Somalie : information sur la situation des soufis, y compris le traitement qui leur est réservé par Al Chabaab, et le rôle de l’Ahlu Sunnah Wal Jamaa [Ahlu Sunna Wal-Jamea, Ahlu Sunnah Wal Jama’a, Ahlu Sunna Wal Jama’a, Ahl al-Sunnah Wal-Jamaa, Ahlu Sunna Waljma’a] (ASWJ); information sur la protection offerte par l’État (2016-mars 2018)
1. Aperçu
Il est écrit dans l’International Religious Freedom Report for 2016 publié par le Département d’État des États-Unis que, selon le ministère fédéral des Affaires religieuses (Federal Ministry of Religious Affairs) de la Somalie,
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plus de 99 p. 100 de la population de la Somalie sont des musulmans sunnites. Pris dans leur ensemble, les membres d’autres groupes religieux représentent moins de 1 p. 100 de la population; ce pourcentage comprend une petite communauté chrétienne, une petite communauté soufie et un nombre inconnu de musulmans chiites (É.-U. 15 août 2017, 2).
Al Jazeera précise que la Somalie
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a déjà eu une population majoritairement soufie, mais toute la composition religieuse de la société a changé dans les vingt-cinq dernières années. Les soufis ont été presque tous chassés de la Somalie, que ce soit par les seigneurs de guerre et leurs milices belliqueuses au début des années 1990, ou par le groupe radical Al Chabaab, lié à Al-Qaïda, au cours de la dernière décennie (Al Jazeera 29 mars 2016).
Dans un rapport de 2017 sur Al Chabaab, la BBC signale que [traduction] « la plupart des Somaliens sont soufis » (BBC 22 déc. 2017). De même, d’autres sources soulignent que la majorité des Somaliens [traduction] « ont à tout le moins une appartenance symbolique à un ordre soufi » (The Religious Literacy Project s.d.a) ou [traduction] « s’identifient » à ce courant religieux (Lang 3 déc. 2017). Dans un rapport de 2016 préparé à la demande du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), on peut lire que la pratique de l’islam est traditionnellement influencée par le soufisme en Somalie, surtout en zones rurales, et [traduction] « dans les régions centrales du pays[,] le soufisme est toujours bien enraciné » (Cavallera et al. 2016, 15). Des sources précisent que toute la Somalie est balayée par un renouveau soufi (Al Jazeera 29 mars 2016; CGTN 17 mai 2015). Cependant, Al Jazeera qualifie ce renouveau de [traduction] « lent » et de « précaire » (Al Jazeera 29 mars 2016).
Selon des sources, deux des principaux ordres soufis en Somalie sont ceux des Axmadiyah [ou Ahmadiyyah] et des Qaadiriyah [ou Qadiriyyah] (The Religious Literacy Project s.d.a; Abdullahi Baadiyow 2015, 41), et chacun compte des [traduction] « subdivisions locales » (Abdullahi Baadiyow 2015, 41). Dans un livre intitulé The Islamic Movement in Somalia, Abdurahman Abdullahi Baadiyow, un professeur d’études islamiques de l’Université de Mogadiscio, écrit que les Axmadiyah sont subdivisés en trois branches en Somalie : [traduction] « Raxmaaniyah, Saalixiyah et Dandaraawiyah » (Abdullahi Baadiyow 2015, 41-42). D’après la même source, les Qaadiriyah se subdivisent en deux branches : [traduction] « Zayli’iyah et Uweysiyah » (Abdullahi Baadiyow 2015, 41). The Religious Literacy Project [1] de l’École de théologie de Harvard (Harvard Divinity School) signale que [traduction] « des membres du même ordre soufi peuvent provenir de clans hostiles, voire de clans ouvertement en guerre » (The Religious Literacy Project s.d.a).
Selon le professeur Abdurahman Abdullahi Baadiyow, les ordres soufis en Somalie
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sont affiliés aux vastes réseaux de confréries soufies existant dans le monde musulman. Leurs maîtres, qu’on appelle « khalifes », exercent un pouvoir absolu et ont pleine autorité, et leur office n’est pas nécessairement héréditaire; toutefois, les khalifes désignent leur successeur de leur vivant (Abdullahi Baadiyow 2015, 41).
Le professeur Abdurahman Abdullahi Baadiyow affirme que, [traduction] « [e]n général, les confréries soufies sont modérées et portent la parole de l’islam par des moyens pacifiques qui tiennent dûment compte des normes et traditions du peuple » (Abdullahi Baadiyow 2015, 66). D’après The Religious Literacy Project, [traduction] « les ordres soufis sont habituellement apolitiques » (The Religious Literacy Project s.d.a).
Selon The Religious Literacy Project, les soufis en Somalie ont pour pratiques habituelles [traduction] « les visites de tombes de saints, la vénération du prophète Mahomet et des membres de sa famille ainsi que la récitation de litanies (dhikr) », entre autres (The Religious Literacy Project s.d.a).
Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens ni aucun renseignement additionnel.
2. Traitement réservé aux soufis par Al Chabaab
Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d’information sur le traitement réservé aux soufis par Al Chabaab.
Des sources affirment qu’Al Chabaab s’oppose à la pratique du soufisme (Abdullahi Baadiyow 8 mars 2018; conseiller politique 12 mars 2018). Al Jazeera ajoute que, pour Al Chabaab, les soufis sont [traduction] « des non-croyants et des cibles légitimes d’attaques » (Al Jazeera 29 mars 2016). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, l’expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Somalie a déclaré, en se fondant sur l’analyse indépendante qu’il a menée et l’évaluation qu’il a personnellement faite de la situation, que
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la Somalie est un pays à la population majoritairement musulmane, probablement dans une proportion se rapprochant de 99,99 p. 100. On peut donc sans risque d’erreur formuler l’hypothèse que les victimes d’Al Chabaab sont fort probablement des Somaliens de confession musulmane, ce qui comprend les soufis, mais qui n’adhèrent pas à l’idéologie d’Al Chabaab ou sont perçus par le groupe comme étant partisans du gouvernement fédéral de la Somalie (expert indépendant 15 mars 2018).
Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le conseiller politique pour la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) a affirmé, en se fondant sur son point de vue personnel et la compréhension qu’il a de la situation en Somalie, que les membres du groupe [traduction] « Al Chabaab n’admettent pas que les soufis sont de véritables musulmans et considèrent que le soufisme est étranger à l’islam. Quand le groupe s’empare […] de mosquées soufies, il veille ensuite à y nommer ses propres imams » (conseiller politique 12 mars 2018). Dans l’International Religious Freedom Report for 2016 publié par le Département d’État des États-Unis, on peut lire que le groupe [traduction] « Al Chabaab aurait menacé de fermer des mosquées situées dans des zones sous son contrôle si les enseignements transmis dans ces lieux ne se conformaient pas à son interprétation de l’islam » (É.-U. 15 août 2017, 5).
Selon l’International Religious Freedom Report for 2016 publié par le Département d’État des États-Unis, [traduction] « [l]a crainte de représailles de la part d’Al Chabaab empêchait souvent les groupes religieux de mener leurs activités en toute liberté » (É.-U. 15 août 2017, 5). D’après des sources consultées par le Conseil danois pour les réfugiés (Danish Refugee Council - DRC) et le Service de l’immigration du Danemark (Danish Immigration Service - DIS) pour la rédaction d’un rapport sur les régions du Sud et du Centre de la Somalie, [traduction] « ceux qui sont sous le joug d’Al Chabaab doivent [généralement] suivre la doctrine du groupe dans toutes les sphères de la vie », ou alors « s’exposer à un risque » (DRC et Danemark mars 2017, 23). Selon des renseignements obtenus de la même source, [traduction] « [d]es sanctions sévères peuvent être exécutées contre des civils qui ne suivent pas les règles ou l’idéologie d’Al Chabaab. À titre d’exemple, le non-respect des règles d’Al Chabaab en matière d’habillement ou de comportement peut mener à l’arrestation et à un châtiment corporel » (DRC et Danemark mars 2017, 23).
Selon le conseiller politique,
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les soufis en Somalie ne peuvent pas pratiquer librement leur religion dans les districts et localités sous l’emprise d’Al Chabaab, notamment : Lego, Buale Saakow, Jilib, Jamaame, Sablaale, Kurtunwaarey, Bay, Tayeeglow, Eldeer et Haardere […] Les habitants de ces régions s’exposent à des agressions et des sanctions, voire la mort, s’ils sont surpris en pleins rites soufis (conseiller politique 12 mars 2018).
Dans un rapport préparé conjointement par le Groupe des droits de l’homme et de la protection de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), portant sur la période allant du 1er janvier 2016 au 14 octobre 2017, on peut lire qu’Al Chabaab [traduction] « contrôle de facto » les « districts de Bua’le, de Sakow et de Jilib » (Nations Unies déc. 2017, 44).
Al Jazeera signale qu’Al Chabaab a [traduction] « profané plus d’un millier de tombes de soufis dans le Sud de la Somalie depuis 2016 » (Al Jazeera 29 mars 2016). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le professeur Abdurahman Abdullahi Baadiyow a déclaré qu’Al Chabaab a [traduction] « détruit les tombes de cheiks soufis bien connus » (Abdullahi Baadiyow 8 mars 2018).
3. Services de protection
Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d’information sur les services de protection offerts aux soufis qui sont victimes d’agressions commises par des membres d’Al Chabaab.
Selon le conseiller politique pour l’AMISOM, [traduction] « il n’existe pas de programmes ou de services de protection destinés aux soufis » (conseiller politique 12 mars 2018). Selon la même source,
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Al Chabaab contrôle moins de 20 p. 100 du pays, de sorte qu’il est possible pour les gens de se rendre dans les régions qui ne sont pas sous l’emprise du groupe, ce qui comprend Mogadiscio, où [ils] seront libres de pratiquer leur religion. Au fil des années, de nombreux adeptes du soufisme ont fui les zones sous la domination d’Al Chabaab et ont gagné les régions dirigées par le gouvernement (conseiller politique 12 mars 2018).
La même source ajoute que, [traduction] « dans certaines régions, les habitants ne [se] sont pas résignés à [leur] sort de victimes passives. En fait, ils ont parfois résisté à [Al Chabaab] afin de préserver le soufisme sous la forme qu’ils pratiquent » (conseiller politique 12 mars 2018).
4. Ahlu Sunnah Wal Jamaa (ASWJ)
Des sources signalent que l’ASWJ a été fondé en 1991 afin de lutter contre l’influence grandissante de l’activisme en Somalie (The Religious Literacy Project s.d.a; PHW 2015, 1329); il s’agit d’un groupe créé par le regroupement de représentants de différents ordres soufis (The Religious Literacy Project s.d.a). Des sources décrivent l’ASWJ comme une milice soufie (CGTN 24 juill. 2017; É.-U. 15 août 2017, 5; Human Rights Watch mai 2016, 32). D'autres sources estiment qu’il s’agit d’un groupe islamique modéré (Radio Dalsan 21 nov. 2017; Horseed Media 10 juin 2015; Reporters sans frontières 20 janv. 2016).
Des sources font état du fait que l’ASWJ s’oppose à Al Chabaab (Reporters sans frontières 20 janv. 2016; É.-U. 15 août 2017, 5; Horseed Media 10 juin 2015). Le professeur Abdurahman Abdullahi Baadiyow a précisé qu’Al Chabaab [traduction] « se bat contre [l’ASWJ] dans les régions du Centre de la Somalie » (Abdullahi Baadiyow 8 mars 2018). De même, Horseed Media [2] fait observer que l’ASWJ [traduction] « est entré dans la cour des grands en 2008 lorsqu’il a pris les armes contre Al Chabaab, après que le groupe radical eut commencé à détruire les tombes de saints soufis au pays » (Horseed Media 10 juin 2015).
Le conseiller politique a expliqué que l’ASWJ a réussi à défaire Al Chabaab dans [traduction] « de nombreuses localités du Centre-Sud de la Somalie, en particulier à Galmudug et à Hiraan », donnant comme exemple les événements « de 2007-2008, lorsque Al Chabaab a agressé de multiples adeptes du soufisme et profané des tombes et des lieux saints soufis dans de nombreuses villes partout en Somalie » (conseiller politique 12 mars 2018).
D’après des sources, l’ASWJ contrôle certaines parties de la région du Galguduud [Galgaduud] (CGTN 24 juill. 2017; Human Rights Watch mai 2016, 32). Human Rights Watch précise que les villes de Guri’el et de Dhusamareb [Dhuusamarreb] sont sous l’autorité de l’ASWJ (Human Rights Watch mai 2016, 32). On peut lire dans l’International Religious Freedom Report for 2016 publié par le Département d’État des États-Unis que l’ASWJ contrôle [traduction] « Dhusamareb, une petite ville du Centre de la Somalie » (É.-U. 15 août 2017, 5). Il est écrit dans le rapport préparé conjointement par le Groupe des droits de l’homme et de la protection de la MANUSOM et le HCDH que l’ASWJ [traduction] « ne se réclame d’aucun clan en particulier » et joue le rôle « de gouvernement de facto dans la région du Galgaduud, plus précisément dans la ville de Guriceel et le district de Dhuusamarreb. Le groupe revendique Hiraan, Galgaduud et Mudug comme son territoire et oppose une résistance aux forces de sécurité et aux autorités de l’État dans les régions sous son emprise » (Nations Unies déc. 2017, paragr. 50). Toutefois, Reporters sans frontières affirme que l’ASWJ [traduction] « appuie le gouvernement national » (Reporters sans frontières 20 janv. 2016).
Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l’aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n’apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d’une demande d’asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d’information.
Notes
[1] The Religious Literacy Project, dont le site Internet a été mis en ligne en 2015 (The Religious Literacy Project s.d.b), [traduction] « fournit des ressources et des occasions d’apprentissage sur les façons de reconnaître, de comprendre et d’analyser les influences religieuses dans la vie moderne en s’appuyant sur le thème universel des conflits et de la paix, ainsi que sur les sous-thèmes particuliers (et souvent complémentaires) du sexe et de la sexualité, de la santé publique et de la viabilité environnementale » (The Religious Literacy Project 7 avr. 2015, 1, italiques dans l’original).
[2] Horseed Media est un média de la Somalie qui diffuse des renseignements sur les affaires relatives à ce pays (Horseed Media s.d.).
Références
Abdullahi Baadiyow, Abdurahman. 8 mars 2018. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.
Abdullahi Baadiyow, Abdurahman. 2015. The Islamic Movement in Somalia: A Study of the Islah Movement, 1950-2000. Londres (Royaume-Uni) : Adonis & Abbey Publishers Ltd.
Al Jazeera. 29 mars 2016. Hamza Mohamed. « Somalia’s Sufi Revival ». [Date de consultation : 15 févr. 2018]
British Broadcasting Corporation (BBC). 22 décembre 2017. « Who Are Somalia’s Al-Shabab? ». [Date de consultation : 8 mars 2018]
Cavallera, V. et al. 2016. Culture, Context and Mental Health of Somali Refugees. A Primer for Staff Working in Mental Health and Psychosocial Support Programmes. Publication préparée à la demande du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). [Date de consultation : 2 mars 2018]
China Global Television Network (CGTN). 24 juillet 2017. Samuel Kisambe. « Gun-Battle Between Militia in Central Somalia Leaves at Least 20 Dead ». [Date de consultation : 5 mars 2018]
China Global Television Network (CGTN). 17 mai 2015. George Kariuki. « Somali Sufis: The Group Is Now Making a Comeback ». [Date de consultation : 5 mars 2018]
Conseiller politique, Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM). 12 mars 2018. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.
Danish Refugee Council (DRC) et Danemark (Danish Immigration Service - DIS). Mars 2017. South and central Somalia. Security Situation, Al-Shabaab Presence, and Target Groups. [Date de consultation : 9 mars 2018]
États-Unis (É.-U.). 15 août 2017. Department of State. International Religious Freedom Report for 2016. [Date de consultation : 5 mars 2018]
Expert indépendant sur la situation des droits de l’homme en Somalie. 15 mars 2018. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.
Horseed Media. 10 juin 2015. Abdirahman A. « Somalia: Ahlu Sunna Waljama’a Militia Reject Pull-back Calls ». [Date de consultation : 5 mars 2018]
Horseed Media. S.d. « About Horseed ». [Date de consultation : 7 mars 2018]
Human Rights Watch. Mai 2016. "Like Fish in Poisonous Waters" Attacks on Media Freedom in Somalia. [Date de consultation : 15 févr. 2018]
Lang, Johannes. 3 décembre 2017. « Somalia’s Missing State ». Harvard Political Review. [Date de consultation : 5 mars 2018]
Nations Unies. Décembre 2017. Groupe des droits de l’homme et de la protection de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) et Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH). Protection of Civilians: Building the Foundation for Peace, Security and Human Rights in Somalia. [Date de consultation : 5 mars 2018]
Political Handbook of the World 2015 (PHW). 2015. « Somalia ». Sous la direction de Tom Lansford. Washington, DC : CQ Press. [Date de consultation : 15 févr. 2018]
Radio Dalsan. 21 novembre 2017. « Sufi Militants Ahlul Sunnah Wa Jamaa Joins War Against AlShabaab ». [Date de consultation : 5 mars 2018]
The Religious Literacy Project. 7 avril 2015. 2015. Our Method. [Date de consultation : 7 mars 2018)
The Religious Literacy Project. S.d.a. « Sufism in Somalia ». [Date de consultation : 15 févr. 2018]
The Religious Literacy Project. S.d.b. « History ». [Date de consultation : 7 mars 2018]
Reporters sans frontières. 20 janvier 2016. « Moderate Islamic Group Detains Journalists in Central Somalia ». [Date de consultation : 2 mars 2018]
Autres sources consultées
Sources orales : Amnesty International; chercheurs universitaires spécialisés dans l’étude de la Somalie; Conflict Dynamics International; Human Rights Watch; The Religious Literacy Project; Rift Valley Institute; Somali Institute for Development Research and Analysis; Somalie – Ministry of Justice and Religious Affairs.
Sites Internet, y compris : Africa Confidential; Agence de presse Xinhua; Al Arabiya; AllAfrica; Associated Press; Banadir; Brookings Institution; Canadian Somali Congress; Center for Strategic and International Studies; Deutsche Presse-Agentur; Deutsche Welle; De Volkskrant; The Diplomat; ecoi.net; États-Unis – Commission on International Religious Freedom; Fédération internationale des ligues des droits de l’homme; Freedom House; The Guardian; Internal Displacement Monitoring Centre; International Crisis Group; IRIN; Minority Rights International; Mogadishu Times; Nations Unies – Centre d’actualités, Reliefweb; Newstime Africa; The New York Times; Reuters; Somalia Report; Union africaine – Mission en Somalie; US Committee for Refugees and Immigrants; Woodrow Wilson International Centre for Scholars.