Réponses aux demandes d'information

​​​Les réponses aux demandes d’information (RDI) sont des rapports de recherches sur les conditions dans les pays. Ils font suite à des demandes des décideurs de la CISR.

La base de données contient les RDI en français et anglais archivées depuis sept ans. Les RDI antérieures sont accessibles sur le site Web European Country of Origin Information Network.

Les RDI publiées par la CISR sur son site Web peuvent contenir des documents annexés inaccessibles en raison de problèmes techniques et peuvent inclure des traductions de documents initialement rédigées dans d'autres langues que l'anglais ou le français. Pour obtenir une copie d'un document annexé et/ou une version traduite des documents annexés de RDI, veuillez en faire la demande par courriel.

Avertissement

Avertissement

Les réponses aux demandes d'information (RDI) citent des renseignements qui sont accessibles au public au moment de leur publication et dans les délais fixés pour leur préparation. Une liste de références et d'autres sources consultées figure dans chaque RDI. Les sources citées sont considérées comme les renseignements les plus récents accessibles à la date de publication de la RDI.    

Les RDI n'apportent pas, ni ne prétendent apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile donnée. Elles visent plutôt à appuyer le processus d'octroi de l'asile. Pour obtenir plus de renseignements sur la méthodologie utilisée par la Direction des recherches, cliquez ici.   

C'est aux commissaires indépendants de la CISR (les décideurs) qu'il incombe d'évaluer les renseignements contenus dans les RDI et de décider du poids qui doit leur être accordé après avoir examiné les éléments de preuve et les arguments présentés par les parties.    

Les renseignements présentés dans les RDI reflètent uniquement les points de vue et les perspectives des sources citées et ne reflètent pas nécessairement la position de la CISR ou du gouvernement du Canada.    

3 décembre 2012

NGA104208.EF

Nigéria : information sur la Confrérie de la hache noire (Black Axe confraternity), aussi connue sous le nom de Nouveau mouvement noir d’Afrique (Neo-Black Movement of Africa), y compris ses rituels, ses serments du secret et son utilisation de symboles ou de signes distinctifs; information indiquant si elle a recours au recrutement forcé; information sur le traitement réservé par ses membres aux personnes qui s'opposent aux sectes (2009-novembre 2012)

Direction des recherches, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Contexte

Des sources affirment que la Confrérie de la hache noire (Black Axe confraternity) est une secte (Leadership 27 juill. 2012; Vanguard 27 juill. 2012; Coventry Cathedral févr. 2009, 10). Selon Coventry Cathedral, un lieu de culte de l’Église anglicane qui existe depuis plus de 1 000 ans (ibid. s.d.) et qui [traduction] « joue un rôle très actif » au Nigéria depuis 2002, la Confrérie de la hache noire et d’autres sectes « ont été créées dans les années 1980 par l’armée nigériane, et elles ont formé, à leur tour, des gangs de rue de nature sectaire » (ibid. févr. 2009, 6, 10). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement allant en ce sens.

2. Nouveau mouvement noir d’Afrique (Neo-Black Movement of Africa - NBM)

Des sources affirment que la Confrérie de la hache noire est aussi connue sous le nom de Nouveau mouvement noir d’Afrique (Daily Trust 3 mai 2012; This Day 6 janv. 2012). D’autres sources attirent cependant l’attention sur le fait que le NBM se dissocie de la Confrérie de la hache noire et nie être une secte secrète (Vanguard 11 janv. 2012; The Guardian 30 déc. 2009). Coventry Cathedral affirme que la Confrérie de la hache noire est un [traduction] « groupe dissident » du NBM et précise que, depuis 1985, le NBM « cherche à se dissocier des activités de la Confrérie de la hache noire » (févr. 2009, 97-98).

Le site du NBM renferme l’information suivante : le groupe a été créé au cours de l’année scolaire 1977-1978 par neuf étudiants de premier cycle de l’Université de Benin qui étaient préoccupés par le [traduction] « sort peu enviable de l’Homme noir », et, moins de « dix ans après sa fondation, le Mouvement exerçait des activités dans la plupart des établissements d’enseignement supérieur au Nigéria », mais il a par la suite mis fin à ses activités sur les campus universitaires en 1994 en raison de la « vague de violence » qui a pris naissance à la fin des années 1980 dans les universités nigérianes (NBM s.d.). Coventry Cathedral signale que le NBM n’est pas une confrérie et qu’il n’accepte pas d’étudiants et de membres d’une fraternité (févr. 2009, 97). Le NBM soutient que son siège est situé à Benin City, dans l’État d’Edo, mais qu’il a des [traduction] « zones » dans la plupart des grandes villes du monde (NBM s.d.).

Des sources affirment que le NBM est légalement enregistré en tant qu’organisation (Vanguard 11 janv. 2012) auprès de la Commission des affaires commerciales (Corporate Affairs Commission) (Daily Trust 3 mai 2012; Nigeria Daily News 30 déc. 2009). Des sources font cependant observer que l’État de Rivers a adopté une loi interdisant les sectes secrètes et les activités semblables (Secret Cult and Similar Activities (Prohibition) Law) en 2004 (Vanguard 19 août 2007; NDPEHRD août 2004, 3). La Confrérie de la hache noire et le NBM ont été interdits en application de cette loi (ibid.; CODESRIA 2011, 22).

On peut lire sur le site Web du NBM que l’organisation a notamment pour objectifs : [traduction] « la réorientation de tous les esprits vers le déterminisme et le réalisme noirs », l’enseignement de la discipline du corps et de l’esprit, la lutte contre la perception négative des Noirs, la recherche sur les religions africaines traditionnelles, et la publication d’un périodique intitulé Uhuru, qui s’appelait auparavant le Black Axe Magazine (NBM s.d.). Selon ce site Web, [traduction] « l’Axeman (un membre du NBM) doit toujours parler avec raison, agir avec courage et se comporter avec grâce; voilà notre code de conduite » (ibid.).

Des médias attirent l’attention sur le fait que le NBM :

  • a fait don de médicaments à des centres de santé de l’administration locale d’Uhunmwode, dans l’État d’Edo, en mars 2010 (Plus News Pakistan 31 mars 2010);
  • a vu à ce que des soins médicaux, notamment des traitements pour la malaria et des tests sanguins, soient offerts gratuitement à 200 personnes de l’administration locale de Kwale West, dans l’État du Delta, en janvier 2010 (Vanguard 4 janv. 2010);
  • a donné de l’argent pour un bébé malade qui avait été abandonné à Ughelli, dans l’État du Delta, en 2009 (ibid. 24 sept. 2009).

3. Recrutement de la Confrérie de la hache noire

Dans un rapport publié en 2007 par Human Rights Watch, on peut lire que la Confrérie de la hache noire utilise la force pour recruter de nouveaux membres (oct. 2007, 24). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement allant en ce sens.

Selon le Vanguard, un journal de Lagos, le relationniste de la police de l’État d’Edo a déclaré que, de manière générale, les sectes mènent leurs activités dans le plus grand secret (24 janv. 2011). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement sur les rituels, les serments du secret et les symboles ou signes distinctifs utilisés par la Confrérie de la hache noire.

4. Violence associée à la Confrérie de la hache noire dans différents États

Le 22 septembre 2008, le ministère de l’Éducation (Ministry of Education) du Nigéria a fait état d’une recrudescence de la violence liée aux sectes dans les établissements d’enseignement supérieur partout au Nigéria (Nigéria 22 sept. 2008).

4.1 Abuja

Le Daily Trust, un journal d’Abuja, écrit qu’un étudiant de l’Université d’Abuja qui était membre d’une secte a été blessé en 2009 lors d’un affrontement entre la Confrérie de la hache noire et la Confrérie des Vikings (7 mai 2009). Le Vanguard signale également qu’en 2009, un étudiant de l’Université d’Abuja qui était membre de la Confrérie de la hache noire a été arrêté après avoir tenté de kidnapper deux ministres en vue d’obtenir une rançon (18 sept. 2009).

4.2 Delta

Le Leadership, un journal d’Abuja, écrit que les activités des sectes, y compris celles de la Confrérie de la hache noire, ont atteint un niveau [traduction] « alarmant » dans l’État du Delta et demeurent « étonnamment soutenues dans les divers établissements d’enseignement supérieur de l’État » (27 oct. 2011). Il précise également que les affrontements entre sectes rivales étaient presque quotidiens en janvier et en février 2011, et que six personnes sont décédées (Leadership 21 févr. 2011).

Le 11 août 2011, le Vanguard a écrit qu’un affrontement entre la Confrérie de la hache noire et la secte Mafite a entraîné le décès de deux étudiants de l’Université de l’État du Delta, alors que des sources non confirmées ont fait état du décès de cinq personnes.

4.3 État d’Edo

À Benin City, dans l’État d’Edo, des médias ont fait état d’affrontements entre la Confrérie de la hache noire et la Confrérie Eiye [aussi orthographié Eye et Aiye], notamment :

  • en juillet 2012, le Leadership a écrit que quatre personnes avaient été tuées en deux jours (27 juill. 2012), alors que le Guardian, un journal de Lagos, a écrit que six membres présumés d’une secte avaient été tués (27 juill. 2012);
  • en janvier 2012, des médias ont fait état du décès de huit personnes (This Day 6 janv. 2012; Vanguard 11 janv. 2012);
  • en mai 2011, le Vanguard a écrit que dix-huit personnes avaient été tuées (26 mai 2011);
  • en janvier 2011, le Vanguard a écrit que dix personnes avaient été tuées (24 janv. 2011);
  • en février 2009, le Vanguard a écrit que sept membres présumés d’une secte avaient été tués (23 févr. 2009);
  • Plus News Pakistan a signalé qu’en février 2009, plus de seize personnes auraient été tuées, dont deux étudiants de niveau universitaire et un homme d’affaires bien connu (11 mars 2010).

Des médias ont également fait état d’affrontements entre la Confrérie de la hache noire et d’autres sectes, notamment :

  • en août 2012, deux étudiants ont été tués lors d’un affrontement avec la Confrérie des Vikings à l’Université Ambrose Alli, prétendument à la suite d’une altercation entre un membre de la Confrérie de la hache noire et un étudiant antisecte (PM News 7 août 2012; PTI 8 août 2012);
  • le 22 octobre 2010, le Vanguard a écrit que sept personnes ont été tuées lors d’un affrontement avec la Confrérie Maphite à l’Université Ambrose Alli, à Ekpoma, alors que la police a confirmé trois décès;
  • en mars 2010, Plus News Pakistan a fait état d’un [traduction] « nouvel affrontement sanglant » avec la Confrérie Manfile a eu lieu (11 mars 2010);
  • en mars 2010, le journal This Day a écrit que neuf membres de la secte avaient été tués lors d’un affrontement avec les Markvites (15 mars 2010).

En mars 2009, le fils du président du conseil de l’administration locale d’Ovia South West a été enlevé par des personnes soupçonnées d’appartenir à une secte (The Nation 16 mars 2009; Vanguard 12 mars 2009), notamment des membres de la Confrérie de la hache noire (ibid.). L’enfant a été libéré contre rançon (The Nation 16 mars 2009).

4.4 Ekiti

Des médias signalent qu’en juillet 2011, treize étudiants de l’Université de l’État d’Ekiti ont été blessés lors d’un affrontement entre la Confrérie de la hache noire et la Confrérie Aiye (Leadership 7 juill. 2011; Daily Trust 7 juill. 2011).

4.5 Imo

Des médias signalent que le directeur du collège Holy Ghost, à Owerri, a survécu à une tentative d’assassinat perpétrée en août 2012 par des personnes soupçonnées d’appartenir à la Confrérie de la hache noire (Vanguard 27 août 2012; Daily Independent 27 août 2012).

4.6 Lagos

Le Vanguard fait état d’affrontements entre la Confrérie de la hache noire et la Confrérie Eiye au cours desquels [traduction] « de nombreuses personnes » ont été tuées et « plusieurs personnes » ont été blessées en mars 2012 à Ijanikin; l’une des victimes, âgée de 26 ans, n’appartenait à aucune secte (19 mars 2012). Le journal précise que la Confrérie de la hache noire et la Confrérie Eiye [traduction] « assassinent et mutilent chaque jour des membres rivaux » dans cette région (ibid.). Le 27 juillet 2011, trois personnes ont été tuées lors d’un affrontement entre la Confrérie de la hache noire et la Confrérie Eiye, à Ikorodu (Daily Independent 1er août 2011; The Nation 29 juill. 2011).

4.7 Nasarawa

Le Daily Trust signale qu’un membre de la Confrérie de la hache noire a tué un membre de la Confrérie des Vikings en septembre 2011 à Lafia (20 sept. 2011).

4.8 Ogun

Le Daily Independent, un journal de Lagos, écrit qu’en mars 2010, à Sagamu, dans l’État d’Ogun, six personnes ont été tuées en moins d’une semaine lors d’affrontements entre la Confrérie de la hache noire et la Confrérie Eiye; parmi les victimes figure le fils d’un ancien président de conseil qui aurait été membre d’une secte (18 mars 2010).

5. Traitement réservé aux personnes qui s'opposent aux sectes

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un représentant de la Commission nationale des droits de la personne (National Human Rights Commission - NHRC) du Nigéria, une commission créée par le gouvernement du Nigéria (Nigéria s.d.a) dont les activités comprennent notamment les enquêtes sur les plaintes et la résolution de conflits (ibid. s.d.b), a affirmé que la NHRC n'a pas mené de recherches [traduction] « approfondies » sur la Confrérie de la hache noire et que les connaissances qu'elle possède sur cette organisation sont « limitées » (5 déc. 2012). Par contre, selon la NHRC, les [traduction] « faits observés » indiqueraient que

[g]énéralement, la Confrérie de la hache noire et les autres sectes ne se livrent pas à des actes de violence contre ceux qui ne participent pas aux activités des sectes. Cependant, ces sectes sont reconnues pour s'être attaquées à des militants anti-sectes au moyen d'actes d'intimidation subreptices et d'agressions physiques (5 déc. 2012).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

6. Lien entre la Confrérie de la hache noire et les autorités

Des sources affirment que les affrontements entre la Confrérie de la hache noire et la Confrérie Aiye à Benin City sont liés au partage de l’argent versé à ces sectes par des politiciens (Leadership 27 juill. 2012; Vanguard 27 juill. 2012).

Dans un article publié en janvier 2011 par le Vanguard, on peut lire que les membres des sectes ont été recrutés [traduction] « comme voyous » par des politiciens pendant les primaires (24 janv. 2011). Le Leadership écrit que les sectes seraient appuyées par des gens [traduction] « haut placés », notamment au sein d’organismes de sécurité (27 oct. 2011).

7. Protection offerte par l’État

Selon la Commission des universités nationales (National Universities Commission), le gouvernement fédéral a demandé aux recteurs des établissements d’enseignement supérieur de prendre des mesures pour contenir la violence sur les campus, notamment : prendre des sanctions contre les étudiants membres d’une secte qui sont appréhendés, mener des campagnes de sensibilisation dans les médias, mettre sur pied des campagnes publiques offensives et accroître les efforts de sensibilisation (Nigéria 22 sept. 2008). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement indiquant si ces mesures ont été mises en œuvre.

Des médias signalent que la police a arrêté des suspects relativement à une dizaine d’incidents énumérés à la section 4 (Daily Trust 7 mai 2009; ibid. 7 juill. 2011; ibid. 20 sept. 2011; Leadership 21 févr. 2011; ibid. 7 juill. 2011; This Day 6 janv. 2012; Vanguard 12 mars 2009; ibid. 18 sept. 2009; ibid. 24 janv. 2011; ibid. 26 mai 2011; ibid. 19 mars 2012). Parmi les sources qu’elle a consultées, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement indiquant si certains membres de la Confrérie de la hache noire ont été accusés ou condamnés pour des actes de violence.

Le Leadership écrit que, selon des Nigérians qui vivent dans l’État du Delta, le gouvernement fédéral, la police et les institutions religieuses et traditionnelles semblent [traduction] « peu intéressés à s’attaquer aux causes sous-jacentes de la violence liée aux sectes » (21 févr. 2011).

Selon le Vanguard, le commissaire de police de l’État d’Edo a affirmé que le gouvernement fédéral [traduction] « "fait de son mieux" » pour s’attaquer au problème de la violence liée aux sectes dans l’État d’Edo, « "mais qu’il y a toujours place à amélioration dans certains domaines" » (Vanguard 24 janv. 2011). Il aurait également déclaré que la police manque de véhicules de patrouille, ajoutant qu’aucun service opérationnel de division n’en possède plus d’un (ibid.).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l’aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n’apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d’une demande d’asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d’information.

Références

Council for the Development of Social Science Research in Africa (CODESRIA). 2011. Eghosa E. Osaghae, Augustine Ikelegbe, Omobolaji O. Olarinmoye et Stephen I. Okhomina. Youth Militias, Self Determination and Resource Control Struggles in the Niger-delta Region of Nigeria. CODESRIA Research Report No. 5. <http://www.codesria.org/IMG/pdf/CDP_Nigeria2-2.pdf> [Date de consultation : 15 nov. 2012]

Coventry Cathedral. Février 2009. Stephen Davis. The Potential for Peace and Reconciliation in the Niger Delta. <http://www.coventrycathedral.org.uk/downloads/publications/35.pdf> [Date de consultation : 26 sept. 2012]

_____. S.d. « Our Heartbeat ». <http://www.coventrycathedral.org.uk/about-us/our-heartbeat.php> [Date de consultation : 15 nov. 2012]

Daily Independent [Lagos]. 27 août 2012. Anolu Vincent et Bassey Inyang. « Gunmen Kill Ex-CBN Director, Nwosu, in Owerri ». <http://dailyindependentnig.com/2012/08/gunmen-kill-ex-cbn-director-nwosu-in-owerri/> [Date de consultation : 26 nov. 2012]

_____. 1er août 2011. Emmanuel Nzomiwu et Femi Ogbonnikan. « Ten Die, Houses Razed in Enugu Tanker Explosion ». (Factiva)

_____. 18 mars 2010. Wisdom Patrick, Onoja Audu et Segun Adeleye. « Thirteen Killed in Fresh Jos Violence - Cult Clash Claims Six in Sagamu ». (Factiva)

Daily Trust [Abuja]. 3 mai 2012. Nurudeen Oyewole. « "21 Cult Groups Infiltrate Secondary Schools" ». (Factiva)

_____. 20 septembre 2011. Hir Joseph. « State Security Services Raid Cultists Hideouts, Arrests 28 Suspects ». (Factiva)

_____. 7 juillet 2011. Doyin Adebusuyi. « Pandemonium at Ekiti Varsity as Cultits Exchange Gunfire ». (Factiva)

_____. 7 mai 2009. Abubakar Sadiq Isah. « Uniabuja Expels Five Over Cult Activities ». (Factiva)

The Guardian [Lagos]. 27 juillet 2012. Alemma-Ozioruva Aliu et Michael Egbejule. « Six Die in Cult Violence ». <http://www.guardiannewsngr.com/index.php?option=com_content&view=article&id=93611:six-die-in-edo-cult-violence-&catid=1:national&Itemid=559> [Date de consultation : 23 nov. 2012]

_____. 30 décembre 2009. « Nigerian Police Arrest Thirty Suspects Over Recent Violent Clashes ». (Factiva)

Human Rights Watch. Octobre 2007. Criminal Politics. Violence, "Godfathers" and Corruption in Nigeria. <http://www.hrw.org/sites/default/files/reports/nigeria1007webwcover_0.pdf> [Date de consultation : 25 sept. 2012]

Leadership [Abuja]. 27 juillet 2012. Patrick Ochoga. « Six Feared Killed in Renewed Cult War in Edo ». (Factiva)

_____. 27 octobre 2011. Kola Niyi-Eke. « Battling Cultism in Delta ». (Factiva)

_____. 7 juillet 2011. Abiola Alo. « Suspected Cultists Terrorise Ekiti Varsity ». (Factiva)

_____. 21 février 2011. Kola Niyi-Eke. « Cultists Kill Pregnant Women, 6 Others ». (Factiva)

The Nation [Lagos]. 29 juillet 2011. Titilayo Banjoko. « Three Killed in Cult’s Clash ». <http://www.thenationonlineng.net/2011/index.php/news/13982-three-killed-in-cults%E2%80%99-clash.html> [Date de consultation : 26 nov. 2012]

_____. 16 mars 2009. Osagie Otabor. « Abducted Council Boss’s Son Released ». <http://www.thenationonlineng.net/archive2/tblnews_Detail.php?id=79721> [Date de consultation : 26 nov. 2012]

Neo-Black Movement of Africa (NBM). S.d. Chima Oji. « A Brief History of Neo Black Movement of Africa ». <http://nbmarena.org/history.html> [Date de consultation : 15 nov. 2012]

Niger Delta Project for Environment, Human Rights and Development (NDPEHRD). Août 2004. Small Arms Project. A Harvest of Guns. <http://www.nigeriaoilandgasportal.com/photos/343091-harvest_guns.pdf> [Date de consultation : 15 nov. 2012]

Nigéria. 5 décembre 2012. National Human Rights Commission (NHRC). Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par un représentant.

_____. 22 septembre 2008. National Universities Commission. « FGN Steps Up Fight Against Cult-Related Violence in Tertiary Institutions ». Monday Bulletin. Vol. 3, No. 37. <http://www.nuc.edu.ng/nucsite/File/Monday%20Bulletin/22nd%20September%202008%20_Compilled_.pdf> [Date de consultation : 27 sept. 2012]

_____. S.d.a. « The Commission ». <http://www.nigeriarights.gov.ng/the-commission> [Date de consultation : 18 déc. 2012]

_____. S.d.b. « Activities of the Commission ». <http://www.nigeriarights.gov.ng/activities-of-the-commission> [Date de consultation : 18 déc. 2012]

Nigeria Daily News. 30 décembre 2009. Tunji Omofoye (Osogbo) et Alemma-Ozioruva Aliu. « Police Arrest, Arraign 30 over Violence ». <http://ndn.nigeriadailynews.com/templates/default.aspx?a=21739&template=print-article.htm> [Date de consultation : 15 nov. 2012]

Plus News Pakistan. 31 mars 2010. « Nigeria: NBM Donates Drugs Worth N1m to Uhunmwode LG ». (Factiva)

_____. 11 mars 2010. « Nigeria: 2 Benin-based Actors Shot Dead ». (Factiva)

PM News [Lagos]. 7 août 2012. Jethro Ibileke. « Cult War Leaves 2 Nigerian Students Dead ». <http://pmnewsnigeria.com/2012/08/07/cult-war-leaves-2-nigerian-students-dead/> [Date de consultation : 4 Oct. 2010]

Press Trust of India (PTI). 8 août 2012. « Two Nigerian Students Killed in Gang Violence ». (Factiva)

This Day [Lagos]. 6 janvier 2012. Adibe Emenyonu. « Eight Killed in Renewed Cult War ». (Factiva)

_____. 15 mars 2010. Adibe Emenyonu. « Another Bomb Scare in Edo ». (Factiva)

Vanguard [Lagos]. 27 août 2012. Chidi Nkwopara. « Cleric Escapes Suspected Assassins Bullets in Owerri ». (Factiva)

_____. 27 juillet 2012. Simon Ebegbulem et Gabriel Enogholase. « Three Killed in Renewed Cult War in Benin ». (Factiva)

_____. 19 mars 2012. Ifeanyi Okolie. « Police Raid Hideout of Cultists in Lagos ». (Factiva)

_____. 11 janvier 2012. Simon Ebegbulem. « Group Denies Involvement in Cult War ». (Factiva)

_____. 11 août 2011. Emma Amaize et Bulou Kosin. « Two Shot Dead as Cultists Clash in Abraka University ». (Factiva)

_____. 26 mai 2011. Simon Ebegbulem. « Police Parade 31 Suspected Cultists ». (Factiva)

_____. 24 janvier 2011. Simon Ebegbulem. « How Cultists Prepared to Set Benin on Fire ». (Factiva)

_____. 22 octobre 2010. Simon Ebegbulem. « Seven Die in Renewed Cult War in Ambrose Alli Varsity ». (Factiva)

_____. 4 janvier 2010. Festus Ahon. « Group Gives Free Medical Treatment to 200 at Kwale ». (Factiva)

_____. 24 septembre 2009. « Nigeria: Group Aids Abandoned Baby ». <http://allafrica.com/stories/200909250232.html> [Date de consultation : 15 nov. 2012]

_____. 18 septembre 2009. Ise-Oluwa Ige. « Education, Labour Ministers Escape Kidnap Plot ». (Factiva)

_____. 12 mars 2009. Simon Ebegbulem. « Gunmen Abduct Ovia S-West LG Boss’ Son ». (Factiva)

_____. 23 février 2009. Patience Ogbodo et Simon Ebegbulem. « Death Toll Rises to 11 in Bauchi Crisis ». (Factiva)

_____. 19 août 2007. George Onah. « Rivers Battles 103 Cult Groups - The Genesis of Problem; Solution, by Ex-Militants ». <http://allafrica.com/stories/200708190053.html> [Date de consultation : 15 nov. 2012]

Autres sources consultées

Sources orales : Les tentatives faites pour joindre les organisations et les représentants suivants dans les délais voulus ont été infructueuses : auteur de Secret Cults in Nigeria’s Tertiary Institutions; chargé d’enseignement, School of Law, University of Leicester; Human Rights and Justice Group International; National Association of Nigerian Students; National Universities Commission; Nigéria – Federal Ministry of Education; professeur, Department of Sociology and Anthropology, University of Nigeria, Nsukka.

Sites Internet, y compris : Amnesty International; ecoi.net; États-Unis – Department of State; The Jamestown Foundation; Minority Rights Group International; Nations Unies – Refworld, Réseaux d’information régionaux intégrés; Nigéria – Federal Ministry of Education.



​​​