Nigéria : information sur la fréquence des rituels, comme le sacrifice humain et la consommation de sang, lors de l'initiation à la chefferie ou pendant la chefferie au pays des Yoroubas; la réaction de l'État par rapport aux rituels à la chefferie, en particulier des ministères aux affaires de chefferie de chaque État; la fréquence du refus d'un titre de chef chez les Yoroubas et les conséquences de ce refus
1. Titres de chef
Au cours d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, une chargée d'enseignement en études africaines du Département d'études africaines et d'anthropologie de l'Université de Birmingham a fourni des renseignements sur la chefferie dans les régions où l'on parle le yorouba, soit l'État de Kwara et de Kogi, et au pays des Yoroubas, qui comprend les États suivants : Lagos, Ogun, Ondo, Oyo, Osun et Ekiti (11 oct. 2013). Elle a ajouté qu'il s'agissait [traduction] « [d'] information générale », car elle n'a pas fait de recherche sur les rituels dans chaque communauté du pays des Yoroubas (11 oct. 2013).
Selon la chargée d'enseignement, les titres de chef sont des titres civiques très respectés (chargée d'enseignement, University of Birmingham 11 oct. 2013). Elle a expliqué que ces titres sont généralement attribués aux membres dirigeants de la communauté par les obas, ou chefs traditionnels, des villes et villages peuplés de Yoroubas (ibid.). Des sources signalent qu'il existe différents types de titres de chef, notamment des titres traditionnels et honorifiques (professeur 11 oct. 2013; chargée d'enseignement, University of Birmingham 11 oct. 2013). Selon la chargée d'enseignement, les titres traditionnels sont liés aux rôles de chef antérieurs à la colonisation dans la ville : par exemple, un [traduction] « chef de guerre », un chef qui dirige une secte religieuse ou un chef chargé du commerce (ibid.). Au cours d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, un professeur d'histoire à l'Université Brock a expliqué qu'il y a différents niveaux de titres traditionnels, comme les rois, les chefs principaux et les chefs subalternes (professeur 11 oct. 2013). La chargée d'enseignement a précisé qu'il y a moins de titres traditionnels que de titres honorifiques et que les titres traditionnels sont souvent considérés comme étant de statut supérieur (chargé d'enseignement, University of Birmingham 11 oct. 2013). Elle a aussi dit que certains titres traditionnels sont héréditaires (ibid.). Par ailleurs, le professeur a précisé que les chefs traditionnels le deviennent par hérédité (11 oct. 2013). La chargée d'enseignement a expliqué que les titres honorifiques sont habituellement donnés en reconnaissance d'une contribution de grande valeur dans la ville (chargée d'enseignement, University of Birmingham 11 oct. 2013). Parfois, la distinction entre un titre de chef traditionnel et un titre honorifique n'est pas claire, car ces termes sont définis différemment et varient selon la communauté (ibid.). Elle a ajouté que certains titres de chef sont octroyés à des personnes par association à un groupe particulier, comme les Ogbonis (ibid.). Ces titres sont habituellement attribués aux membres actifs de ces groupes, et les chefs sont généralement investis publiquement par l'oba ou le dirigeant de la ville (ibid.).
Le professeur a affirmé que les titres de chef variaient selon la taille du village et que certaines chefferies étaient plus puissantes que d'autres, car chaque village ou ville est unique (professeur 11 oct. 2013). Il a ajouté que, dans certaines villes, les rois sont [traduction] « très puissants »; il arrive qu'ils aient plus d'influence que le président du Nigéria, car ils peuvent « contrôler » la population locale (ibid.). Le professeur a précisé qu'il y a [traduction] « de nombreux rois » au pays des Yoroubas, car chaque ville et village de la région a son propre roi (ibid.). Il estime qu'il y a environ 100 à 200 rois au pays des Yoroubas et environ six à neuf chefs traditionnels dans chaque ville (ibid.). Il a expliqué que les rois au pays des Yoroubas sont comme les maires aux États-Unis et que les chefs principaux ont un rôle similaire aux [traduction] « membres exécutifs des conseils » (ibid.). Selon la chargée d'enseignement, il n'est [traduction] « pas rare » d'être un chef au Nigéria, car la plupart des personnes qui auront accompli quelque chose seront sollicitées pour porter ce titre à un certain moment de leur vie (chargée d'enseignement, University of Birmingham 11 oct. 2013). Elle a ajouté que la plupart des politiciens dirigeants détiennent plusieurs titres de chef et que certaines églises et mosquées octroient des titres de chef à leurs membres influents (ibid.).
2. Rituels de chefferie au pays des Yoroubas
Au cours de son entretien avec la Direction des recherches, la chargée d'enseignement a défini un rituel comme [traduction] « toute activité qui vise un effet sur une personne et le monde en général et dont l'incidence n'est pas prouvée scientifiquement. Par exemple, les prières, les bénédictions et les invocations constituent toutes des rituels » (chargée d'enseignement, University of Birmingham 11 oct. 2013). Elle a expliqué ceci :
[traduction]
de nombreux titres de chef sont associés à des rituels de la façon définie précédemment. Il est impossible de généraliser, car la plupart des villes ont leurs propres traditions. Dans de nombreuses villes, les pratiques associées aux titres de chef traditionnels comprennent la visite de lieux importants dans la ville, comme le palais de l'oba ou du dirigeant, ainsi que le port de feuilles ayant de prétendus pouvoirs spirituels sous son couvre-chef (ibid.).
La chargée d'enseignement a affirmé qu'en Afrique de l'Ouest, la [traduction] « relation [du christianisme et de l'Islam] par rapport aux pratiques traditionnelles a toujours été complexe » (ibid.). Elle a expliqué que la [traduction] « grande majorité » des locuteurs du yorouba sont chrétiens ou musulmans et que « les traditionalistes représentent moins de 5 p. 100 de la population » (ibid.). Selon ses dires, au cours des 20 dernières années, de forts mouvements musulmans réformistes et chrétiens pentecôtistes ont réinterprété les pratiques traditionnelles, les qualifiant de [traduction] « maléfiques » (ibid.). Elle a expliqué que cette réinterprétation était plus fréquente chez les chrétiens que chez les musulmans et que certains chrétiens sont très préoccupés par les [traduction] « traditions maléfiques » (ibid.). Elle a ajouté que, même si certains chrétiens et musulmans sont à l'aise avec les pratiques traditionnelles et ne craignent pas d'association avec des divinités du moment qu'ils ne sont pas forcés de participer activement à leur adoration, il est possible que certains musulmans réformistes et chrétiens pentecôtistes croient que les rituels qui ne sont pas explicitement musulmans ou chrétiens constituent de [traduction] « [l'] idolâtrie » (ibid.). Elle a fourni l'exemple d'une fête qui fait habituellement partie de la nomination d'un chef et au cours de laquelle des animaux, comme des chèvres ou des vaches, sont tués et offerts en repas aux invités (ibid.). Si le titre de chef est un titre traditionnel, les animaux peuvent être sacrifiés à une divinité, par exemple par l'invocation de cette divinité (ibid.). Elle a ajouté que le fait d'invoquer une divinité pouvait engendrer la peur chez certaines personnes, qui pourraient croire que celle-ci peut leur porter préjudice (ibid.). D'après une mission d'enquête menée en 2006 à Abuja, à Lagos et à Bénin par Landinfo, centre d'information sur les pays d'origine (Country of Origin Information Centre) de la Norvège,
[traduction]
de nombreux Nigérians chrétiens et musulmans qui ne participeront pas eux-mêmes aux rites et rituels associés à la religion traditionnelle pourraient tout de même considérer les forces occultes comme ayant de véritables influences sur leur vie, influences dont ils doivent tenir compte. Ainsi, la crainte d'être victime de la tentative de manipulation des forces surnaturelles des autres est très répandue (Norvège août 2006, 18).
Selon la chargée d'enseignement, les [traduction] « jeunes et les citadins » ont particulièrement tendance à porter un regard critique sur les pratiques traditionnelles (11 oct. 2013).
Le professeur a expliqué que certains chefs principaux sont initiés dans des maisons religieuses ou des sanctuaires se trouvant dans des villages où l'on croit en un dieu en particulier (professeur 11 oct. 2013). Il a dit qu'il arrive que les habitants du village apportent par exemple de l'alcool ou de l'huile de palme et répandent des gouttes de ces liquides sur le plancher, ou abattent des animaux, comme des chèvres, des moutons ou des chiens, en guise de prière (ibid.). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un chargé d'enseignement au Département d'histoire de l'Université Obafemi Awolowo à Ile-Ife, au Nigéria, a expliqué que le processus pour devenir chef peut comprendre d'être amené [traduction] « devant des dieux ou des lieux sacrés soi-disant pour prêter allégeance à l'autorité responsable de la nomination » (chargé d'enseignement, Obafemi Awolowo University 10 oct. 2013). L'autorité responsable de la nomination pourrait être un dirigeant traditionnel ou un chef principal chevronné (ibid. 11 oct. 2013).
Le professeur a expliqué que, jusque dans les années 1930 à 1950, dans bon nombre de villes et de villages, le processus visant à devenir roi comprenait des [traduction] « rituels de sang » (professeur 11 oct. 2013). Il a aussi dit que, même aujourd'hui, dans de nombreuses régions rurales du pays des Yoroubas, on ne trouve aucune tombe de roi; un grand secret entoure ce qu'il advient du corps d'un roi après sa mort (ibid.). Le professeur a fait état de l'existence de deux croyances au Nigéria chez certains habitants de l'endroit, mais celles-ci ne sont étayées par aucun élément (ibid.). Selon l'une, lorsqu'un roi meurt, son corps est séparé en différentes parties, qui sont enterrées à divers endroits de la ville (ibid.). L'autre veut qu'une partie du corps du roi décédé, comme son cœur ou ses poumons, soit retirée et conservée jusqu'à ce qu'un successeur soit nommé (ibid.). Le successeur cuisine ensuite les parties du corps de l'ancien roi, puis les législateurs le questionnent à propos de ce qu'il a mangé, ce à quoi il répond : « J'ai mangé la royauté » (ibid.). Par ailleurs, dans un article, E. Dada Adelowo, professeur au Département des études religieuses de l'Université d'État d'Ondo, a expliqué ce qui suit :
[traduction]
Il existe des rituels en lien avec le couronnement d'un roi.
Examinons le couronnement du AlaiUin d'Oyo. Les rituels en lien avec le couronnement comprennent notamment :
- la participation à la préparation du repas fait à partir du cœur du roi défunt préalablement retiré et conservé. Après avoir pris part à ce rituel, on lui dit qu'il a « mangé le roi ». C'est de là que vient l'expression je oba, devenir roi (littéralement manger un roi).
- à un endroit appelé « Bara », il prie devant les tombes de ses pères; à chaque tombe, un cheval, une vache et un bélier sont offerts [...] (Adelowo s.d.).
Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas pu trouver la date de l'article.
Le chargé d'enseignement à l'Université Obafemi Awolowo a expliqué que les rituels ont déjà été nombreux, mais qu'il y en a moins depuis l'ère moderne (chargé d'enseignement, Obafemi Awolowo University 10 oct. 2013). Toutefois, il a aussi affirmé que quiconque appartenant à une secte secrète pourrait encore devoir se soumettre à divers rituels avant de devenir chef (ibid.).
Le professeur, qui a défini les rituels comme des pratiques [traduction] « comportant un aspect confidentiel (caché du public) », a dit que les rituels variaient d'un village à un autre (professeur 11 oct. 2013). Il a précisé que, bien que le sacrifice humain existe au Nigéria, il se produit [traduction] « de moins en moins dans la chefferie » (ibid.). Le chargé d'enseignement à l'Université Obafemi Awolowo a dit que le sacrifice humain était interdit par la loi au Nigéria (10 oct. 2013). Pour obtenir plus d'information sur les sacrifices humains et les rituels au Nigéria, veuillez consulter la Réponse à la demande d'information NGA104218.
Le professeur a affirmé que chaque village possède sa propre culture et vénère certains dieux et qu'un dieu ou deux peuvent être associés à la royauté (professeur 11 oct. 2013). Selon ses dires, si un roi ne respecte pas le serment qu'il a prêté par rapport au respect des lois et des dieux, en refusant par exemple de prendre part aux rituels de danses et de chansons, les habitants de l'endroit en seront fâchés (ibid.). Des sources font état de la tenue, en septembre 2013, d'une manifestation dans l'État de Delta parce que le roi de la ville de Warri était récemment devenu chrétien régénéré et que les citoyens de sa ville l'accusaient de ne pas suivre les traditions (Nigeria Films 11 sept. 2013; professeur 11 oct. 2013). Le professeur a ajouté que le roi a plus tard accepté de [traduction] « respecter la culture locale » (ibid.).
3. Réaction de l'État aux rituels liés à la chefferie
Selon la chargée d'enseignement à l'Université de Birmingham, la police intervient rarement dans les procédures relatives à la chefferie, car les rituels pertinents ne sont pas illégaux (chargée d'enseignement, University of Birmingham 11 oct. 2013). Elle a toutefois affirmé que la police a déjà participé à des enquêtes à propos de sanctuaires traditionnels dans le pays des Yoroubas relativement à certaines infractions (ibid.). Elle a expliqué que la police et le gouvernement interviennent dans les conflits concernant les titres de chef, notamment lorsque le fait que deux personnes veulent obtenir un titre en particulier pose problème dans une ville (ibid.). Par ailleurs, le professeur a dit que le ministère des Affaires de chefferie intervenait en cas de conflit par rapport à la chefferie, comme lorsqu'il y a plusieurs candidats et factions appuyant ceux-ci (11 oct. 2013). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucune autre information sur l'intervention du ministère des Affaires de chefferie dans les rituels liés à la chefferie.
Le chargé d'enseignement à l'Université Obafemi Awolowo a dit que quiconque est pris à pratiquer un sacrifice humain risquait [traduction] « de sérieuses représailles » (10 oct. 2013). Le professeur a par ailleurs expliqué qu'à son avis, si un rituel, comme un sacrifice humain ou un rituel de sang, est rendu public, les responsables seront arrêtés (professeur 11 oct. 2013). Il a ajouté que cette mesure s'appliquait aussi aux chefs, même si certains ont de bonnes relations et pourraient être amis avec des chefs de police, des gouverneurs, des banquiers ou autres, et ainsi être en mesure de verser des pots-de-vin pour éviter l'arrestation (ibid.). D'après un article du 15 mai 2000 paru dans P.M. News Nigeria, journal distribué à Lagos, [traduction] « cinq chefs et indigènes importants de la région » qui faisaient partie du gouvernement local d'Obokun dans l'État d'Osun ont été arrêtés à la suite du prétendu meurtre rituel d'un haut chef. Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucune autre information allant en ce sens. Le professeur a dit que les habitants n'acceptent généralement pas les rituels comme les sacrifices humains et les rituels de sang et qu'ils prendraient des mesures contre leur propre roi s'ils croyaient que celui-ci verserait des pots-de-vin pour échapper à une intervention de l'État par rapport à des rituels (11 oct. 2013).
4. Refus d'un titre de chef
Des sources font état d'une compétition pour certains titres de chef (chargée d'enseignement, University of Birmingham 11 oct. 2013; professeur 11 oct. 2013). Selon la chargée d'enseignement à l'Université de Birmingham, même s'il est rare qu'un titre de chef soit refusé, il arrive que certaines personnes le fassent (11 oct. 2013). Le professeur a lui aussi expliqué que certaines personnes ne veulent pas être chef, ajoutant que certains acceptent le titre, puis décident qu'ils n'en veulent plus (11 oct. 2013).
Selon le professeur, des personnes refusent d'être chef parce qu'à certains endroits, il y a une forte association avec les pratiques religieuses locales (11 oct. 2013). La chargée d'enseignement a affirmé que les chrétiens et les musulmans pouvaient refuser les titres de chef pour des motifs religieux (chargée d'enseignement, University of Birmingham 11 oct. 2013). Elle a ajouté que, si un chrétien ou un musulman ne veut pas être chef, les membres de sa communauté religieuse se porteraient à sa défense (ibid.).
La chargée d'enseignement a dit qu'un chef reçoit une marque de reconnaissance, mais qu'il a aussi une obligation envers sa communauté (ibid.). Le professeur a expliqué qu'il se pouvait que certaines personnes refusent un titre de chef en raison des obligations que ce rôle comporte (professeur 11 oct. 2013.).
Selon le professeur, [traduction] « un titre de chef peut être imposé à quelqu'un si un titre héréditaire est donné à trois générations d'une famille »; si le successeur d'une des générations refuse le titre, la communauté pourrait punir la lignée en refusant le titre à la génération suivante (ibid.). Ainsi, la famille peut devoir forcer le successeur à accepter le titre, car sa renonciation pourrait déshonorer sa famille (ibid.).
La chargée d'enseignement a dit qu'il pourrait y avoir des situations où certaines personnes se sentent poussées à accepter un titre de chef (chargée d'enseignement, University of Birmingham 11 oct. 2013). Par exemple, si la vie est dure pour une famille qui vénère un dieu en particulier, certains membres de cette famille pourraient inciter un des leurs à calmer ce dieu dans l'intérêt de toute la famille, notamment en le poussant à accepter un titre de chef lié à ce dieu (ibid.). Le refus d'un titre du genre pourrait sembler [traduction] « égoïste » pour la famille atteinte et entraîner alors une forte pression ou des conflits (ibid.). La chargée d'enseignement a expliqué que la situation s'apparenterait probablement à une dispute familiale et qu'à son avis, la personne ne serait pas forcée d'accepter le titre (ibid.). Elle a affirmé que, si quelqu'un était poussé à accepter un titre de chef, il pourrait déménager dans une autre ville du pays des Yoroubas [traduction] « sans être importuné » (ibid.). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement allant en ce sens.
Le professeur a expliqué que certains croient que les personnes qui ont refusé des titres de chef ont vécu des [traduction] « agressions magiques », c'est-à-dire que des personnes les auraient agressées « d'une manière magique ou spirituelle », mais il n'existe aucun élément de preuve en ce sens (11 oct. 2013). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement à ce sujet.
Pour obtenir plus d'information sur les conséquences pour un Yorouba qui refuse un titre de chef et sur la protection offerte à ceux qui refusent ce titre, veuillez consulter la Réponse à la demande d'information NGA103996.
Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.
Références
Adelowo, E. Dada. S.d. « Rituals, Symbolism and Symbols in Yoruba Traditional Religious Thought ». <http://www.obafemio.com/uploads/5/1/4/2/5142021/04-1_162.pdf> [Date de consultation : 22 oct. 2013]
Chargé d'enseignement, Department of History, Obafemi Awolowo University, Ile-Ife. 10 octobre 2013. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.
Chargée d'enseignement en études africaines, Department of African Studies and Anthropology, University of Birmingham. 11 octobre 2013. Entretien téléphonique avec la Direction des recherches.
Nigeria Films. 11 septembre 2013. Reginald Chukwu. « Chaos in Warri as Oba Accepts Christ...Abolishes Rituals and Ancient Cultures ». <http://www.nigeriafilms.com/news/23225/21/chaos-in-warri-as-oba-accepts-christ-abolishes-rit.html> [Date de consultation : 22 oct. 2013]
Norvège. Août 2006. Landinfo. Geir Skogseth. Fact-finding Trip to Nigeria (Abuja, Lagos and Benin City) 12 - 26 March 2006. <http://www.landinfo.no/asset/491/1/491_1.pdf> [Date de consultation : 22 oct. 2013]
P.M. News Nigeria. 15 mai 2000. « Five Held Over Alleged Ritual Murder ». (Factiva)
Professeur d'histoire, Brock University. 11 octobre 2013. Entretien téléphonique avec la Direction des recherches.
Autres sources consultées
Sources orales : Les tentatives faites pour joindre les personnes et les organisations suivantes dans les délais voulus ont été infructueuses : anthropologue, anciennement à la New York University; Association canadienne des études africaines; avocat et planificateur en développement; Canada – Haut-commissariat auxiliaire du Canada à Lagos; chargé d'enseignement en histoire de l'art africain, School of Oriental and African Studies, University of London; chef au pays des Yoroubas et au pays des Igbos; Committee for the Defence of Human Rights Nigeria; Human Rights and Justice Group; Nigéria – officier adjoint aux relations publiques des forces policières de la Nigerian Police Force, ministère du gouvernement local et ministère des Affaires de chefferie à Lagos et Ogun, National Human Rights Commission; professeur d'histoire à la University of Texas; professeur d'histoire et d'études internationales, University of Ilorin, Nigeria; professeur émérite, School of Oriental and African Studies, University of London; Royal African Society. L'Open Society Foundation n'a pas pu fournir d'information.
Sites Internet, y compris : Africa Confidential; AllAfrica.com; Amnesty International; Association canadienne des études africaines; ecoi.net; États-Unis – Department of State; Human Rights Watch; Nations Unies – Refworld; Nigéria – Ministries of Local Government and Chieftaincy Affairs in Lagos and Ogun; Vanguard News.