Réponses aux demandes d'information

​​​Les réponses aux demandes d’information (RDI) sont des rapports de recherches sur les conditions dans les pays. Ils font suite à des demandes des décideurs de la CISR.

La base de données contient les RDI en français et anglais archivées depuis sept ans. Les RDI antérieures sont accessibles sur le site Web European Country of Origin Information Network.

Les RDI publiées par la CISR sur son site Web peuvent contenir des documents annexés inaccessibles en raison de problèmes techniques et peuvent inclure des traductions de documents initialement rédigées dans d'autres langues que l'anglais ou le français. Pour obtenir une copie d'un document annexé et/ou une version traduite des documents annexés de RDI, veuillez en faire la demande par courriel.

Avertissement

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Les réponses aux demandes d'information (RDI) citent des renseignements qui sont accessibles au public au moment de leur publication et dans les délais fixés pour leur préparation. Une liste de références et d'autres sources consultées figure dans chaque RDI. Les sources citées sont considérées comme les renseignements les plus récents accessibles à la date de publication de la RDI.    

Les RDI n'apportent pas, ni ne prétendent apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile donnée. Elles visent plutôt à appuyer le processus d'octroi de l'asile. Pour obtenir plus de renseignements sur la méthodologie utilisée par la Direction des recherches, cliquez ici.   

C'est aux commissaires indépendants de la CISR (les décideurs) qu'il incombe d'évaluer les renseignements contenus dans les RDI et de décider du poids qui doit leur être accordé après avoir examiné les éléments de preuve et les arguments présentés par les parties.    

Les renseignements présentés dans les RDI reflètent uniquement les points de vue et les perspectives des sources citées et ne reflètent pas nécessairement la position de la CISR ou du gouvernement du Canada.    

11 février 2010

LBN103354.EF

Liban : information indiquant si les autorités libanaises tiennent un registre des citoyens libanais qui ne se sont pas acquittés de leurs obligations militaires avant l’abolition de la conscription; information indiquant si ces citoyens peuvent être identifiés à leur entrée au Liban ou à leur sortie du pays
Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

Un agent de l’ambassade du Liban à Ottawa et des représentants d’organisations de défense des droits de la personne au Liban affirment que les autorités libanaises tiennent un registre des citoyens libanais qui ne se sont pas acquittés de leurs obligations militaires avant l’abolition de la conscription; ces personnes peuvent être identifiées à leur entrée au Liban ainsi qu’à leur sortie du pays (Liban 8 janv. 2010; Alkarama 12 janv. 2010; CLDH 17 janv. 2010).

Le 8 janvier 2010, dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le consul de l’ambassade du Liban à Ottawa a signalé que l’armée libanaise fournit à tous les postes frontaliers une liste des citoyens qui se sont soustraits au service militaire. Selon le consul, lorsqu’il retrouve sur sa liste le nom d’une personne qui se présente à la frontière, le service de sécurité générale de l’immigration et des frontières (General Security of the Immigration and Border Services) demande que l’affaire soit remise aux autorités militaires de l’armée libanaise pour examen (Liban 8 janv. 2010). Il a ajouté que cette personne ne peut quitter le Liban tant que le dossier n’est pas réglé (ibid.).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches le 17 janvier 2010, le président du Centre libanais des droits humains (CLDH), organisation de défense des droits de la personne qui lutte contre la détention arbitraire et les disparitions forcées au Liban, a affirmé que toute personne ne s’étant pas soumise au service militaire obligatoire avant 2007 pouvait être identifiée à l’aéroport international de Beyrouth, à son entrée au Liban ou à sa sortie du pays, et qu’elle était susceptible d’être arrêtée sur-le-champ (CLDH 17 janv. 2010).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Alkarama for Human Rights. 12 janvier 2010. Communication écrite envoyée par un chercheur.

Centre libanais des droits humains (CLDH). 17 janvier 2010. Communication écrite envoyée par le président.

Liban. 8 janvier 2010. Ambassade du Liban à Ottawa. Communication écrite envoyée par le consul.

Autres sources consultées

Sources orales : Les tentatives faites pour joindre dans les délais fixés un représentant des forces armées du Liban ont été infructueuses.

Sites Internet, y compris : Amnesty International (AI), Coalition pour mettre fin à l’utilisation des enfants soldats, États-Unis - Department of State's Country Reports on Human Rights Practices for 2008, European Country of Origin Network (ecoi.net), Factiva, Human Rights First (HRF), International Crisis Group, Internationale des résistant(e)s à la guerre (IRG), Legislationline, Middle East Forum, Middle East Media Research Institute (MEMRI), The Mideast Monitor, Nations Unies - Refworld, Washington Institute for Near East Policy.



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