations n’est toutefois fournie (28 déc. 2014). D’après un autre journal bangladais, le Daily Observer, un mandat d’arrestation visant Syed Moazzem Hossain Alal a été lancé en juin 2015 [traduction] « dans une affaire de sabotage »; la source note que le tribunal a rejeté la « demande de report » qu’a présentée M. Alal et que ce dernier a omis de comparaître (23 juin 2015). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucune autre information allant en ce sens ni aucun renseignement additionnel.
Pour plus de renseignements sur la structure, les rôles et les responsabilités du Jubo Dal et de son comité exécutif, veuillez vous reporter à la Réponse à la demande d’information BGD104933.
Bien que le BNP qualifie le Jatiyatabadi Chhatra Dal d’organisation affiliée (BNP s.d.c), d’autres sources décrivent ce parti comme étant [traduction] « l’aile jeunesse » du BNP (The Daily Observer 24 oct. 2014; New Age 2 août 2015; The Daily Star 26 févr. 2015). D’après Human Rights Watch, les membres des ailes jeunesse du BNP et de l’AL [traduction] « sont souvent impliqués dans des attaques et des affrontements violents » (avr. 2014, 10). De même, dans le Dhaka Tribune, un journal bangladais de langue anglaise, on signale que, en décembre 2014, des accusations ont été portées contre [traduction] « 150 dirigeants et militants du BNP et de ses ailes jeunesse et étudiante » à la suite d’affrontements violents dans le quartier Bakshibazar avant la comparution devant le tribunal de la chef du BNP, Khaleda Zia (26 déc. 2014).
D’après un article paru en juillet 2015 dans le quotidien bangladais The New Nation, au dire de plusieurs dirigeants du BNP qui ont parlé au journaliste, bon nombre des anciens dirigeants étudiants restaient cachés [traduction] « pour éviter les arrestations »; ils ont été cités, déclarant que l’aile jeunesse du BNP est « la principale cible du gouvernement, car elle joue un rôle crucial durant les manifestations » (29 juill. 2015). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucune autre information allant en ce sens.
4. Activités
4.1 Élections de 2014
4.1.1 Boycottage des élections de 2014
Des sources notent que le BNP et d’autres partis de l’opposition ont boycotté les élections générales de janvier 2014 (É.-U. 30 avr. 2015, 193; BBC 5 janv. 2015; The Christian Science Monitor 5 janv. 2014), en réponse au refus par la chef de l’AL, Sheikh Hasina, d’accepter qu’un gouvernement [traduction] « intérimaire neutre » supervise les élections (ibid.; BBC 5 janv. 2015). Le régime intérimaire neutre était perçu comme une mesure de protection contre la fraude électorale courante au Bangladesh depuis 1996 (Nations Unies 4 févr. 2014; Human Rights Watch avr. 2014, 10), un régime dont l’AL avait initialement demandé la mise en œuvre lorsqu’elle se trouvait dans l’opposition (ibid.). Ce régime intermédiaire a été aboli par l’AL (ibid.; Nations Unies 4 févr. 2014; The Daily Star 1er juill. 2011) en 2011 (ibid.).
En raison du boycottage électoral, la majorité des sièges au Parlement ont été obtenus par acclamation (Human Rights Watch avr. 2014, 1; AFP 5 janv. 2015; É.-U. 25 juin 2015, 1), et le gouvernement sortant de l’AL est resté au pouvoir (ibid.). Des sources affirment que la participation des électeurs était faible (Freedom House 28 janv. 2015; The Independent 6 janv. 2014; International New York Times 5 janv. 2014). Les estimations du taux de participation aux élections variaient de 22 p. 100 (The Independent 6 janv. 2014; International New York Times 5 janv. 2014) à 40 p. 100 (É.-U. 25 juin 2015, 20). Selon des sources, l’AL a remporté entre 232 (The Independent 6 janv. 2014; The Guardian 6 janv. 2014) et 235 des 300 sièges à élection directe (É.-U. 25 juin 2015, 20).
4.1.2 Violence politique et élections de janvier 2014
Selon des sources, avant les élections de janvier 2014, l’opposition dirigée par le BNP a lancé un appel à l’érection de [traduction] « barrages » [abarudh, ou barrages routiers] en octobre 2013 (Human Rights Watch avr. 2014, 13; New Age 14 juin 2015) et au déclenchement de grèves générales (hartals) en octobre 2013 (ibid.). Des sources ajoutent que des partisans du BNP et du Jamaat-e-Islami auraient utilisé des cocktails Molotov pour maintenir les barrages (Human Rights Watch 29 janv. 2015; The Diplomat 22 mai 2015). D’après Human Rights Watch, des partisans du BNP et du Jamaat ont été identifiés par leurs voisins comme étant les responsables d’attaques sur des résidences et des commerces hindous, y compris une attaque contre le village de Kornai dans le district de Dinajpur (Human Rights Watch avr. 2014, 19, 20). Des sources signalent que les incidents de violence politique qui ont précédé les élections de janvier 2014 ont entraîné la mort de près de 500 personnes (AFP 5 janv. 2015; Andersen 4 mai 2015). Selon Human Rights Watch, les élections de janvier 2014 [traduction] « étaient les plus violentes de l’histoire du pays » (avr. 2014, 1).
Des sources signalent que des partisans de l’opposition ont aussi attaqué des bureaux de scrutin pendant les élections de 2014 (ibid., 13; AFP 5 janv. 2015). D’après le rapport de surveillance pour 2014 préparé par Odhikar, les partisans du BNP ont enlevé des boîtes de scrutin et des bulletins de vote dans une école à Digharpar, si bien que le scrutin a été suspendu à cet endroit (Odhikar 1er juill. 2014, 15). La même source ajoute que des militants du BNP et du Jamaat ont attaqué les bureaux de scrutin de Palpara et Sahapur (ibid.). D’après Human Rights Watch, les médias locaux ont signalé que, le 4 janvier 2014, de 100 à 150 partisans du BNP et du Jamaat ont attaqué le bureau de scrutin à l’école primaire Molani Cheprikura à Thakurgaon (Human Rights Watch avr. 2014, 18).
Dans les Country Reports on Human Rights Practices for 2014, le Département d’État des États-Unis affirme que la violence a diminué au Bangladesh après les élections, mais qu’elle n’a pas pris fin (É.-U. 25 juin 2015, 3). La même source cite une ONG locale selon laquelle [traduction] « 124 personnes ont été tuées et 6 087, blessées » dans le cadre de la violence politique qui a éclaté entre janvier et août 2014 (ibid.).
4.1.3 Barrages de 2015
Des sources affirment que, vers le 5 janvier 2015, le BNP a appelé à l’érection de barrages pour marquer l’anniversaire des élections contestées de 2014 (The Economist 2 févr. 2015; Odhikar 1er juill. 2015, 2). D’après des sources, on encourageait les partisans du BNP à perturber le transport routier, ferroviaire et fluvial (BBC 5 janv. 2015; The Economist 2 févr. 2015). Des sources signalent que des barrages ont été érigés à l’échelle du pays (ibid.; Odhikar 1er juill. 2015, 2). Selon des sources, les barrages visaient à contraindre la nouvelle chef de l’AL, Sheikh Hasina, de tenir de nouvelles élections (BBC 19 mars 2015; AFP 5 janv. 2015). Des sources affirment qu’ils ont été maintenus pendant environ trois mois (Dhaka Courier 9 juill. 2015; Jane's Intelligence Review 2 juill. 2015; The Diplomat 22 mai 2015). Selon le rapport de surveillance d’Odhikar pour 2015, les barrages ont été suspendus le 29 mars 2015 pour permettre la tenue des élections municipales à Dhaka et à Chittagong le 28 avril 2015 (1er juill. 2015, 2).
Des sources notent que plus d’une centaine de personnes ont été tuées depuis l’érection des barrages (The New York Times 9 avr. 2015; The Economist 5 mars 2015; Reuters 26 avr. 2015); de plus, il y a eu [traduction] « des centaines » de blessés (ibid.). D’après l’Economist, la plupart des personnes qui sont mortes [traduction] « ont été tuées par des cocktails Molotov lancés par l’opposition et de nombreuses personnes [ont été] tirées par la police » (5 mars 2015). Des sources signalent que les attaques visaient des véhicules lors des barrages routiers (Reuters 26 avr. 2015; Prothom Alo 12 juill. 2015). Amnesty International (AI) affirme que des partisans de l’opposition dirigée par le BNP lançaient des cocktails Molotov sur les autobus et les véhicules, ce qui a entraîné la mort de dizaines de personnes et fait des centaines de blessés (AI 29 janv. 2015). Dans l’Independent, un journal du Bangladesh, on peut lire que le BNP a tenu une conférence de presse au cours de laquelle le porte-parole du parti a nié toute participation du BNP aux [traduction] « attaques au cocktail Molotov et [aux] incidents de sabotage »; de plus, il a affirmé que le parti « "demand[e] la tenue d’une enquête sous la supervision des Nations Unies pour identifier les vrais coupables" » (The Independent 12 juill. 2015).
4.2 Élections de 2015 à Dhaka et à la Chittagong City Corporation
D’après des sources, dans les villes de Dhaka et de Chittagong, les candidats à la mairie appuyés par le BNP ont boycotté les élections municipales d’avril 2015 (Xinhua. 28 avr. 2015; Reuters 28 avr. 2015; The Wall Street Journal 29 avr. 2015) en raison d’allégations de fraude, d’intimidation et de trucage (ibid.). Selon un article du Wall Street Journal, le BNP a annoncé son retrait des élections pendant la tenue du scrutin, [traduction] « en invoquant des irrégularités dans les bureaux de vote » (ibid.).
5. Traitement que réservent les autorités aux membres du BNP
5.1 Avant et après les élections de 2014
D’après Freedom House, [traduction] « le harcèlement de l’opposition » par l’AL au pouvoir était « généralisé en 2014 » et incluait « des mises en détention préventive et des restrictions touchant les activités politiques » (28 janv. 2015). Dans un article de l’Economist paru en février 2015, on peut lire que [traduction] « plus de 10 000 militants de l’opposition » ont été arrêtés (2 févr. 2015).
En ce qui a trait au traitement que réservent les autorités aux membres du BNP, des sources font état des incidents suivants, survenus avant et après les élections de 2014 :
- d’après Human Rights Watch, en novembre 2013, plusieurs membres du BNP, y compris des membres du comité permanent du BNP, un membre du comité exécutif du BNP, le secrétaire à l’organisation du comité central du BNP à Chittagong, le secrétaire général adjoint du BNP et l’adjoint spécial de la chef du BNP Khaleda Zia ont été arrêtés, accusés de diverses infractions liées à l’incitation à la violence, puis libérés sous caution (Human Rights Watch avr. 2014, 50-54);
- le 27 novembre 2013, Saiful Islam Hiru et Humayuan Kabir Pervez, des politiciens du BNP, ont disparu; selon Human Rights Watch, on les aurait aperçus pour la dernière fois au moment où ils étaient [traduction] « transférés de force dans un véhicule du Bataillon d’intervention rapide » (ibid., 47);
- d’après Human Rights Watch, le 26 décembre 2013, les autorités auraient arrêté un certain nombre de membres du BNP, dont deux qui ont été accusés [traduction] « de vandalisme et de destruction par le feu de véhicules »; ils ont tous été libérés par la suite (ibid., 53-55);
- d’après Human Rights Watch, le 30 décembre 2013, un [traduction] « dirigeant local du BNP [a été] tué par les forces de sécurité » dans une prétendue « fusillade entre les forces de sécurité et des membres du Jamaat-Shibir dans le district de Satkhira »; toutefois, des membres de sa famille soutiennent qu’il avait été arrêté par les forces de sécurité plus tôt ce jour-là (ibid., 36);
- selon Odhikar, entre le 1er janvier 2014 et le 30 juin 2014, 12 [traduction] « militants-dirigeants » du BNP figuraient parmi les 108 personnes liées à divers partis politiques qui ont été victimes d’exécutions « extrajudiciaires » (Odhikar 1er juill. 2014, 4);
- selon Odhikar, qui a rassemblé de la documentation sur la violence liée aux élections entre novembre et janvier 2014, huit militants du BNP et du Jamaat ont été atteints de coups de feu [traduction] « durant un affrontement avec la police au bureau de scrutin de l’école primaire publique de Ramnagar »; l’un d’eux, un militant du Jubo Dal, est mort des suites de ses blessures (ibid., 16);
- le 7 janvier 2014, la police a arrêté huit politiciens du BNP, y compris le vice-président, qui a été détenu après avoir donné une conférence de presse où il a annoncé de nouvelles manifestations (Human Rights Watch avr. 2014, 5);
- également le 7 janvier 2014, des hommes se disant policiers ont arrêté un militant du Jubo Dal et l’ont emmené à un poste de police (Odhikar 1er juill. 2014, 8). Selon Odhikar, le militant a reçu une balle dans la jambe, a été détenu, puis a été libéré sous caution (ibid., 8-9);
- le 27 janvier 2014, la police a tué un dirigeant local de l’aile jeunesse du BNP dans le district de Satkhira (Odhikar 1er juill. 2014, 4; Human Rights Watch avr. 2014, 28) au cours d’une fusillade survenue, d’après les autorités, durant une opération visant à [traduction] « arrêter ses complices et [à] récupérer des armes » (ibid.);
- le 30 janvier 2014, un dirigeant du Jubo Dal a été tué dans le village de Fazilpur, dans le district de Feni (ibid., 24). D’après Human Rights Watch, les autorités ont soutenu qu’il avait été tué au cours [traduction] « [d’]une attaque contre les forces de sécurité » qui l’avaient détenu, tandis que des témoins signalaient qu’il n’y avait pas eu d’attaque et qu’il avait été tué dans une maison proche de sa résidence (ibid., 24-25);
- également le 30 janvier 2014, la police a tué un dirigeant du BNP dans le district de Noakhali au cours d’une fusillade survenue, d’après les autorités, pendant une opération visant à récupérer des armes chez lui (ibid., 27);
- le 5 février 2014, un dirigeant du BNP dans le district de Laximpur a été arrêté par des personnes se disant [traduction] « membres de la Division des détectives de la police du Bangladesh » (ibid., 43). En date du 9 février 2014, sa famille ne savait toujours pas où il se trouvait (ibid.);
- selon un article publié par la BBC en janvier 2015, [traduction] « [d]es dizaines de travailleurs du BNP ont disparu » depuis les élections de 2014 (BBC 6 janv. 2015). D’après la même source, le gouvernement nie toute implication dans ces disparitions (ibid.).
5.2 Barrages de 2015
Dans un article paru dans le New York Times en avril 2015, on peut lire que [traduction] « des dizaines de militants et de représentants du BNP » ont été arrêtés depuis les élections de janvier 2015 et « la campagne de grèves politiques et de barrages des voies de transport » menée par l’opposition (9 avr. 2015).
D’après le rapport de surveillance d’Odhikar pour juillet 2015, durant les barrages de 2015, il y a eu [traduction] « des cas de disparitions forcées, d’exécutions extrajudiciaires, de balles tirées dans les jambes et de torture » et « la plupart des victimes […] étaient des militants du BNP et du Jamaat-e-Islami » (Odhikar 1er juill. 2015, 3). Selon la même source, de janvier à juin 2015, parmi les 104 victimes d’exécutions [traduction] « extrajudiciaires », 19 étaient des « militants-dirigeants » du BNP (ibid., 9).
Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucune autre information allant dans le même sens, ni aucun renseignement additionnel sur le traitement réservé aux membres du BNP en raison des barrages de 2015.
5.3 Traitement réservé aux dirigeants du BNP
Des sources signalent que de nombreux dirigeants du BNP ont été détenus ou accusés relativement à la violence préélectorale (AFP 5 janv. 2015; The Economist 2 févr. 2015; The Guardian 6 janv. 2014); ils ont notamment été accusés d’avoir [traduction] « fomenté la violence » (ibid.). De même, Freedom House signale que des accusations ont été déposées contre [traduction] « de hauts responsables du BNP » (28 janv. 2015). D’après Human Rights Watch, parmi les victimes des violations des droits de la personne relevées par cette organisation dans son rapport de surveillance d’avril 2014, [traduction] « bon nombre » était « des dirigeants et des militants du BNP, du Jamaat ou de leurs ailes jeunesse »; Human Rights Watch note que les forces de sécurité ont tué 11 dirigeants et militants de l’opposition pendant et après les élections du 5 janvier : quatre étaient membres du BNP et sept étaient liés au Jamaat (Human Rights Watch avr. 2014, 23-24). La même source ajoute que, [traduction] « dans certains cas, il semble que les autorités aient ciblé les victimes parce qu’elles les soupçonnaient d’avoir commis des infractions précises; [toutefois, d]ans d’autres cas, il semble que les forces de sécurité aient pris pour cibles des dirigeants de l’opposition influents au niveau des districts et des sous-districts qui auraient pu réussir à mobiliser des gens en vue de manifester contre le gouvernement » (ibid.).
D’après des sources, la chef du BNP, Khaleda Zia, était assignée à sa résidence durant la période entourant les élections de 2014 (Freedom House 28 janv. 2015; The Wall Street Journal 5 janv. 2015; Human Rights Watch avr. 2014, 55). Selon Human Rights Watch, Khaleda Zia n’a pas pu prendre part à un rassemblement tenu le 26 décembre 2013 et n’a été autorisée à quitter sa résidence qu’après les élections du 5 janvier 2014 (ibid.). En janvier 2015, durant la période entourant l’anniversaire des élections de 2014, elle a de nouveau fait l’objet d’une assignation, cette fois-ci à son bureau (AFP 5 janv. 2015; BBC 5 janv. 2015; The Economist 5 mars 2015). Des sources affirment que Khaleda Zia fait face à des accusations qui remontent à 2007, soit des accusations de corruption liées à l’attribution de contrats lorsque le BNP était au pouvoir (La Presse Canadienne 5 août 2015; AFP 5 août 2015). D’autres sources notent qu’elle est accusée d’incitation à la violence relativement aux barrages de 2015 (Reuters 26 avr. 2015; Prothom Alo 12 juill. 2015). Selon le Daily Star, un journal bangladais, elle et [traduction] « 37 autres, principalement des hommes de son parti » ont été accusés de meurtre relativement à « leur prétendue participation à une attaque au cocktail Molotov contre un autobus dans la capitale, à Jatrabari », en janvier 2015 (16 mai 2015).
Des sources affirment que les autorités ont arrêté le secrétaire général du BNP, Mirza Fakhrul Islam Alamgir, en janvier 2015 (BBC 6 janv. 2015; VOA 6 janv. 2015; Dhaka Tribune 15 juill. 2015). Selon la BBC, il a été arrêté pour [traduction] « incendie criminel, attentats à la bombe et vandalisme » (6 janv. 2015). D’après le Dhaka Tribune, il a été libéré sous caution six mois après son arrestation, en juillet 2015 (15 juill. 2015).
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Autres sources consultées
Sources orales : professeur agrégé, Departement of Economics and Social Sciences, BRAC University; Bangladesh – haut-commissariat à Ottawa; Bangladesh Institute of International and Strategic Studies; Bangladesh Nationalist Party – cosecrétaire général et porte-parole officiel du Comité national, Bureau de Tarique Rahman.
Sites Internet, y compris : Asian Development Bank; ecoi.net; International Crisis Group; Minority Rights Group International; Nations Unies – Refworld; Transparency International Bangladesh.