Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Huruglica, 2016 CAF 93, paragraphes 78 et 103 (CanLII). Au paragraphe 106, la Cour répond par la négative à la question certifiée reformulée suivante et rejette l’appel :
Question : Était-il raisonnable de la part de la SAR de limiter son rôle à l’examen du caractère raisonnable des conclusions de fait (ou des conclusions mixtes de fait et de droit) de la SPR, lesquelles ne mettent pas en cause la question de la crédibilité? Réponse : Non. La SAR aurait dû appliquer la norme de la décision correcte dans le cadre de son examen visant à décider si la SPR a commis une erreur. L’appel est rejeté.
Huruglica est reconnue comme la décision phare en ce qui concerne la norme de la décision correcte de la Section d’appel des réfugiés (SAR). Voir aussi
Kreishan c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CAF 223, paragraphe 44 (CanLII);
Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphe 60 (CanLII).
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Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphe 93 (CanLII).
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Règles de la Section d’appel des réfugiés, DORS/2012-257, alinéa 21(3)e).
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Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphes 89‑94 et 104–106 (CanLII). Voir aussi par exemple
Singh c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 1464, paragraphes 11–12 (CanLII);
Ahmed c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2022 CF 881, paragraphe 42 (CanLII).
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Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphes 60 et 92–93 (CanLII).
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Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Huruglica, 2016 CAF 93, paragraphe 103 (CanLII). Dans
Singh c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CAF 96, paragraphe 54 (CanLII), la Cour a déclaré : « Le rôle de la SAR ne consiste pas à fournir la possibilité de compléter une preuve déficiente devant la SPR, mais plutôt à permettre que soient corrigées des erreurs de fait, de droit ou mixtes de fait et de droit. »
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Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphes 14–15, 29 et 55 (CanLII). Dans
Gomes c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 506, paragraphe 59 (CanLII), la Cour juge que, sous l’angle de la décision correcte, « […] la SAR doit par elle-même répondre aux questions clés et déterminantes en déclarant si elle est d’accord ou non avec les conclusions contestées de la SPR […] ».
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Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphe 55 (CanLII), citant
Dunsmuir c. Nouveau-Brunswick, 2008 CSC 9, paragraphe 34 (CanLII).
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Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Huruglica, 2016 CAF 93, paragraphes 87 et 103 (CanLII);
Kreishan c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CAF 223, paragraphes 41 et 44 (CanLII);
Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration) c. Alazar, 2021 CF 637, paragraphes 69–73 (CanLII).
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Kreishan c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CAF 223, paragraphe 42 (CanLII).
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Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Huruglica, 2016 CAF 93, paragraphe 78 (CanLII). Voir aussi
Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Alazar, 2021 CF 637, paragraphe 70 (CanLII);
Madu c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2022 CF 758, paragraphes 12–14 (CanLII);
Glover v. Canada (Citizenship and Immigration), 2022 FC 1713, paragraphes 13–15 (CanLII) (disponible seulement en anglais).
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Marinaj c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 548, paragraphe 47 (CanLII).
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Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Huruglica, 2016 CAF 93, paragraphes 79 et 103 (CanLII). La Cour définit un « véritable processus de novo » comme étant un processus où le décideur repart à zéro et où aucun aspect de la décision initiale n’est pris en compte.
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Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Huruglica, 2016 CAF 93, paragraphes 37–38, 97 et 103 (CanLII). La Cour a fait observer que l’intention législative était que l’appel de la SAR devait reposer sur le dossier présenté à la Section de la protection des réfugiés (SPR), sauf dans des cas exceptionnels dans lesquels de nouveaux éléments de preuve seraient admis et sous réserve du respect des exigences du paragraphe 110(6).
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Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphe 99 (CanLII), citant
Canada (Sécurité publique et Protection civile) c. Gebrewold, 2018 CF 374, paragraphe 25 (CanLII).
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Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Huruglica, 2016 CAF 93, paragraphes 70, 78 et 103 (CanLII).
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Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Huruglica, 2016 CAF 93, paragraphes 70–74 (CanLII).
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Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphes 93–94 et 105 (CanLII). Au paragraphe 105, la Cour conclut que « [l]es questions se rapportant simplement aux témoignages livrés à l’audience ne peuvent pas constituer un motif justifiant de faire preuve de déférence. En fait, les facteurs pertinents doivent se rapporter aux témoignages et ne pas pouvoir être inclus dans le dossier dont dispose la SAR. Ce n’est qu’à ce moment-là que la SPR dispose d’un avantage certain sur la SAR. » Voir par exemple
Ahi c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 1028, paragraphe 13 (CanLII). Dans l’affaire Ahi, la Cour juge que la SPR était mieux placée pour déterminer si la personne était présente dans un enregistrement vidéo d’un événement diffusé à l’audience, compte tenu de la présence de la personne devant la SPR. Dans
Ugbekile c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 1397, paragraphe 21 (CanLII), la SPR n’a pas tiré de conclusion défavorable fondée sur une pause momentanée dans le témoignage. La Cour estime que la SPR avait l’avantage de voir si la pause avait été « causée par un incident dans la salle d’audience ou pour quelque autre raison ». Toutefois, il y a eu un manquement à l’équité procédurale puisque la SAR n’a pas donné de préavis à la personne en cause avant de tirer une conclusion défavorable fondée sur la pause.
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Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphes 104–106 (CanLII).
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Voir
Denis c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1182, paragraphe 37 (CanLII), citant
Jadallah c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 1240, paragraphe 54 (CanLII). Dans l’affaire Jadallah, la Cour a conclu que la SAR s’en remettait raisonnablement à l’évaluation de la SPR, qui avait observé des irrégularités dans un document d’identité original (notamment l’apparence d’impression à jet d’encre, deux documents distincts, des éléments mal alignés et des coupes irrégulières), alors que le document original ne figurait pas dans le dossier de la SAR. DansAdebayo c. Canada (Immigration, Réfugiés et Citoyenneté), 2019 CF 330, paragraphes 34–35 (CanLII), malgré le fait que la SAR ait établi que la norme était celle de la décision raisonnable, la Cour confirme la décision de la SAR et conclut qu’elle était en droit de faire preuve de déférence à l’égard de l’évaluation par la SPR d’un article de journal. La Cour fait remarquer que « la SPR a eu l’avantage d’examiner la qualité de l’article original et de le comparer à d’autres articles tirés du même journal ». Dans
Owolabi c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 2, paragraphes 46‑48 (CanLII), la Cour est d’avis que la SAR s’en est raisonnablement remise à la conclusion de la SPR selon laquelle les photos originales ne montraient pas d’ecchymoses. La Cour conclut que la SPR avait un avantage certain en disposant d’originaux à examiner et d’une vue plus claire des photos. La Cour rejette l’argument selon lequel la SAR n’avait pas à faire preuve de déférence puisqu’elle aurait pu demander une copie plus claire des documents.
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Denis c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1182, paragraphe 37 (CanLII). Voir aussi par exemple
Warsame c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 920, paragraphes 43–44 (CanLII).
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Par exemple, dans
Denis c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1182, paragraphes 37–40 (CanLII), le ministre a saisi les pièces d’identité de la personne en cause après l’audience de la SPR, et la SAR n’a pas eu accès aux documents originaux. La Cour estime que la SAR n’avait pas à faire preuve de déférence à l’égard des conclusions de la SPR concernant les documents, car ses conclusions étaient fondées sur des informations tirées du cartable national de documentation figurant dans le dossier de la SAR.
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Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphes 89‑94 et 104–107 (CanLII). Voir aussi par exemple
Singh c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 1464, paragraphes 11–12 (CanLII);
Ahmed c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2022 CF 881, paragraphe 42 (CanLII); et
Ma c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 252, paragraphes 47–49 (CanLII).
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Sarker c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2022 CF 1367, paragraphes 4, 23 et 38 (CanLII). Comparez l’affaire Sarker avec l’affaire Ma c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 252, paragraphes 47–49 (CanLII). Dans l’affaire Ma, la Cour rejette l’argument de la personne en cause selon lequel la SAR aurait dû s’en remettre à l’évaluation favorable de la SPR en matière de crédibilité.
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Singh c. Ministre de l’Emploi et de l’Immigration, 1985 CanLII 65 (CanLII).
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Sarker c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2022 CF 1367, paragraphe 38 (CanLII).
Retour à la référence de la note 26
Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Koleshayi, 2022 CF 1521, paragraphe 25 (CanLII).
Retour à la référence de la note 27
Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Huruglica, 2016 CAF 93, paragraphes 70 et 74 (CanLII);
Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphe 132 (CanLII).
Retour à la référence de la note 28
Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration) c. Huruglica, 2016 CAF 93, paragraphes 37 et 47 (CanLII). Voir aussi
Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphes 130 et 136 (CanLII).
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Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphes 135–136 (CanLII) . Il convient de noter que « la norme de la décision raisonnable de la SAR » était la norme établie par le tribunal composé de trois commissaires de la SAR dans l’affaire X(Re), 2017 CanLII 33034 (SAR), et elle a été jugée déraisonnable à l’issue d’un contrôle judiciaire, dans la décision Rozas Del Solar. La Cour a parfois confirmé la SAR après la décision Rozas Del Solar, malgré l’utilisation par la SAR du libellé relatif au caractère raisonnable. Voir par exemple
Adebayo c. Canada (Immigration, Réfugiés et Citoyenneté), 2019 CF 330, paragraphe 35 (CanLII).
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Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphe 125 (CanLII).
Retour à la référence de la note 31
Rozas Del Solar c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1145, paragraphe 125 (CanLII), citant
Dunsmuir c. Nouveau-Brunswick, 2008 CSC 9, paragraphe 48 (CanLII).
Retour à la référence de la note 32
Par exemple, voir
Hamid c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1246, paragraphes 30–35 (CanLII);
Tejuoso c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 903, paragraphe 31 (CanLII);
Gomes c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 506, paragraphes 22 et 42 (CanLII);
Mohamed c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 1145, paragraphes 44–53 (CanLII).
Retour à la référence de la note 33
Dans
Sarker c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2022 CF 1367 (CanLII), la Cour conclut que la SAR aurait dû expliquer pourquoi la SPR ne jouissait pas d’un avantage certain au moment de tirer ses conclusions favorables en matière de crédibilité.
Retour à la référence de la note 34
Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration) c. Vavilov, 2019 CSC 65 (CanLII);
Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Huruglica, 2016 CAF 93, paragraphes 30 et 35 (CanLII).
Retour à la référence de la note 35
Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Huruglica, 2016 CAF 93, paragraphes 104 et 106 (CanLII). Voir aussi par exemple
Denis c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1182, paragraphe 37 (CanLII);
Mohamed c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 1145, paragraphes 44–53 (CanLII);
Harerimana c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2022 CF 347, paragraphe 23 (CanLII).
Retour à la référence de la note 36
Voir la section 2.1 du présent chapitre.
Retour à la référence de la note 37
Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Huruglica, 2016 CAF 93, paragraphe 103 (CanLII) : « [C]oncernant les conclusions de fait (ainsi que les conclusions mixtes de fait et de droit) […] laquelle ne soulève pas la question de la crédibilité des témoignages de vive voix, la SAR doit examiner les décisions de la SPR en appliquant la norme de la décision correcte. Ainsi, après examen attentif de la décision de la SPR, la SAR doit effectuer sa propre analyse du dossier afin de décider si la SPR a bel et bien commis l’erreur alléguée par l’appelant ».
Retour à la référence de la note 38
Que la SAR décide ou non de faire preuve de déférence à l’égard des conclusions de la SPR, elle doit montrer qu’elle a procédé à une évaluation indépendante des éléments de preuve. Par exemple, dans
Tejuoso c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 903, paragraphe 32 (CanLII), la Cour a noté que lorsque la SAR s’en remettait aux conclusions de la SPR parce que la SPR était dans une position plus avantageuse que la SAR, cela n’était pas incompatible à l’obligation de la SAR de procéder à une évaluation indépendante. Il a été conclu que la commissaire de la SAR a « effectué une analyse raisonnée et indépendante de la preuve » et qu’elle « n’a pas fait preuve d’une trop grande retenue à l’égard des conclusions de la SPR ». Dans une autre affaire,
Warsame c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 920, paragraphe 45 (CanLII), la Cour a conclu que la SAR s’en est remise à tort aux conclusions de fait de la SPR sans apprécier de manière indépendante les éléments de preuve dont elle disposait. Voir aussi
Mohamed c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 1145, paragraphe 51 (CanLII), où la Cour a jugé que la SAR avait fait preuve d’une trop grande déférence à l’égard des conclusions de la SPR relatives à la crédibilité et n’avait donné aucune explication quant aux raisons pour lesquelles elle estimait que la SPR avait joui d’un avantage certain.
Retour à la référence de la note 39
Hundal c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 72, paragraphe 17 (CanLII).
Retour à la référence de la note 40
Kanawati c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 12, paragraphe 24 (CanLII).
Retour à la référence de la note 41
Dans
Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Algazal, 2020 CF 336, paragraphes 28–30 (CanLII), la SAR a cassé la décision d’exclusion de la SPR et y a substitué une décision favorable au motif que la demande d’asile du demandeur était semblable à celles des membres de sa famille dont les demandes d’asile avaient été accueillies. La Cour a conclu que la SAR avait commis une erreur en ne procédant pas à une évaluation indépendante des questions pertinentes relatives à la demande d’asile de la personne en cause. Voir aussi
Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Kaler, 2019 CF 883, paragraphes 16 et 18 (CanLII).
Retour à la référence de la note 42
Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, LC 2001, chapitre 27, paragraphe 110(4). Cette disposition est abordée plus en détail au chapitre 4 : Admissibilité de la preuve.
Retour à la référence de la note 43
Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, LC 2001, chapitre 27, paragraphe 110(3). Cette disposition est abordée plus en détail en ce qui concerne les éléments de preuve du ministre au chapitre 4 : Admissibilité de la preuve.
Retour à la référence de la note 44
Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, LC 2001, chapitre 27, paragraphe 110(5). Cette disposition est abordée plus en détail au chapitre 4 : Admissibilité de la preuve.
Retour à la référence de la note 45
Règles de la Section d’appel des réfugiés, DORS/2012-257, alinéa 3(3)c).
Retour à la référence de la note 46
Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, LC 2001, chapitre 27, paragraphe 110(6). Cette disposition est abordée plus en détail au chapitre 6 : Audiences.
Retour à la référence de la note 47
Zhang c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2015 CF 1031, paragraphe 54 (CanLII).
Retour à la référence de la note 48
Nikkhoo c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2017 CF 1138, paragraphe 8 (CanLII).
Retour à la référence de la note 49
Nikkhoo c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2017 CF 1138, paragraphe 8 (CanLII).
Retour à la référence de la note 50
Nikkhoo c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2017 CF 1138, paragraphe 10 (CanLII).
Retour à la référence de la note 51
Nikkhoo c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2017 CF 1138, paragraphe 10 (CanLII). En confirmant la décision de la SAR, la Cour a jugé que la SAR avait correctement défini son rôle, qu’elle avait exercé sa fonction d’appel et qu’elle était parvenue à ses conclusions concernant la crédibilité, la croyance sincère et la demande d’asile sur place après avoir procédé à une évaluation indépendante des éléments de preuve.
Retour à la référence de la note 52
Singh c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 612, paragraphe 32 (CanLII); et
Mavangou c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 177, paragraphe 36 (CanLII).
Retour à la référence de la note 53
Mavangou c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 177, paragraphes 36 et 38 (CanLII).
Retour à la référence de la note 54
Singh c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 612, paragraphe 32 (CanLII).
Retour à la référence de la note 55
Fermin Mora c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 521, paragraphes 35–36 (CanLII).
Retour à la référence de la note 56
Muliisa c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 1490, paragraphe 24 (CanLII).
Retour à la référence de la note 57
Gomes c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 506, paragraphe 48 (CanLII).
Retour à la référence de la note 58
Gomes c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 506, paragraphe 60 (CanLII).
Retour à la référence de la note 59
Agh c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 1086, paragraphe 36 (CanLII).
Retour à la référence de la note 60
Jeyaseelan c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2017 CF 278, paragraphe 15 (CanLII).
Retour à la référence de la note 61
Nur c. Canada (Immigration, Réfugiés et Citoyenneté), 2019 CF 1444, paragraphe 42 (CanLII).
Retour à la référence de la note 62
Gomes c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 506, paragraphes 49 et 52 (CanLII).
Retour à la référence de la note 63
Gomes c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 506, paragraphes 49–51 (CanLII).
Retour à la référence de la note 64
Dans
Haseeb c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2017 CF 711, paragraphe 8 (CanLII), la Cour a conclu que « [l]e simple fait que la SAR soit arrivée à la même conclusion que la SPR ne signifie pas que la SAR n’a pas effectué sa propre analyse indépendante du dossier ou que la décision était déraisonnable ». La conclusion de la Cour est fondée sur son propre examen de l’évaluation de la SAR, qui a démontré (notamment en faisant de nombreux renvois au dossier et à l’enregistrement audio tout au long de ses motifs) que le commissaire a examiné de manière indépendante les éléments de preuve dont disposait la SPR pour établir si la décision était correcte. Voir aussi l’affaire Budai c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 313, paragraphes 12–18 (CanLII), où la Cour a relevé que les motifs de la SAR montraient qu’elle avait pris en considération les arguments de la personne en cause et qu’elle avait tiré ses propres conclusions concernant les erreurs avancées et les éléments de preuve, et qu’elle ne s’était pas contentée d’adopter les conclusions de la SPR. De même, dans
Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Mvundura, 2021 CF 369, paragraphes 28–35 (CanLII), la Cour a conclu que la décision de la SAR corrigeant une conclusion erronée concernant la crédibilité montrait pourquoi et comment elle était parvenue à cette décision, à savoir que la SPR avait fait abstraction d’éléments de preuve. Les motifs de la SAR mentionnaient des éléments de preuve précis, notamment l’exposé circonstancié de la demande d’asile aux États-Unis, des éléments de preuve d’ordre médical, des affidavits, le témoignage à la SPR et des éléments de preuve photographiques, et la SAR a également déclaré qu’elle souscrivait aux arguments avancés. Les motifs de la SAR ont également été jugés adéquats, puisqu’ils ont permis à la Cour de comprendre comment la SAR était parvenue à sa décision.
Retour à la référence de la note 65
Jeyaseelan c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2017 CF 278, paragraphe 19 (CanLII). Voir aussi
Sun c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 856 (CanLII); et
Farah c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 27 (CanLII). Dans
Hendricks c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2017 CF 741, paragraphe 9 (CanLII), « la SAR a simplement souscrit à l’opinion de la SPR au lieu d’examiner les autres questions touchant le demandeur en appel. Essentiellement, la SAR a adopté et fait siens les motifs de la SPR. » Voir aussi
Denis c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 1182, paragraphe 39 (CanLII); et
Wembolua c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 1420, paragraphe 18 (CanLII).
Retour à la référence de la note 66
Onwuamaizu c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 1481, paragraphe 24 (CanLII).
Retour à la référence de la note 67
Dhillon c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2015 CF 321, paragraphe 20 (CanLII). Voir aussi
Ghauri c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 548, paragraphes 33–34 (CanLII); et
Murugesu c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2016 CF 819 (CanLII).
Retour à la référence de la note 68
Liu c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2017 CF 736, paragraphe 25 (CanLII);
Dakpokpo c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2017 CF 580 (CanLII);
Ogunjinmi c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 109, paragraphe 21 (CanLII); et
Ifaloye c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 1110, paragraphe 20 (CanLII). D’autres cas de jurisprudence selon lesquels la SAR n’est pas tenue de prendre en considération des erreurs potentielles qui n’ont pas été soulevées par l’appelant sont notamment les suivants :
Fagite c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 677 (CanLII);
Kanawati c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 12, paragraphe 23 (CanLII);
Ilias c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 661, paragraphe 39 (CanLII);
Broni c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 365, paragraphe 15 (CanLII);
Canada (Citoyenneté et Immigration) c. Kaler, 2019 CF 883, paragraphes 11–13 (CanLII); et
Gurung c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 1472, paragraphe 29 (CanLII). Cependant, dans
Magoya c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 1353, paragraphes 15–17 (CanLII), la Cour a conclu que la SAR avait commis une erreur dans le traitement de ce qu’elle considérait comme des conclusions non contestées de la SPR. La SAR a reproché à la personne en cause de ne pas avoir expliqué en détail la manière dont la SPR avait commis une erreur, mais la Cour a fait observer que le mémoire en appel soutenait que la SPR n’avait pas examiné la question de l’exclusion au titre de l’alinéa Fb) de l’article premier de la Convention « de la manière énoncée dans la jurisprudence ». La Cour a jugé que cet argument était une « une allégation claire et non ambiguë d’erreur de la part de la SPR ».
Retour à la référence de la note 69
Malik Yamah c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 406, paragraphe 20 (CanLII);
Akintola c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 971, paragraphe 21 (CanLII); et
Amadi c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 1166 (CanLII).
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Dans
Kanawati c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 12, paragraphes 23–24 (CanLII), la personne en cause n’a pas soulevé d’erreur présumée dans l’évaluation par la SPR des rapports de police ou des rapports médicaux. Dans
Adams c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2021 CF 1128, paragraphes 21, 23 et 25 (CanLII), la Cour a conclu que les observations de la personne en cause devant la SAR ne soulevaient pas explicitement la question de sa sexualité présumée, et que la personne en cause aurait dû présenter ces observations à la SAR avec clarté si elle voulait s’appuyer sur elles. Voir aussi
Essel c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2020 CF 1025, paragraphe 14 (CanLII).
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Dans
Milfort‑Laguere c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2019 CF 1361, paragraphes 26–27 (CanLII), la personne en cause a soutenu que la SAR avait commis une erreur en annulant une partie de la décision de la SPR qui ne figurait pas parmi les motifs de l’appel. La Cour a conclu que la SAR n’était pas limitée à l’examen des motifs d’appel, mais qu’elle devait procéder à une évaluation de l’ensemble du dossier de la SPR.
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Derxhia c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2018 CF 140, paragraphe 28 (CanLII).
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Dhillon c. Canada (Citoyenneté et Immigration), 2015 CF 321, paragraphes 23–24 (CanLII).
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