Somalie : information sur la fréquence à laquelle les membres de la diaspora retournent vivre dans le pays, notamment à Mogadiscio; information sur l'accessibilité des logements et des emplois offerts aux membres de la diaspora qui retournent dans le pays, y compris les difficultés liées à l'appartenance à un clan et les possibilités économiques (2012-2015)
1. Aperçu
Des sources signalent que la stabilité et la sécurité accrues observées en Somalie ont incité des membres de la diaspora somalienne à retourner dans leur pays d'origine (DRC janv. 2013; Nations Unies 9 juill. 2013). Selon un article du Centre d'actualités des Nations Unies publié en juillet 2013, [traduction des Nations Unies] « [a]vec les progrès faits récemment par la Somalie sur la voie de la stabilité - certaines régions connaissant une stabilité croissante -, [...] [c]ertains Somaliens ont par ailleurs spontanément décidé de regagner les zones qui sont sous le contrôle du [g]ouvernement » (ibid.). De même, le Heritage Institute for Policy Studies (HIPS), un organisme impartial d'analyse et de recherche sur les politiques établi à Mogadiscio (HIPS s.d.), souligne que, à mesure que le rapatriement devient [traduction] « de plus en plus viable », de nombreux membres de la diaspora somalienne souhaitent ardemment faire profiter la Somalie de la formation et de l'expertise qu'ils ont acquises dans leur pays d'accueil (ibid. juin 2014, 1). Dans une communication écrite envoyée en février 2015 à la Direction des recherches, le directeur général de la Somali Canadian Education and Rural Development Organization (SCERDO), un organisme canadien sans but lucratif qui [traduction] « défend les besoins des communautés rurales de la Somalie, y compris en ce qui touche le développement économique, la revitalisation communautaire, la protection de l'environnement et l'utilisation efficace des ressources » (SCERDO s.d.), a fait remarquer que des membres de la diaspora somalienne de partout dans le monde retournent dans leur pays d'origine depuis une dizaine d'années (ibid. 6 févr. 2015).
Dans un rapport publié en 2013, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Office for the Coordination of Humanitarian Affairs - OCHA) des Nations Unies précise que [traduction] « plus de 42 000 personnes déplacées et réfugiés sont spontanément retournés dans leur région d'origine entre janvier et octobre 2013. Ce nombre comprend plus de 27 000 réfugiés, dont la plupart revenaient du Kenya (camp de réfugiés de Dadaab) et de l'Éthiopie » (Nations Unies oct. 2013, 1).
Dans un document de 2015 sur la Somalie intitulé Country Operations Profile, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) affirme que, en juillet 2014, 9 944 réfugiés rapatriés et 10 146 personnes déplacées se sont installées de nouveau dans leur [traduction] « lieu d'origine » en Somalie dans les six premiers mois de 2014 (ibid. s.d.c). En outre, on peut lire dans un document publié en 2014 par l'OCHA que, de janvier à novembre 2014, [traduction] « plus de 7 000 réfugiés ont quitté le Kenya pour la Somalie, alors que plus de 2 000 autres ont franchi la frontière de la Somalie depuis l'Éthiopie » (ibid. nov. 2014, 10). Selon cette même source, près de 4 000 Somaliens [traduction] « sont revenus volontairement au pays depuis le Yémen dans la première moitié de 2014 » (ibid.).
2. Aide au retour du Kenya
Des sources affirment que, en novembre 2013, le HCR et les gouvernements du Kenya et de la Somalie ont signé un accord tripartite qui régit le rapatriement volontaire des réfugiés en Somalie depuis le Kenya (The Star 2 juill. 2014; Nations Unies 8 déc. 2014). C'est en décembre 2014 que les premiers réfugiés somaliens à quitter le Kenya sont retournés chez eux en vertu de cet accord (ibid.).
D'après le document du HCR, les réfugiés somaliens au Kenya peuvent bénéficier d'une aide au retour vers les districts de Baïdoa, de Kismayo et de Luuq (ibid. août 2014, 2). Le HCR attire en outre l'attention sur le fait que [traduction] « l'accord ne prévoit aucune date limite pour les retours, mais précise que ceux-ci doivent être volontaires et se dérouler en toute sécurité et dans la dignité » (ibid. juin 2014, 1). D'après les données statistiques du HCR, du 8 décembre 2014 au 1er février 2015, 1 275 personnes - ou 277 ménages - ont traversé la frontière du Kenya jusqu'en Somalie (ibid. s.d.a). L'Agence de presse Xinhua signale que, avant leur départ, les rapatriés ont reçu des conseils du HCR et d'organismes partenaires à propos des conditions de sécurité qui règnent en Somalie (Agence de presse Xinhua 21 janv. 2015). Selon cette même source, des réfugiés se sont vu remettre une pochette contenant de l'argent, des trousses de toilette et de voyage, des aliments, des outils et d'autres articles de première nécessité (ibid.). Le HCR précise que, au total, on a remis des allocations de subsistance totalisant 70 400 $ ainsi que 225 trousses de secours de base aux rapatriés qui ont quitté le Kenya entre le 8 décembre 2014 et le 1er février 2015 (Nations Unies s.d.a). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.
3. Possibilités offertes aux rapatriés somaliens
Selon certaines sources, des possibilités d'emploi dans le secteur public s'offrent à de nombreux membres de la diaspora somalienne à leur retour (IOM s.d.a; HIPS juin 2014, 3). Le HIPS précise que les secteurs public et sans but lucratif attirent les rapatriés somaliens qui souhaitent contribuer à la revitalisation de la Somalie (ibid.). Des sources expliquent que de nombreux membres de la diaspora somalienne veulent participer activement à la reconstruction de leur pays (ibid.; Nations Unies 28 nov. 2013). Pour le HIPS, la Somalie sollicite davantage l'expertise des Somaliens instruits que le pays d'accueil de ces derniers (HIPS juin 2014, 3).
Le directeur général de la SCERDO a déclaré que plusieurs hauts fonctionnaires de la Somalie, y compris le premier ministre actuel de ce pays, le président du Somaliland et le président du Puntland, ont habité en Occident (6 févr. 2015).
L'Organisation internationale pour les migrations (International Organization for Migration - IOM) a lancé un programme de soutien technique pour les expatriés somaliens qualifiés, associé à la migration pour le développement en Afrique et connu sous le nom de QUESTS-MIDA [Qualified Expatriate Somali Technical Support - Migration for Development in Africa (IOM s.d.b)], afin de faciliter l'adéquation entre les membres instruits de la diaspora somalienne et les organismes du secteur public de la Somalie (ibid. s.d.a). Le projet a vu le jour en 2009 et a permis à 42 participants d'obtenir un poste au sein de l'administration publique dans chacune des trois régions de la Somalie (ibid.).
Dans un rapport publié conjointement par le Centre d'information de la Norvège sur les pays d'origine (Country of Origin Information Centre) Landinfo - [traduction] « un organe indépendant au sein des autorités de l'immigration de la Norvège » - et le Service danois de l'immigration (Danish Immigration Service - DIS), on peut lire l'interprétation que fait une chercheuse membre de la diaspora à Mogadiscio, interviewée dans le cadre du rapport, au sujet des retours à Mogadiscio : [traduction] « Malgré l'insécurité, de nombreuses personnes reviennent à la maison afin d'acquérir et de conserver une influence sur le plan économique ou politique. Bon nombre d'entre elles souhaitent investir, et le prix des terres est élevé » (Norvège et Danemark mars 2014, 22). La chercheuse a également fait remarquer que le salaire des membres de la diaspora somalienne est de trois à quatre fois plus élevé que celui des gens de la population locale (ibid.). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.
Selon des sources, les membres de la diaspora somalienne retournent souvent au pays de manière temporaire, plutôt que permanente (HIPS juin 2014, 1; Nations Unies oct. 2013, 15). Pour l'OCHA, [traduction] « les retours sont en grande partie temporaires, et la majorité des rapatriés reviendraient en vue de mener des activités agricoles saisonnières ou de conserver la propriété d'une terre, qu'ils perdraient s'ils s'absentaient pendant une période continue et prolongée » (ibid.). Il est également précisé dans la même source que [traduction] « seule une poignée de rapatriés ont signalé leur intention de demeurer au pays » (ibid.). De même, le HIPS déclare que le [traduction] « retour est rarement permanent, mais fait souvent partie d'un cycle », tout en soulignant que la « citoyenneté accordée par un pays étranger permet les déplacements à destination et en provenance de la Somalie. De nombreux membres de la diaspora somalienne ont de la famille dans leur pays d'accueil qui ne peut ou ne veut pas retourner en Somalie pour l'instant. La citoyenneté permet de rendre fréquemment visite à la famille » (juin 2014, 1-2).
4. Obstacles à la réinstallation des membres de la diaspora qui retournent au pays
4.1 Tensions avec les populations locales
Selon des sources, des membres de la diaspora somalienne ont eu de la difficulté à se réintégrer à la population locale (DRC et NRC 2013, 45; Norvège et Danemark mars 2014, 22; HIPS juin 2014, 3). La chercheuse établie à Mogadiscio, interviewée dans le cadre du rapport conjoint de Landinfo et du DIS, s'est exprimée en ces termes :
[traduction]
On perçoit un ressentiment de plus en plus vif entre les membres de la population locale et ceux de la diaspora, envers qui bon nombre des gens du coin se montrent sévères. Une raison expliquant cette situation est la perception courante au sein de la population locale que les membres de la diaspora s'emparent de tous les bons emplois. L'autre raison pourrait s'expliquer par le sentiment que les membres de la diaspora ont quitté le pays lorsque la vie y était difficile, alors que les gens du coin sont restés et en ont payé le prix (Norvège et Danemark mars 2014, 22).
Le HIPS fait également état de l'existence de tensions entre les membres de la diaspora somalienne et les Somaliens qui n'en font pas partie en raison de [traduction] « perceptions d'un sentiment de supériorité chez les membres de la diaspora, d'avantages professionnels et de la ségrégation au sein de la société » (juin 2014, 1).
Dans un rapport sur une mission d'enquête qui a été publié conjointement en 2013 par le Conseil danois pour les réfugiés (Danish Refugee Council - DRC) et le Conseil norvégien pour les réfugiés (Norwegian Refugee Council - NRC), le [traduction] « tribalisme » était souvent « dépeint comme un obstacle au retour et à la réintégration » (2013, 45). Inversement, dans un rapport commun de 2014, Landinfo et le DIS citent, sans la nommer, une ONG internationale qui est d'avis que la question du [traduction] « clan ne pose plus problème pour les membres de la diaspora qui reviennent à Mogadiscio. Le clan joue un rôle plus important dans d'autres régions de la Somalie, plus particulièrement dans les zones rurales » (Norvège et Danemark mars 2014, 21). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements à ce sujet.
4.2 Droits fonciers et droits de propriété
Des sources déclarent que des disputes éclatent entre les personnes qui reviennent en Somalie et la population locale, à propos des droits fonciers et des droits de propriété (Nations Unies 17 juill. 2012; DRC et NRC 2013, 45). Dans un article publié le 25 novembre 2013 par les Réseaux d'information régionaux intégrés (Integrated Regional Information Networks - IRIN) des Nations Unies, on peut lire que [traduction] « les rapatriés constatent que les propriétés qu'ils ont abandonnées durant le conflit sont maintenant habitées par des personnes déplacées, dont un grand nombre ont fui leur domicile dans les régions rurales pour bénéficier de la sécurité relative des zones urbaines ». On peut lire ce qui suit dans le rapport de 2013 du DRC et du NRC :
[traduction]
On dit qu'il est difficile de récupérer les maisons et les terres abandonnées, qui ont souvent été occupées. Cela crée des tensions et des conflits entre les rapatriés et ceux qui sont restés au pays. On a souvent insisté sur le fait que de la parenté s'est occupée des terres des personnes qui y ont toujours accès (45).
Il est précisé dans l'article du 25 novembre 2013 des IRIN que [traduction] « les disputes foncières constituent maintenant la plus grande source de conflits dans les villes somaliennes » (Nations Unies 25 nov. 2013). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.
Citées dans un article des IRIN publié en juillet 2012, les [version française des IRIN] « autorités locales » de Mogadiscio ont déclaré « [qu']au moins 80 [p. 100] des propriétés occupées illégalement pendant la guerre ont été restituées à leurs propriétaires légitimes » (ibid. 17 juill. 2012). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.
Selon d'autres sources, en raison de l'afflux de rapatriés, les évictions forcées des Somaliens déplacés sont devenues monnaie courante à Mogadiscio (ibid. s.d.b, 3; AI févr. 2014, 9). Dans un document de février 2014, Amnesty International (AI) fait remarquer que [traduction] « depuis le début de 2013, le rythme des évictions forcées s'est accéléré. Des dizaines de milliers de personnes ont été chassées de leur abri, souvent sans préavis, par la menace ou par la force, et ce, sans qu'aucun autre logement adéquat ne leur soit offert » (ibid.). Le HCR estime que 52 608 évictions forcées ont eu lieu à Mogadiscio et à Kismayo [dans le Sud de la Somalie] entre janvier et novembre 2014 (Nations Unies s.d.b, 1). En outre, selon un document de novembre 2014 publié par l'OCHA, 34 254 personnes ont été expulsées à Mogadiscio de janvier à septembre 2014 (ibid. nov. 2014, 9). Il est écrit dans le même document que [traduction] « la plupart des personnes déplacées ont un besoin urgent d'abris transitoires et permanents qui leur offrent davantage de protection, d'intimité et de dignité, et ce, pendant de plus longues périodes » (ibid.).
4.3 Possibilités d'emploi
Des sources affirment que les possibilités d'emploi se font rares pour certains membres de la diaspora somalienne qui retournent au pays (Nations Unies oct. 2013, 15; IPS 27 mai 2014). Dans un document publié en octobre 2013, l'OCHA écrit que [traduction] « les moyens de subsistance et les possibilités économiques sont extrêmement restreints, voire inexistants, dans bon nombre de régions où des personnes souhaitent revenir, ce qui laisse les gens de ces régions exposés aux chocs » (Nations Unies oct. 2013, 15). L'Agence Inter Press Service (IPS), une agence de presse [traduction] « axée sur les régions méridionales » qui couvre des sujets tels que le développement, la mondialisation, l'environnement et les droits de la personne (IPS s.d.), constate elle aussi que le taux de chômage chez les jeunes somaliens, à 67 p. 100, est l'un des plus élevés au monde et que le pays « n'a pas la capacité d'accueillir et d'intégrer des réfugiés et des expulsés qui reviennent au pays en masse » (ibid. 27 mai 2014). Des sources soulignent que les rapatriés sont vulnérables au recrutement par Al- Shabaab en raison des possibilités économiques limitées qui leur sont offertes (ibid.; AI févr. 2014, 33).
4.4. Conditions de sécurité
En octobre 2013, Amnesty International a soutenu que [traduction] « même si Al-Shabaab ne contrôle plus certains secteurs de Mogadiscio, il mène une guérilla, utilisant couramment des engins explosifs improvisés et perpétrant des attaques à la grenade et des attentats suicide » (ibid. 23 oct. 2013). Les IRIN ont écrit dans un rapport d'avril 2014 que [traduction] « des attaques souvent meurtrières attribuées à Al-Shabaab se produisent très fréquemment dans la capitale » (Nations Unies 9 avr. 2014). En février 2015, des médias ont signalé qu'Al-Shabaab continue de poser une menace à Mogadiscio (Reuters 20 févr. 2015; Al Jazeera 21 févr. 2015). Un article d'Al Jazeera précise qu'au moins 25 personnes ont été tuées lors d'une attaque organisée par Al-Shabaab dans un hôtel de Mogadiscio en février 2015 (ibid.). Selon le même article, [traduction] « Al-Shabaab mène toujours une campagne meurtrière contre le gouvernement de la Somalie » (ibid.). Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les conditions de sécurité à Mogadiscio, veuillez consulter la Réponse à la demande d'information SOM104995.
D'après certaines sources, Al-Shabaab a menacé précisément des membres de la diaspora de retour au pays (HIPS juin 2014, 2; Norvège et Danemark mars 2014, 22). Le rapport rédigé conjointement en 2014 par Landinfo et le DIS cite le commandant d'Al-Shabaab, Ali Mohamed Hussein, qui se serait exprimé ainsi le 29 décembre 2013 : [traduction] « les rapatriés "seront tués et combattus de la même façon" que celle employée par Al-Shabaab contre le gouvernement de la Somalie » (ibid., 23). Selon le HIPS, ces [traduction] « menaces précises à l'encontre des rapatriés », proférées par Al-Shabaab, ont souvent pour objectif de « dissuader les rapatriés de s'installer de façon permanente » (HIPS juin 2013, 2).
Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.
Références
Agence de presse Xinhua. 21 janvier 2015. « UN Says 826 Somali Refugees Return Home from Kenya ». <http://www.globalpost.com/dispatch/news/xinhua-news-agency/150121/826-somali-refugees-return-home-kenya-un-agency> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
Al Jazeera. 21 février 2015. Hamza Mohamed. « Al-Shabab Stages Deadly Attack on Somalia Luxury Hotel ». <http://www.aljazeera.com/news/2015/02/deaths-attack-luxury-hotel-somalia-capital-mogadishu-150220103959237.html> [Date de consultation : 24 févr. 2015]
Amnesty International (AI). 23 octobre 2014. Forced Returns to South and Central Somalia, Including to Al-Shabaab Areas: A Blatant Violation of International Law. (AFR 52/005/2014) <https://www.amnesty.org/en/documents/afr52/005/2014/en/> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
_____. Février 2014. No Place Like Home: Returns and Relocations of Somalia's Displaced. (AFR 52/001/2014) <http://www.amnesty.ca/sites/default/files/no-place-like-home-2014.pdf> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
Danish Refugee Council (DRC). Janvier 2013. IDP Returns in Somalia. <http://drc.dk/fileadmin/uploads/pdf/IA_PDF/Horn_of_Africa_and_Yemen/Drc%20fact%20sheet-07.2013/IDP%20Return%20Somalia%20JAN%202013-DRC%20fact%20sheet.pdf> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
Danish Refugee Council (DRC) et Norwegian Refugee Council (NRC). 2013. Durable Solutions: Perspectives of Somali Refugees Living in Kenyan and Ethiopian Camps and Selected Communities of Return. <http://drc.dk/fileadmin/uploads/pdf/IA_PDF/ Horn_of_Africa_and_Yemen/durable_solutions__perspectives_of_somali_refugees-2013.pdf> [Date de consultation : 10 févr. 2015]
Heritage Institute for Policy Studies (HIPS). Juin 2014. Diaspora Return to Somalia: Perceptions and Implications. <http://www.heritageinstitute.org/wp-content/uploads/2014/06/HIPS_Policy_Brief_007-2014_ENGLISH.pdf> [Date de consultation : 10 févr. 2015]
_____. S.d. « About Us ». <http://www.heritageinstitute.org/about/> [Date de consultation : 10 févr. 2015]
International Organization for Migration (IOM). S.d.a. QUESTS-MIDA (Qualified Expatriate Somali Technical Support- Participants). <http://www.quests-mida.org/documents/factsheet/2013_UPDATED_QUESTS-MIDA_(for%20participants).pdf> [Date de consultation : 19 févr. 2015]
_____. S.d.b. « QUESTS-MIDA: Qualified Expatriate Somali Technical Support -Migration for Development in Africa ». <http://quests-mida.org/> [Date de consultation : 10 mars 2015]
Inter Press Service (IPS). 27 mai 2014. Muhyadin Ahmed Roble. « Somalia Warns Kenyan Refugee Expulsion Will lead to "Chaos and Anarchy" ». <http://www.ipsnews.net/2014/05/somalia-says-kenyan-refugee-expulsion-will-lead-chaos-anarchy/> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
_____. S.d. « About Us ». <http://www.ipsnews.net/about-us/> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
Nations Unies. 8 décembre 2014. Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). « First Somali Refugees in Kenya Decide to Return Home as Part of New Pilot Project ». <http://www.unhcr.org/5485b6e56.html> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
_____. Novembre 2014. Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA). 2015 Humanitarian Needs Overview: Somalia. <https://docs.unocha.org/sites/dms/Somalia/Somalia%202015%20Humanitarian%20Needs%20Overview%20-%20FINAL.pdf> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
_____. Août 2014. Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Voluntary Return and Reintegration of Somali Refugees from Kenya. <http://somaliareturnconsortium.org/publications/ds/Reintegration%20Framework%20-%20August%20%202014.pdf> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
_____. Juin 2014. Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). UNHCR Position on Returns to Southern and Central Somalia. <http://www.refworld.org/docid/53a04d044.html> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
_____. 9 avril 2014. Integrated Regional Information Networks (IRIN). « Security Downturn in Mogadishu ». <http://www.irinnews.org/report/99906/security-downturn-in-mogadishu> [Date de consultation : 24 févr. 2015]
_____. 28 novembre 2013. Integrated Regional Information Networks (IRIN). « How Safe is Going Home to Somalia ». <http://www.irinnews.org/report/99219/how-safe-is-going-home-to-somalia> [Date de consultation : 10 févr. 2015]
_____. 25 novembre 2013. Integrated Regional Information Networks (IRIN). « Mapping Mogadishu's Revival ». <http://www.irinnews.org/report/99197/mapping-mogadishu-s-businesses-to-aid-tax-collection> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
_____. Octobre 2013. Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA). 2014 Humanitarian Needs Overview: Somalia. <http://www.humanitarianresponse.info/operations/somalia/document/2014-humanitarian-needs-overview> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
_____. 9 juillet 2013. Centre d'actualités des Nations Unies. « In Somalia, UN Official Spotlights Plight of Refugees Returning to Their Homeland ». <http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=45371#.VO3QSfnF_SE> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
_____. 17 juillet 2012. Integrated Regional Information Networks (IRIN). « Somalia: Return to Mogadishu ». <http://www.irinnews.org/report/95886/somalia-return-to-mogadishu> [Date de consultation : 10 févr. 2015]
_____. S.d.a. Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Weekly Update: Return and Reintegration of Somali Refugees from Kenya (Pilot Phase) - Reporting period: 8 Dec. 2014 to 1 Feb. 2015. <http://reliefweb.int/report/somalia/weekly-update-return-reintegration-somali-refugees-kenya-pilot-phase-reporting-period> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
_____. S.d.b. Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Somalia: UNHCR Operational Update, 1-30 November 2014. [Date de consultation : 11 févr. 2015]
_____. S.d.c. Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). 2015 UNHCR Country Operations Profile - Somalia. <http://www.unhcr.org/pages/49e483ad6.html> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
Norvège. S.d. Landinfo : Country of Origin Information Centre. « English ». <http://www.landinfo.no/id/162.0> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
Norvège et Danemark. Mars 2014. Landinfo : Country of Origin Information Centre et Danish Immigration Service (DIS). Update on Security and Protection Issues in Mogadishu and South-Central Somalia. <http://landinfo.no/asset/2837/1/2837_1.pdf> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
Reuters. 20 février 2015. Abdi Sheikh et Feisal Omar. « Suicide Attack Targets Somali Officials in Hotel, Kills 10 People ». <http://www.reuters.com/article/2015/02/20/us-somalia-security-idUSKBN0LO0RW20150220> [Date de consultation : 24 févr. 2015]
Somali Canadian Education and Rural Development Organization (SCERDO). 6 février 2015. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par le directeur général.
_____. S.d. « About Us ». <http://www.scerdo.org/about-us-2/> [Date de consultation : 6 févr. 2015]
The Star. 2 juillet 2014. Adow Mohamed. « Mogadishu Set for Launch of Refugees Return ». <http://www.the-star.co.ke/news/article-173928/mogadishu-set-launch-refugees-return> [Date de consultation : 11 févr. 2015]
Autres sources consultées
Sources orales : Des représentants des organismes suivants n'ont pas été en mesure de fournir de renseignements dans les délais voulus : International Organization for Migration; Nations Unies – HCR-Somalie; Somali Return Consortium.
Les tentatives faites pour joindre des représentants des organismes suivants dans les délais voulus ont été infructueuses : Action Africa Help; Agency for Peace and Development; Canadian Somali Congress; Center for Research and Dialogue Somalia; Human Development Concern for the Horn of Africa; KAALO Aid and Development; Observatory of Conflict and Violence Prevention; Sahan Research and Development Organization; Social Life and Agricultural Development Organization; Somali-Canadian Assocation of Etobicoke; Somali Canadian Society of Calgary; Somali Peace Line.
Sites Internet, y compris : Agence France-Presse; Brookings Institution; Carnegie Endowment for International Peace; East African Community; ecoi.net; The Economist; Factiva; Fonds monétaire international; Freedom House; Human Rights Watch; Nations Unies – Programme pour le développement, Refworld; Radio Free Europe/Radio Liberty; Samuel Hall Consulting; Somali Return Consortium; Transparency International; Union africaine – Mission de l'Union africaine en Somalie; The Wall Street Journal; Woodrow Wilson Center for Scholars.