Somalie : information sur les clans Reer Hamar et/ou Benadiri, y compris leurs lieux d’origine, les clans affiliés et les risques que posent pour eux les autres clans
1. Aperçu
Le clan Reer Hamar [aussi orthographié Rer Hamar] est un groupe minoritaire de la Somalie (ACCORD déc. 2009, 17; Mohamoud, févr. 2012, 10). Selon Minority Rights Group International (MRG), rer hamar signifie « le "clan" de Hamar » [également orthographié Xamar], également connu sous le nom de Mogadishu (oct. 2010, 11). Dans une communication écrite adressée à la Direction des recherches, une chercheuse indépendante du Royaume-Uni (R.-U.), qui a vécu en Somalie pendant 25 ans et dont la thèse de doctorat portait sur les membres du clan Reer Hamar/Benadiri, a affirmé que le Reer Hamar [traduction] « appartient à des lignées qui sont associées à la ville de pierre Mogadishu, dont la plus ancienne partie […] était appelée par le passé Hamar » (21 nov. 2012). MRG explique que le clan Reer Hamar fait partie d'un groupe de minorités qui est originaire des [traduction] « communautés urbaines commerciales » établies par les migrants originaires de la péninsule d'Arabie qui se sont établis le long de la côte sud de la Somalie et qui ont construit des villes de pierre à des fins de défense et de commerce (oct. 2010, 8, 11).
Certaines sources signalent que le clan Reer Hamar est également connu sous le nom de Benadiri [également orthographié Benadiiri, Banadiri, Benadir] (R.-U. 23 oct. 2012, paragr. 3.9.3; Nations Unies 24 févr. 2009, paragr. 53; universitaire 19 nov. 2012). D'autres donnent à entendre que le Reer Hamar est un sous-groupe du clan Benadiri (Mohamoud févr. 2012, 10; ACCORD déc. 2009, 17; MRG oct. 2010, 11). Selon le Centre norvégien d'information sur les pays d'origine (Norwegian Country of Origin Information Centre - Landinfo), le terme Benadiri n’est utilisé pour faire référence à des personnes que depuis 1991; auparavant, il s'agissait strictement d'un nom géographique (Norvège 17 déc. 2009, 2)
Pour expliquer la variation de terminologie, la chercheuse indépendante a fourni les renseignements énoncés ci-dessous dans une communication écrite adressée à la Direction des recherches le 21 novembre 2012.
La région géographique de Benaadir englobe la côte sud de la Somalie, depuis environ Warsheikh, au nord de Mogadishu, jusqu'à Kismayu, près de la frontière du Kenya, et les personnes originaires de cette région se disent elles-mêmes Banaadiri ([traduction] « "le peuple des ports" »). Dans certains contextes, les termes Benaadiri and Reer Hamar peuvent être utilisés de façon interchangeable. Par exemple, un membre du clan Reer Hamar peut se dire Benaadiri. De plus, parce que les lignées Benaadiri (considérées comme des [traduction] « "sous-groupes" » dans les ouvrages sur l'asile) qui sont représentées à Hamar se trouvent également dans d'autres villes et villages Benaadir, le terme Reer Hamar est également utilisé dans un sens large par d'autres pour désigner les groupes Benadiri en général.
Des sources signalent que les membres du Benadiri ne constituent pas un [traduction] « clan » parce qu'ils ne prétendent pas avoir un ancêtre commun (Norvège 17 déc. 2009, 2; MRG oct. 2010, 34, note 43). Comme l'explique Landinfo, il s'agit plutôt [traduction] « [d’] un groupe ou une catégorie de clans, y compris des sous-clans, à peau claire […] et de descendance en partie arabe » (Norvège 17 déc. 2009, 2). Selon un rapport fondé sur un discours présenté en Somalie par le Dr Joakim Gundel - analyste politique qui se spécialise en études somaliennes - dans le cadre d'un atelier sur les clans organisé par le Centre de recherche et de documentation de l'Autriche sur les pays d'origine et l'asile (Austrian Centre for Country of Origin and Asylum Research and Documentation - ACCORD), les membres de Reer Hamar sont principalement de descendance arabe mais ne sont [traduction] « pas exactement un groupe ethnique homogène » (ACCORD déc. 2009, 17). La chercheuse indépendante a insisté sur le fait que, ces derniers temps, les Somaliens qui ne font pas partie de l'ethnie des Benadiri peuvent se dire eux-mêmes Benadiri ou Reer Hamar, ou être considérés comme tels, parce qu'ils vivent dans la région de la côte Benadir (21 nov. 2012).
On peut lire dans le rapport du centre ACCORD s’appuyant sur la conférence de Joakim Gundel que les groupes minoritaires en Somalie [traduction] « sont exclus et [que] leurs langues et leurs cultures ne sont pas reconnues ni respectées » (déc. 2009, 14). Ils seraient victimes d’actes [traduction] « de violence et de persécution quotidiennement » (Somalia Report 18 mai 2011). De plus, MRG écrit que partout au pays, [traduction] « les droits fondamentaux [des minorités] sont bafoués ou violés »; par exemple, elles font l’objet de discours haineux, elles ont un accès limité à la justice et à l’éducation, et tout emploi et toute « participation politique d’importance » leur sont interdits (oct. 2010, 3, 14).
1.1 Sous-groupes, langues et métiers
Le MRG écrit que le Reer Hamar est réparti en de nombreux sous-groupes différents (oct. 2010, 11). Selon le rapport du ACCORD, il y a au moins deux principales lignées Reer Hamar, connues sous les noms de « Gibil Cad » et « Gibil Madow » (déc. 2009, 17). Landinfo écrit que, selon l'information recueillie au cours d'entrevues avec des sources Reer Hamar, il y a quatre principaux [traduction] « clans » Reer Hamar, appelés le Moorshe, l'Iskashato, le DhabarWeyne et le Bandawow, outre de [traduction] « nombreux autres groupes plus petits » (Norvège 17 déc. 2009, 2). Landinfo signale également que les Ashraf de Mogadishu appartiennent au Reer Hamar, contrairement aux Ashraf de la région de la baie (ibid. 3). Parmi les sources consultées dans les délais fixés pour cette réponse, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.
Selon le MRG, les Reer Hamar parlent leur propre dialecte somalien, appelé Af-Hamar (oct. 2010, 11). Le rapport du ACCORD signale que les Reer Hamar sont une minorité linguistique et culturelle (déc. 2009, 17). Parmi les sources consultées dans les délais fixés pour cette réponse, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.
Selon l’agence des services frontaliers du Royaume-Uni, les Reer Hamar sont des [traduction] « personnes urbaines et instruites », qui se livrent généralement à des activités commerciales, comme les services bancaires, les affaires, la médecine et le génie (23 oct. 2012, paragr. 3.9.3). La chercheuse indépendante a écrit que les Benadiri sont des personnes qui ont un [traduction] « mode de vie urbain et commercial » [et que] « du fait de vivre sur les côtes, de participer au commerce pratiqué dans l'océan Indien, et de vivre dans des villes, leur vie socioéconomique s'est développée de façons différentes de celle de leurs concitoyens [membres de la population pastorale nomade (SOMRAF 2010)] somaliens de l'intérieur du pays » (chercheuse indépendante, 21 nov. 2012). D’après le Somali Minority Rights and Aid Forum (SOMRAF), une ONG de défense des droits de la personne, d’aide et de développement sans but lucratif située à Nairobi et qui mène ses activités en Somalie et dans d’autres pays (MRG oct. 2010, ii), les groupes non pastoraux sont généralement considérés comme [traduction] « inférieurs ou [comme des] groupes minoritaires » en Somalie (SOMRAF 2010).
2. Lieux où vivent les Reer Hamar/Benadiri en Somalie
Des sources rapportent qu’à l'origine, les Reer Hamar vivaient dans les districts historiques de Mogadishu, notamment Hamar [HamarWeyne], Shangani [Shangaan, Shingani] (ACCORD, déc. 2009, 17; universitaire 19 nov. 2012; R.-U. 23 oct. 2012, paragr. 3.9.3) et Bondere (ibid.). Des sources de 2012 signalent qu'ils vivent dans tous les districts de la ville (ibid.; universitaire 19 nov. 2012).
Selon la chercheuse indépendante, il y a de petites communautés de Benadiri dans le sud de la région intérieure de la Somalie, notamment à Afgooye, Baidoa, Jowhar, Beledweyne, et d'autres régions, en raison d’antécédents commerciaux entre les communautés côtières et intérieures (21 nov. 2012). Il y avait également un certain nombre de Benadiri dans des centres urbains plus au nord, bien que les communautés Benadiri [traduction] « de base » soient restées sur la côte (chercheuse indépendante, 21 nov. 2012).
Citant l'évaluation des risques en Somalie effectuée par Jane en juillet 2010, l’agence des services frontaliers du Royaume-Uni signale que, dans la foulée de l'effondrement de l'État, la plupart des Benadiri ont fui le pays (R.-U. 17 janv. 2012, paragr. 19.67). De même, le MRG déclare que la plupart des Benadiri ont fui au Kenya à titre de réfugiés (oct. 2010, 12). Landinfo affirme que, au cours de ses missions de collecte d’information à Nairobi en 2008 et 2009, ni ses sources internationales, ni ses sources somaliennes ne pouvaient fournir des renseignements précis à jour au sujet de la situation des Benadiri, y compris des renseignements sur le nombre de Reer Hamar vivant à Mogadishu (Norvège 17 déc. 2009, 1). Toutefois, selon la chercheuse indépendante, ceux qui sont restés en Somalie sont retournés à leurs lieux de résidence historiques dans les communautés des villes côtières de pierre (21 nov. 2012). Par ailleurs, le MRG affirme que quelques milliers de Benadiri sont restés à Mogadishu, à Brava et à Merca, où ils continuent d'exploiter des entreprises (oct. 2010, 12).
3. Clans affiliés et risques auxquels ils sont exposés
Des sources affirment que, bien que les Benadiri aient joui d'un [traduction] « statut privilégié » avant la guerre civile, ils ont été ciblés par la suite par d'autres groupes qui se sont emparés de leurs entreprises et de leurs propriétés (MRG, oct. 2010, 12; R.-U. 17 janv. 2012, paragr. 19.67). Ils auraient fait l'objet [traduction] « [d’] actes de violence organisée à grande échelle » (Mohamoud févr. 2012, 11) et [traduction] « [d’] attaques militaires d'un seigneur de la guerre » (MRG oct. 2010, 12). Il semblerait que les filles et les femmes Benadiri aient été victimes de viol (ibid.; Mohamoud févr. 2012, 11; R.-U. 23 oct. 2012, paragr. 3.9.3) et de mariages forcés (ibid.). Selon les diverses sources, les Benadiri n'étaient pas armés et ils étaient incapables de se protéger (R.-U. 17 janv. 2012, paragr. 19.67; MRG oct. 2010, 12).
Selon la chercheuse indépendante, les Reer Hamar/Benadiri
[traduction]
ne sont pas affiliés à d'autres groupes, bien que, pour des raisons historiques (longue histoire de liens commerciaux et établissement conséquent plus loin à l'intérieur […] ceci a mené, au cours des siècles, à des mariages mixtes, à des échanges culturels et, dans certains cas, à des sentiments d'affinité ou de compréhension mutuelle […].
Avant la guerre civile, il y avait des rapports commerciaux et sociaux entre les Benaadiri et les autres groupes somaliens, en particulier avec certains des sous-clans des clans Hawiye et Digil […], mais ces associations ne constituaient pas des alliances politiques et n'ont offert aucune forme de protection lorsque la guerre civile a éclaté. (21 nov. 2012)
De même, l'évaluation des risques en Somalie effectuée par Jane fait ressortir que les Benadiri étaient [traduction] « des proies faciles » pendant la guerre civile parce qu'ils n'étaient alliés à aucune faction et n'avaient aucun lien avec les lignées somaliennes (R.-U.17 janv. 2012, paragr. 19.67).
Certaines sources ont déclaré que le risque que les Benadiri soient ciblés à des fins de persécution [par les membres de clans majoritaires] avait diminué considérablement depuis les premières années de la guerre civile (ACCORD, déc. 2009, 17; chercheuse indépendante, 21 nov. 2012). Le rapport du ACCORD donne à entendre que la capacité des ménages Reer Hamar d'établir des relations avec des clans robustes comme le Hawiye Abgal et le Habr Gedir, à la faveur de mariages mixtes, leur a permis d'obtenir un certain degré de protection (déc. 2009, 18). Par ailleurs, Landinfo signale que, jusqu'en 2006, les communautés Reer Hamar donnaient leurs filles en mariage à des membres de la milice (Norvège 17 déc. 2009, 2). Des sources rapportent également que les Reer Hamar recrutent des membres de la milice en vue d'obtenir une protection armée (ibid.; MRG oct. 2010, 12; voir aussi ACCORD, déc. 2009, 18). Toutefois, la chercheuse indépendante a expliqué que,
[traduction]
dans le contexte de la guerre civile, pour les Benaadiri, la « protection » se traduisait par des versements forcés de pots-de-vin et le fait qu'ils faisaient l'objet d'extorsion de la part des clans majoritaires armés et de la milice irrespectueuse de la loi, comme moyen d'obtenir des revenus illégitimes - et ressemblait davantage à des « rackets de protection ». En l'absence d'un gouvernement opérationnel et sans recours juridique, seule la force politique et de combat du clan d'une personne pouvait offrir une sécurité ou une protection contre les violations des droits de la personne : par conséquent, il est évident qu'une personne devait appartenir à un clan dominant pour être en mesure d'obtenir ce genre de protection (21 nov. 2012).
De plus, le rapport du ACCORD laisse entendre que les Reer Hamar participent au processus politique et jouissent d'un certain pouvoir (déc. 2009, 17). En revanche, la chercheuse indépendante affirme qu'ils demeurent une minorité politique et économique, et que leur représentation au sein des gouvernements depuis 1990 était et continue d'être [traduction] « symbolique » (21 nov. 2012).
Le MRG signale que la violence fondée sur le sexe contre les femmes en général est répandue partout au pays, bien qu'elle puisse avoir une incidence plus grave sur les femmes des groupes minoritaires (oct. 2010, 19). Le MRG déclare aussi que les femmes des groupes minoritaires qui sont déplacées à l'intérieur sont particulièrement exposées à la violence fondée sur le sexe (ibid., 19), ce qu’affirme également le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Nations Unies 5 mai 2010, 35). De plus, des chercheurs du MRG qui ont visité des camps destinés aux personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDIP) à Bosasso [nord-est de la Somalie] en 2009, ont fait état [traduction] « [d’] un cycle troublant et persistant de viols de femmes des groupes minoritaires [y compris des femmes Benadiri], commis par des hommes de groupes majoritaires et, parfois, par des membres de la police, de l'armée ou des services de sécurité de Puntland » (MRG oct. 2010, 20).
Le MRG souligne que les Benadiri ont été ciblés par des [traduction] « islamistes radicaux » à des fins de persécution religieuse (ibid. 13). Toutefois, dans un rapport de 2011, Landinfo a affirmé qu'un grand nombre de membres d'Al-Shabaab appartiennent à [traduction] « des groupes minoritaires marginalisés et des clans politiques/militaires faibles » (Norvège 21 juillet 2011, 2). Landinfo laisse entendre que l'Al-Shabaab pourrait exercer un attrait sur les minorités parce que celles-ci n'ont pas besoin d'être affiliées à des clans pour obtenir un statut social ou une protection (ibid.).
Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.
Références
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Chercheuse indépendante. 21 novembre 2012. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.
Minority Rights Group International (MRG). Octobre 2010. Martin Hill. No Redress: Somalia's Forgotten Minorities. <www.minorityrights.org/download.php?id=912> [Date de consultation : 6 nov. 2012]
Mohamoud, Aweys O. Février 2012. Gobannimo: Charting a New Path Toward Conflict Transformation in Somalia Post London Conference. <http://www.hiiraan.com/PDF_Files/Gobannimo_[Interim_Report_of_February_2012.pdf> [Date de consultation : 19 nov. 2012]
Nations Unies. 5 mai 2010. Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). UNHCR Eligibility Guidelines for Assessing the International Protection Needs of Asylum-Seekers from Somalia. (HCR/EG/SOM/10/1) <http://www.unhcr.org/refworld/pdfid/ 4be3b9142.pdf> [Date de consultation : 26 nov. 2012]
_____. 24 février 2009. Conseil des droits de l’homme. Technical Assistance and Capacity-Buildin: Report of Shamsul Bari, Independent Expert Appointed by the Human Rights Council on the Situation of Human Rights in Somalia. (A/HRC/10/85) <http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/docs/10session/A.HRC.10.85.pdf> [Date de consultation : 27 nov. 2012]
Norvège. 21 juillet 2011. Landinfo: Country of Origin Information Centre. Somalia: Vulnerability, Minority Groups, Weak Clans and Individuals at Risk. <http://www.landinfo.no/asset/1805/1/1805_1.pdf> [Date de consultation : 26 nov. 2012]
_____. 17 décembre 2009. Landinfo: Country of Origin Information Centre . Somalia: Reer Hamar. <http://www.landinfo.no/asset/1091/1/1091_1.pdf> [Date de consultation : 22 nov. 2012]
Royaume-Uni (R.-U.). 23 octobre 2012. Home Office. Operational Guidance Note: Somalia. <http://www.ukba.homeoffice.gov.uk/sitecontent/documents/policyandlaw/country specificasylumpolicyogns/somaliaogn?view=Binary> [Date de consultation : 6 nov. 2012]
_____. 17 janvier 2012. Home Office. Country of Origin Information Report: Somalia. <http://www.ukba.homeoffice.gov.uk/sitecontent/documents/policyandlaw/coi/somalia/ report-01-12.pdf?view=Binary> [Date de consultation : 6 nov. 2012]
Somali Minority Rights and Aid Forum (SOMRAF). 2010. Report on Human Rights Violations Against the Somali: Marginalized Minority Groups. <http://lib.ohchr.org/HRBodies/UPR/Documents/Session11/SO/ SOMRAF_SomaliMinorityRightsAidForum-eng.pdf> [Date de consultation : 26 nov. 2012]
Somalia Report. 18 mai 2011. Abdifitah Ibrahim. « Somali Minorities Face Double Whammy ». <www.somaliareport.com/index.php/post/757/ Somali_Minorities_Face_Double_Whammy> [Date de consultation : 26 nov. 2012]
Universitaire. 19 novembre 2012. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.
Autres sources consultées
Sources orales : Le Somali Minority Rights and Aid Forum n’a pas pu fournir de renseignements dans les délais voulus.
Sites Internet, y compris : AllAfrica; Amnesty International; Barawa.com; Dalsan Radio; Dulmane.com; ecoi.net; Factiva; États-Unis – Department of State; Freedom House; Hiirann.com; Human Rights Watch; Internal Displacement Monitoring Center; Nations Unies – Conseil des droits de l’homme, Programme des Nations Unies pour le développement, Refworld; Refugees International; Sabahi; Somali NGO Consortium; Somalia Report; Voice of America.