Responses to Information Requests

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14 juillet 2015

COL105254.EF

Colombie : information sur les Aigles noirs (Águilas Negras), y compris leurs zones d’activité et leurs activités criminelles; information indiquant si les Aigles noirs chercher à retrouver des personnes en Colombie et à l’étranger; protection offerte par l’État (2014-mars 2015)

Direction des recherches, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

Cette réponse remplace la réponse COL105125.EF en date du 20 mars 2015.

1. Aperçu

Selon des sources, les Aigles noirs sont aussi connus sous le nom de « Renacer » (Colombie 10 oct. 2014; El Colombiano 8 avr. 2014; El Nuevo Siglo 7 avr. 2014).

Des sources décrivent les Aigles noirs comme un groupe paramilitaire (TeleSUR 23 oct. 2014; Agencia EFE 1er déc. 2014). D’après des sources, les Aigles noirs sont issus des Autodéfenses unies de la Colombie (Autodefensas Unidas de Colombia - AUC), ancien groupe paramilitaire (ibid.; professeure adjointe 16 mars 2015; Colombia Reports 16 févr. 2015). Dans un article en date du 16 février 2015, Colombia Reports, site d’information en ligne consacré aux actualités colombiennes, on précise que les Aigles noirs sont un [traduction] « groupe néoparamilitaire » qui « s’est fait connaître du public » après la démobilisation des AUC, qui a eu lieu de 2003 à 2006 (ibid.). D’autres sources décrivent les Aigles noirs comme un [traduction] « groupe criminel » (banda criminal, BACRIM) (El Colombiano 8 avr. 2014; El Nuevo Siglo 7 avr. 2014). Dans un article en date du 4 février 2014 de l’Associated Press (AP), on affirme que, d’après la police, les forces militaires et le Bureau du procureur général de la Colombie (Fiscalía General de la Nación), les Aigles noirs sont composés d’anciens paramilitaires, de narcotrafiquants et de criminels (AP 4 févr. 2014).

D’après des sources, les Aigles noirs sont liés aux Urabeños, un groupe criminel (El Colombiano 8 avr. 2014; El Nuevo Siglo 7 avr. 2014; El País et Colprensa 8 avr. 2014). Colombia Reports ajoute que les Aigles noirs [traduction] « ont longtemps été confondus avec les Urabeños » (Colombia Reports 16 févr. 2015).

Pour de plus amples renseignements sur les AUC, les BACRIM et les Urabeños, veuillez consulter la Réponse à la demande d’information COL105044.

Selon des sources, les Aigles noirs ont des visées politiques (Agencia EFE 4 févr. 2014; Colombia Reports 16 févr. 2015; AFP 2 déc. 2014). Deux sources précisent que le groupe s’oppose au processus de négociation avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia - FARC) (ibid.; Agencia EFE 4 févr. 2014). D’après Colombia Reports, les Aigles noirs [traduction] « semblent avoir adopté la démarche la plus politisée et la plus active pour ce qui est de menacer les politiciens de gauche et les victimes déplacées du conflit armé qui revendiquent la restitution de leurs terres volées » (Colombia Reports 16 févr. 2015).

2. Structure et zones d’activité

Des sources affirment qu’Alejandro Ávila Meza (alias Ratón) et Erlin Javier Arroyo Mosquera (alias Polocho) figurent parmi les dirigeants des Aigles noirs (El Colombiano 8 avr. 2014; El Nuevo Siglo 7 avr. 2014; El País et Colprensa 8 avr. 2014). Selon un communiqué de presse du Bureau du procureur général de la Colombie, deux frères, Alexánder Mosquera Sosa et Leiser Mosquera Sosa, sont également des membres connus du groupe (Colombie 10 oct. 2014).

Colombia Reports affirme que, d’après des autorités et des spécialistes, les Aigles noirs n’ont pas de direction centrale (15 janv. 2015). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

Les Aigles noirs auraient un [traduction] « bloc principal » (Bloque Capital) (AFP 2 déc. 2014; Agencia EFE 4 févr. 2014). Deux sources notent l’existence d’un groupe qui s’est donné le nom de [traduction] « Bloc de la côte atlantique nord des Aigles noirs » (Bloque Norte Costa Atlántica Águila Negras) (Colombia Reports 15 janv. 2015; El Heraldo 14 janv. 2015).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, une professeure adjointe de sociologie à l’Université Winthrop a affirmé que les Aigles noirs exercent leurs activités dans les zones où les AUC sévissaient auparavant (16 mars 2015). Selon un article en date du 9 octobre 2014 publié par l’Agencia EFE, les Aigles noirs mènent leurs activités le long de la côte atlantique du pays. De même, dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur agrégé de sciences politiques à l’Université de Los Andes (Universidad de Los Andes) a affirmé que les régions sur lesquelles les Aigles noirs ont une [traduction] « emprise » sont les départements d’Antioquia, de Cauca, de Chocó et de Córdoba (10 mars 2015). Le 4 novembre 2014, le Bureau de l’ombudsman de la Colombie a publié une carte géographique illustrant la démobilisation des groupes criminels en fonction des départements, sur laquelle les départements suivants étaient signalés comme des zones d’activité des Aigles noirs : Arauca, Bolívar, Casanare, Chocó, Córdoba, Cundinamarca, La Guajira et Santander (Colombie [4 nov. 2014]).

3. Activités criminelles

Selon des sources, les Aigles noirs se livrent au trafic de drogues, à l’extorsion (AP 4 févr. 2014; professeur agrégé 10 mars 2015), au pillage et au vol de bétail (ibid.). L’article du 4 février 2014 publié par l’AP fait état du fait que, selon la police, les forces militaires et le Bureau du procureur général de la Colombie, les Aigles noirs se livrent aussi à des enlèvements et à des homicides (AP 4 févr. 2014). Des sources affirment que les Aigles noirs profèrent des menaces de mort (ibid.; professeur agrégé 10 mars 2015; Colombia Reports 22 mai 2014) à l’endroit des dirigeants locaux et des journalistes [traduction] « pour avoir dénoncé leurs pratiques » (ibid.).

Les médias ont signalé des situations où les Aigles noirs ont proféré des menaces de mort :

  • le maire de Bogotá, Gustavo Petro, et d’autres personnalités politiques, ainsi que des militants pour les droits de la personne, ont reçu des menaces de mort de la part des Aigles noirs (AFP 5 févr. 2014; AP 4 févr. 2014; Agencia EFE 4 févr. 2014) le 4 février 2014, les enjoignant à se retirer de la sphère politique (ibid.);
  • le frère d’Eblin Ruth Lúligo, mairesse de Rosas, dans le département de Cauca, a été tué [le 11 mai 2013 (W Radio 22 mai 2014)] après avoir reçu des menaces de mort (ibid.; Colombia Reports 22 mai 2014). Selon Colombia Reports, il avait rendu publiques ces menaces de mort avant son assassinat (ibid.). En mai 2014, la mairesse Lúligo elle-même a reçu une menace de mort des Aigles noirs, qui l’avertissaient qu’elle pourrait être assassinée à son tour (W Radio 22 mai 2014). Le message de menace était accompagné de l’ordre de quitter la ville dans un délai de trois jours (ibid.). Un fonctionnaire et 13 enseignants ont également fait l’objet de menaces (ibid.). Les enseignants ont décidé de ne pas retourner au travail, et la mairesse Lúligo a demandé aux autorités de protéger les personnes ciblées par le message (ibid.). D’après Colombia Reports, la mairesse a affirmé que sa sécurité était [traduction] « bien assurée », mais elle craignait pour les autres parce qu’ils n’avaient pas de protection (22 mai 2014);
  • des médias signalent que, selon Reporters sans frontières (RSF), les Aigles noirs ont proféré une menace de mort le 14 août 2014 contre Juan Pablo Gutiérrez, un photojournaliste travaillant pour l’Organisation nationale des peuples indigènes de la Colombie (Organización Nacional Indígena de Colombia) sur la question des groupes indigènes menacés, parce qu’il poursuivait son travail sur ces groupes et restait en Colombie (Agencia EFE News 26 août 2014; El Espectador 26 août 2014). Il a demandé l’assistance de l’Unité nationale de protection (Unidad Nacional de Protección - UNP) pour assurer sa protection (ibid.);
  • des médias, dont TeleSUR, Canal Capital et RSF, ont reçu des menaces de mort du bloc principal des Aigles noirs, d’après des articles publiés en décembre 2014 (ibid. 1er déc. 2014; AFP 2 déc. 2014). L’Agence France-Presse (AFP) signale que, d’après une lettre signée par les Aigles noirs et envoyée à Canal Capital, le groupe criminel a dressé [traduction] « une liste complète » de journalistes ciblés pour avoir donné leur appui au modèle cubain ou vénézuélien (ibid.);
  • en janvier 2015, des sources ont signalé la publication d’un tract signé par le Bloc de la côte atlantique nord des Aigles noirs, dans lequel 39 personnes travaillant pour des groupes d’aide aux victimes, des organisations militant pour la restitution des terres et des défenseurs des droits de la personne ont reçu des menaces de mort et ont été qualifiés [traduction] « "[d’]objectifs militaires" » (Colombia Reports 15 janv. 2015; El Heraldo 14 janv. 2015).

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement sur ces incidents.

4. Réponse de l’État

Selon des sources, les autorités ont arrêté les personnes suivantes [le 7 avril 2014 (El Colombiano 8 avr. 2014)] en raison de leurs liens présumés avec des groupes criminels, notamment les Aigles noirs : Ebrin Mosquera Ibargüen, le maire de Medio San Juan, dans le département de Chocó; trois membres de la police; deux anciens membres de la police; et un soldat (ibid.; LatinNews 8 avr. 2014; El País et >Colprensa 8 avr. 2014). Des sources font état d’une déclaration publiée par le Bureau du procureur général de la Colombie dans laquelle le Bureau affirme que, selon des membres des Aigles noirs, Ebrin Mosquera Ibargüen avait collaboré avec eux en vue de [traduction] « forcer les gens à voter pour lui dans les districts de Chiquichoque et de Bocas de Suruco », et les Aigles noirs lui avaient fourni 20 millions de pesos [environ 9 702 $ CAN] pour l’achat d’un véhicule (ibid.; El Colombiano 8 avr. 2014; El Nuevo Siglo 7 avr. 2014). D’après la professeure adjointe, les Aigles noirs sont [traduction] « bien structurés » et leurs dirigeants n’ont pas été capturés par les autorités (16 mars 2015).

La Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) de l’Organisation des États américains (OEA) affirme que, le 21 janvier 2015, le Bureau de l’ombudsman de la Colombie rapportait que 38 personnes, y compris des journalistes et des défenseurs des droits de la personne, avaient apparemment reçu des menaces de mort de la part des Autodefensas Gaitanistas de Colombia, et que des mesures de protection auraient été mises en place pour 12 de ces individus (OEA 30 jan. 2015). Pour de plus amples renseignements sur les critères pour participer au programme de protection de l’UNP, veuillez consulter la Réponse à la demande d'information COL104011. Pour de plus amples renseignements sur les Autodefensas Gaitanistas de Colombia, veuillez consulter la Réponse à la demande d'information COL105044.

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le professeur agrégé a signalé que, dans les situations où des gens reçoivent des menaces de mort, le gouvernement dispose de [traduction] « fonds pour les organismes de protection ou les services d’aide aux victimes » tels que « l’affectation de gardes du corps et la dissimulation de l’identité » (10 mars 2015). La professeure adjointe a affirmé que, si la personne menacée occupe présentement un [traduction] « poste de direction ou d’autorité » ou est un fonctionnaire au sein de l’appareil judiciaire, elle « pourrait bénéficier d’une protection de la part des autorités, mais pas autrement » (professeure adjointe 16 mars 2015). Elle a ajouté qu’une personne persécutée pourrait obtenir des ressources de l’État, mais ne recevrait pas nécessairement des services de protection (ibid.). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens. Pour de plus amples renseignements sur les objectifs militaires des groupes armés et la protection offerte par l’État contre ces groupes, veuillez consulter la Réponse à la demande d’information COL105118.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l’aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n’apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d’une demande d’asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d’information.

Références

Agence France-Presse (AFP). 2 décembre 2014. « RSF condena amenazas contra medios en Colombia y niega ser blanco de ellas ». (Factiva)

Agence France-Presse (AFP). 5 février 2014. « Colombia Rebels Accuse Ex-President in Spying Scandal ». (Factiva)

Agencia EFE. 1er décembre 2014. « Colombian Paramilitary Group Threatens Journalists ». (Factiva)

Agencia EFE. 9 octobre 2014. « Attacks on Rights Activists in Colombia Increase by 170 pct ». (Factiva)

Agencia EFE. 26 août 2014. « Colombian Photojournalist Threatened, Watchdog Group Says ». (Factiva)

Agencia EFE. 4 février 2014. « Nuevas amenazas de paramilitares Águilas Negras contra opositores colombianos; Colombia conflicto ». (Factiva)

Associated Press (AP). 4 février 2014. « Colombia: Activistas denuncian nuevas amenazas ». (Factiva)

El Colombiano. 8 avril 2014. José Fernando Loaiza. « Capturado alcalde chocoano por presuntos nexos con bacrim "los Urabeños" ». [Date de consultation : 17 mars 2015]

Colombia Reports. 16 février 2015. Adriaan Alsema. « Águilas Negras Areas of Influence ». (Factiva)

Colombia Reports. 15 janvier 2015. Piotr Wojciak. « Águilas Negras Don’t Exist: Government ». (Factiva)

Colombia Reports. 22 mai 2014. Daniel Medendorp. « I Was Threatened by Neo-paramilitaries: Mayor of Town in Southwestern Colombia ». (Factiva)

Colombie. [4 novembre 2014]. Defensoría del Pueblo. « Grupos armados ilegales postdesmovilización de las autodefensas ». [Date de consultation : 19 mars 2015]

Colombie. 10 octobre 2014. Fiscalía General de la Nación. « Integrantes de las Águilas Negras se entregaron a la Policía Judicial de Crimen Organizado en Chocó ». [Date de consultation : 18 mars 2015]

El Espectador. 1er décembre 2014. « Águilas Negras amenazan a RSF, Telesur y Canal Capital ». (Factiva)

El Espectador. 26 août 2014. « Fotógrafo independiente es amenazado por las "Águilas Negras" ». (Factiva)

El Heraldo. 14 janvier 2015. Germán Corcho Tróchez. « Nuevas amenazas a líderes y defensores de víctimas ». [Date de consultation : 5 mars 2015]

Latin American Newsletters (LatinNews). 8 avril 2014. « Mayor Suspected of Links with Bacrims Arrested ». < > [Date de consultation : 5 mars 2015]

El Nuevo Siglo. 7 avril 2014. « Detenido alcalde de Medio San Juan ». [Date de consultation : 17 mars 2015]

Organisation des États américains (OEA). 30 janvier 2015. Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH). « CIDH condena asesinato y amenazas contra defensores y periodistas en Colombia ». [Date de consultation : 19 mars 2015]

El País et Agencia Nacional de Noticias (Colprensa). 8 avril 2014. « Fiscalía detiene a alcalde del Chocó por presuntos vínculos con bandas criminales ». [Date de consultation : 16 mars 2015]

Professeur agrégé de sciences politiques, Universidad de Los Andes. 10 mars 2015. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Professeure adjointe de sociologie, Winthrop University. 16 mars 2015. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

TeleSUR. 23 octobre 2014. « Colombian Paramilitaries Issue More Death Threats Against Peace Advocates ». [Date de consultation : 12 mars 2015]

W Radio. 22 mai 2014. « Amenazan de muerte a la alcaldesa de Rosas, Cauca ». [Date de consultation : 17 mars 2015]

Autres sources consultées

Sources orales  : La personne suivante n’a pu fournir de renseignements : chargé de recherche sur l’Amérique latine, Institute of Development Studies, University of Sussex.

Les tentatives faites pour joindre les personnes et les organisations suivantes dans les délais voulus ont été infructueuses : Bogotá – analyste à la Policía Nacional, coordonnateur des droits de la personne à la Policía Metropolitana; Codirecteur, US Program, Human Rights Watch; Colombie – Oficina de Protección y Asistencia, Fiscalía General; Commission interaméricaine des droits de l’homme; Fundación Seguridad y Democracia; Medellín – Personería; professeur adjoint de sciences politiques, Universidad de los Andes; professeur agrégé de politique comparée en Amérique latine, George Mason University; Programa Somos Defensores.

Sites Internet, y compris : Amnesty International; British Broadcasting Corporation; Cable Noticias; Colombie – Ministerio del Interior, Procuraduría General de la Nación; ecoi.net; États-Unis – Department of State, Overseas Security Advisory Council; Europa Press; Freedom House; Fundación Ideas Para la Paz; InSight Crime; Instituto Popular de Capacitación; International Crisis Group; Jane’s Intelligence Review; Movimiento de Víctimas; Nations Unies – Haut-Commissariat aux droits de l’homme, Refworld, ReliefWeb, Réseaux d’information régionaux intégrés (IRIN); Reporters sans frontières; El Tiempo; El Universal.

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